Jean-Louis Carra
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Jean-Louis Carra, né à Pont-de-Veyle le 9 mars 1742 et mort guillotiné à Paris le 31 octobre 1793, est un publiciste et révolutionnaire français.
Fils d’un commissaire en droits seigneuriaux, il est emprisonné pendant qu’il est encore au collège de Mâcon, accusé pour un vol de rubans. En 1768-1769, il est secrétaire du marquis d’Argenson. Suit une période d’errances en Suisse et en Angleterre, où il est emprisonné pour dettes, en Russie et dans la Moldavie du prince Grégoire Ghika. En 1776, après un passage à Varsovie, il est de retour en France. En 1784, grâce à la protection du baron de Breteuil, il entre à la Bibliothèque du roi.
Il a donné plus de 400 courts articles de géographie dans les premier et la première partie du second volumes de Supplément de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert.
Sous la Révolution, il se fait remarquer de bonne heure par ses contributions au journal Annales patriotiques et littéraires. Actif au club des Jacobins et à la société des amis des Noirs, il est nommé, conjointement avec Chamfort, à la tête de la Bibliothèque nationale le 19 août 1792.
[modifier] Publications
- Le Faux Philosophe démasqué, 1772
- Odazir, ou le jeune Syrien, 1772
- Esprit de la morale et de la philosophie, 1777
- Histoire de la Moldavie et de la Valachie, 1777
- Nouveaux principes de physique, 1781-1783
- Système de la raison, 1782
- Examen physique du magnétisme animal, 1785
- Un petit mot de réponse à M. de Calonne, 1787
- M. de Calonne tout entier, 1788
- Considérations, recherches et observations sur les États généraux, 1789
- Mémoires sur la Bastille, 1790
- Traduction
- John Gillies, L’Histoire de l’ancienne Grèce, 1787-1788
[modifier] Source
- Stefan Lemny, Jean-Louis Carra, parcours d’un révolutionnaire, Paris, L’Harmattan, 2000.