Jean-Louis Castilhon
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Jean-Louis Castilhon, né en 1720 à Toulouse et mort vers 1793, est un homme de lettres français.
Frère de Jean Castilhon, Castilhon fut un auteur prolifique qui concourut à un grand nombre d’écrits périodiques, notamment le Journal de jurisprudence dont il était le directeur.
On lui doit des essais comme :
- Essai sur les erreurs et les superstitions, 1765 ;
- Almanach philosophique, 1767 ;
- Histoire des dogmes et opinions philosophiques, 1769 ;
- Essai de philosophie morale, 1770 ;
- Considérations sur les causes physiques et morales de la diversité du génie, des mœurs des nations, 1769, 3 vol., etc.
Il composa aussi, comme son frère Jean Castilhon, quelques ouvrages de littérature, entre autres :
- Candide anglois, ou Avantures tragi-comiques d’Ambroise Gwinett avant et dans ses voyages aux deux Indes, Francfort et Leipzig, aux dépens de la Compagnie, 1771
- Le Diogène moderne, ou le Désapprobateur, tiré en partie des manuscrits de sir Charles Wolban, et de sa correspondance avec sir George Bedfort, sir Olivier Stewert, etc., sur différens sujets de littérature, de morale et de philosophie, Bouillon, Société typographique, 1770
- Le Mendiant boîteux, ou Les aventures d’Ambroise Gwinett, balayeur du pavé de Spring-Garden, Bouillon, Société typographique, 1770
- Zingha, reine d’Angola, Bourges, Ganymède, 1993 ISBN 2950735800
- Essai sur les erreurs et les superstitions modernes, Francfort, Knoë et Eslinger, 1766
- Histoire des dogmes philosophiques, 1769.
Il a également donné environ 400 articles sur l’histoire au Supplément de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert
[modifier] Sources
- Ferdinand Hoefer, Nouvelle Biographie générale, t. 9, Paris, Firmin-Didot, 1854, p. 118.
