Jean-Gilles Malliarakis

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Jean-Gilles Malliarakis, né Jean Malliarakis en 1944 à Paris, est un éditeur et ancien militant d'extrême droite français, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (promotion 1970), docteur en économie.

Il est le fils du peintre Mayo. Engagé en politique dès l'adolescence, il devient au fil des années l'une des figures marquantes de l'extrême droite française. Un temps membre du mouvement Occident (jusqu'à son exclusion en novembre 1967^[1]), il fonde ensuite à l'Institut d'études politiques de Paris - où il est étudiant - l'Action nationaliste, son propre mouvement.

Dans les années 1970, Malliarakis rachète La Librairie française à Henry Coston; elle devient un lieu de rendez-vous des militants d'extrême droite à Paris. Il dirige plusieurs organisations : le Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR), puis Troisième Voie. Suite à l'éclatement de Troisième Voie en 1991, il cesse ses activités politiques directes.

Un temps considéré comme néofasciste et admirateur du régime de Benito Mussolini^[2], Jean-Gilles Malliarakis a évolué avec les années vers le libéralisme et l'anti-communisme. Il a été durant plusieurs années responsable presse de la CDCA, syndicat de commerçants. Ayant fermé sa librairie, il se consacre depuis lors à des écrits d'analyse politique et économique ainsi qu'à son activité d'éditeur indépendant aux travers des Éditions du Trident.

Il animait toutes les 2 semaines un Libre Journal sur Radio Courtoisie. En désaccord avec la nouvelle direction de la radio depuis le décès de Jean Ferré, il a décidé le 23 février 2007 de quitter l'antenne jusqu'à ce que « Radio Courtoisie soit libérée ». Depuis sa démission, il enregistre des émissions audio, qu'il diffuse sur la webradio Lumière 101, qu'il a fondée en janvier 2007.

[modifier] Ouvrages

La Droite la plus suicidaire du monde
L'Histoire recommence toujours
Le Livre Noir des retraites
Yalta et la naissance des blocs
La Gauche caviar patauge dans le yaourt

[modifier] Notes et références

↑ Frédéric Charpier, Génération Occident. De l'extrême droite à la droite, Éditions du Seuil, 2005, encart photographique n°2.
↑ Cf. Pierre Milza, L'Europe en chemise noire. Les extrêmes droites en Europe de 1945 à aujourd'hui, Flammarion, coll. « Champs », p. 142.