Institut d'études politiques de Bordeaux
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Institut d'études politiques
de Bordeaux
Statut | Établissement public à caractère administratif |
---|---|
Création | 1948 |
Siège | Domaine universitaire de Pessac Talence Gradignan |
Rattachement | Université Bordeaux 4 |
Directeur | Vincent Hoffmann Martinot |
Élèves | ? |
Enseignants | ? |
Diplômés | 40 000 |
Site internet | sciencespobordeaux.fr |
L'institut d’études politiques de Bordeaux, également appelé « Sciences Po Bordeaux », est un établissement français public d'enseignement supérieur créé en 1948, aujourd'hui situé sur le campus universitaire Pessac, à huit kilomètres du centre-ville de Bordeaux, et rattaché à l'université Montesquieu Bordeaux-IV. C'est l'un des neuf instituts d'études politiques de France, et il fait à ce titre partie des grandes écoles. On entre à Sciences Po Bordeaux par le biais d'un concours sélectif. (6 % de réussite[1]).
Sommaire |
[modifier] Histoire
L'établissement est créé par décret le 4 mai 1948[2] sous le nom d’institut d'études politiques de l’université de Bordeaux ; Maurice Duverger devient son premier directeur. Il obtient le statut d'établissement public et prend son nom actuel en application du décret du 18 janvier 1969[3].
L'institut compta parmi ses enseignants l'historien et sociologue Jacques Ellul et la future ministre, secrétaire générale du Conseil de l'Europe et vice-présidente du Parlement européen Catherine Lalumière. Jusqu'en 1967, il était installé à Bordeaux même, au n° 4 de la rue du Maréchal-Joffre, siège actuel du Tribunal d'instance de Bordeaux.
C'est un établissement public à caractère administratif rattaché à l'université Montesquieu Bordeaux-IV. Son statut est fixé par le décret du 18 décembre 1989[4]. Son directeur actuel est Vincent Hoffmann-Martinot depuis le mois de Juin 2007.
[modifier] Directeurs
- Maurice Duverger
- Marcel Merle
- 1967-1977 : Albert Mabileau
- 1977-1985 : Claude Emery
- 1985-1998 : Pierre Sadran
- 1998-2007 : Robert Lafore
- Depuis 2007 : Vincent Hoffmann-Martinot
[modifier] Cursus
Les études, qui duraient trois ans jusqu'en 2002, ont été étendues à cinq ans suivant le modèle européen « LMD ». L'année 2005 marque la dernière phase de la réforme ; la deuxième année est devenue l'année obligatoire de mobilité en France ou à l'étranger.
Sciences Po Bordeaux a constitué des « Filières intégrées », où les étudiants effectuent leur scolarité sur l'IEP de Bordeaux et sur l'université étrangère choisie. Ce cursus permet l'obtention d'un double diplôme, celui de Sciences Po Bordeaux et de l'établissement partenaire. Cinq destinations sont possibles : Cardiff (FIFUK), Coimbra (FIFPO), Grenade (FIFE), Stuttgart (FIFA) et Turin (FIFI). En outre, le parcours IEDG permet l'obtention du Magistratura russe de l'Université Russe de l'Amitié des Peuples de Moscou.
[modifier] Admission
Les étudiants sont admis sur concours, qui ne nécessite pas de préparation spéciale, à Bac + 0 , Bac + 1 et Bac + 3. Les épreuves sont au nombre de trois :
- Pour l'admission en première année à Bac + 0 :
- Une composition sur un thème d'actualité ;
- Une épreuve d'histoire et géographie ;
- Une épreuve de langue vivante.
- Pour l'admission en première année à Bac + 1 :
- Une dissertation de culture générale sur un thème d'actualité ;
- Une épreuve de spécialité à choisir entre : droit constitutionnel et institutions politiques, économie, géographie, histoire, mathématiques et statistiques ;
- Une épreuve de langue vivante.
- Pour l'admission en troisième année à Bac + 3 :
- Une dissertation sur un thème d'actualité ;
- Une épreuve de langue vivante ;
- Une épreuve de spécialité à choisir entre : droit privé, droit public, économie, ethnologie, géographie, gestion, histoire, civilisation étrangère, sociologie.
L'accès aux Filières Internationales est possible à Bac + 0 et à Bac + 1 sur sélection.
[modifier] Le premier cycle
La première année est une année de formation initiale, d'acquisition des méthodes de travail et de renforcement des langues étrangères.
La deuxième année permet un séjour d'études obligatoire dans une université étrangère en faisant valider cette année par l'obtention de soixante crédits ECTS, ou une année d'études dans une université française autre que l'IEP.
La troisième année est une année de consolidation et d'orientation en vue du choix des masters.
[modifier] Le master
La quatrième année se divise en un tronc commun et une spécialisation renforcée par la mise en place de quatre sections :
- Administration et gestion publique (AGP),
- Politique, société et communication (PSC),
- Études internationales (EI),
- Gestion des entreprises et des organisations (GEO).
C'est une année charnière entre les deux cycles, la spécialisation en est l'un des rouages essentiels de l'accès au grade de master.
La cinquième année poursuit la spécialisation. Des stages sont réalisés entre la quatrième et la cinquième mais également durant la cinquième année. Pour les parcours dirigés vers la recherche, les stages sont remplacés par des mémoires destinés à permettre l'entrée à l'École doctorale de science politique de Bordeaux.
[modifier] La préparation aux concours administratifs
Conformément à sa vocation originelle, l'IEP concourt à la formation des cadres du service public, tant au travers de sa formation initiale que par ses préparations aux concours de l'encadrement administratif. Trois préparations spécifiques existent, accessibles en formation initiale (après le diplôme, une licence ou un master) ou en formation continue (salariés, fonctionnaires) :
- le centre de préparation à l'administration générale (CPAG) pour les concours de catégorie A ;
- la préparation à l'ÉNA pour l'École nationale d'administration ;
- la préparation à l'agrégation et au CAPES de sciences économiques et sociales.
[modifier] Vie associative
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La vie associative[5] de l'établissement est animée notamment par trois institutions: le Bureau Des Elèves (BDE) (Soirées, Gala, Intégration, Aide aux étudiants, Co-organisation du 'spring break' inter-IEP, Animations diverses), le Bureau Des Arts (BDA) (Festival des Arts: Théâtre, Danse, Musique, Chant, Ciné, etc), l'Association Sportive (AS) (Aide aux équipes sportives, Envoi de la délégation bordelaise au Critérium inter-IEP). De nombreuses autres associations participent à cette dynamique, comme Erasmix (association Erasmus) ou le Club d'œnologie. "Mie de pain et démocratie" (journal généraliste satirique) est par ailleurs l'incontournable organe de presse étudiant de l'école.
On trouve aussi des associations solidaires et militantes telles que Deka Ewe (association franco-togolaise), Regards croisés (Groupe d'étude et de réflexion sur le monde arabo-musulman), AFIFE, Les Jeunes Européens, Ailes Gauches (l'extrême gauhe au centre), UNEF Sciences Po Bordeaux (5 élus au Conseil d'administration sur 9 après les élections de novembre 2007), le Mouvement des Jeunes Socialistes, UDF Sciences Po ou DROP (les étudiants de droite).
[modifier] Anciens élèves
- Prosper Adodo, ministre des Affaires étrangères du Togo
- José Pedro Aguiar-Branco, homme politique portugais, député du PSD
- Miguel Antonio Bernal, homme politique panaméen, défenseur des droits de l'homme
- Romain Bertrand, chercheur, spécialiste de l'Indonésie
- Christian Blanc, secrétaire d'Etat au Grand Paris, député, ancien PDG d'Air France et de la RATP
- Bernard Boucault, directeur de l'ENA depuis 2007
- Patrick Bourrat, grand reporter décédé dans l'exercice de son métier le 22 décembre 2002 au Koweït
- Fabrice Burgaud, juge d'instruction
- Walter Butler, homme d'affaires
- Claude Calavia, directeur de cabinet de Pierre Bérégovoy
- Laurent Cayrel, préfet du Morbihan
- Bernard Cazeneuve, député-maire de Cherbourg-Octeville
- Jacques Delmas-Marsalet, qui réalisa la fusion entre Natexis et Banques populaires
- Christian Dauriac, directeur général-adjoint de Canal France International
- Frédéric Dore, ambassadeur à Cuba
- Bernard Ducamin, conseiller d'État, ancien secrétaire général du Conseil d'État
- Jean-Marc Four, journaliste à France Inter
- Jean-Pierre Fourcade, Ministre des Finances
- Jean-Jacques Gillot, historien et politologue
- David Habib, député des Pyrénées-Atlantiques
- Christophe Hondelatte, journaliste
- Thomas Hugues, ancien présentateur sur TF1, actuellement sur i-télé
- Olivier Ihl, directeur de Sciences-Po Grenoble, professeur agrégé de sciences politiques
- Eric de Labarre, Secrétaire général de l'enseignement catholique, ancien Président de l'Unapel
- Anne-Sophie Lapix, présentatrice de Sept à huit et remplacente de Claire Chazal sur TF1
- André Latournerie, journaliste sportif puis responsable de la communication au journal Sud Ouest
- Paul Latreille, amiral
- Pierre-Henry Maccioni, préfet de la Réunion
- Noël Mamère, journaliste puis homme politique appartenant au parti des verts
- Marie Paule Memy, directrice de la Dordogne Libre
- Éric Pétetin, militant écologiste
- Patrick Poivre d'Arvor, présentateur-vedette du journal télévisé de 20 heures de TF1 et écrivain
- Michel Prada, président de l'Autorité des marchés financiers
- Bill Pritchard, auteur-compositeur-interprète, arrangeur musical et producteur britannique
- Nathalie Renoux, présentatrice du "12:50" sur M6
- Nicolas de Tavernost, président de M6
- Luis Eduardo Siles, homme politique, deputé de la Bolivie
- Denis Tillinac, écrivain
- Philippe Vilamitjana, Directeur de l’Antenne et des Programmes de France 5.
[modifier] Annexes
[modifier] Notes et références
- ↑ (fr) [pdf] Extension(s), janvier 2008, n°19, p. 11
- ↑ Décret n° 48–1262 du 13 août 1948 portant création de l’institut d'études politiques de l'université de Bordeaux, publié au Journal officiel de la République française du 14 août 1948, p. 7998, avec rectification au JO du 20 août 1948, p. 8182
- ↑ Décret n° 69-56 du 18 janvier 1969 relatif aux instituts d'études politiques d'Aix, de Bordeaux, de Grenoble, de Lyon, de Strasbourg et de Toulouse (abrogé)
- ↑ Décret n° 89-902 du 18 décembre 1989 relatif aux instituts d’études politiques dotés d'un statut d’établissement public administratif rattachés à une université, publié au Journal officiel de la République française du 19 décembre 1989
- ↑ (fr) « L'actualité associative » sur le site officiel de l'Institut d'études politiques de Bordeaux