See also ebooksgratis.com: no banners, no cookies, totally FREE.

CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
Histoire du Maghreb - Wikipédia

Histoire du Maghreb

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sommaire

[modifier] Historiographie

[modifier] L'histoire de l'histoire

Le Maghreb Arabe est né à l'époque de la colonisation française du Maroc et de l'Algérie ( Hassan II ). Créé essentiellement pour faire face à la crise économique du pértole, il y a eu construction d'une station de gaz, et deux de pétrole. L'union premiere est celle du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie en 1830. Deux années plus tard, la Mauritanie et la Libye suivent ces trois pays. L’intérêt des chercheurs et des historiens pour le Maghreb prend son essor avec la colonisation française (prise d’Alger en 1830) ; cet intérêt est motivé en partie par des raisons stratégiques (appropriation de la langue, de la culture, de la géographie…).

Développement d’un important savoir ethnologique et sociologique, notamment au Maroc (au début du XXe siècle). Le parti pris « utilitariste » des premières recherches est patent ; néanmoins, elles constituent une somme d’informations non négligeable.

Quelques savants ont fait école, parmi lesquels Evariste Lévi-Provençal et Jacques Berque. Dans les années 1960, apparaît une génération de chercheurs maghrébins formés en France (A. Larwi, M. Talbi, Dachraoui…). L’étude des dynasties est la base des recherches, et une chronologie commence à émerger. Entre les années 1970 et 1990, la dynamique de recherche connaît une période plus creuse, notamment en raison de la décolonisation [???]. Depuis, cependant, il y a un certain réinvestissement, dont il faut probablement chercher les causes dans le retour sur l’actualité, l’apparition de nouvelles générations de population françaises d’origine maghrébine, ou la réappropriation nationale de leur histoire par de jeunes nations [!!!]. De nombreuses questions sensibles extrêmement politiques et idéologiques, comme celle des racines, ou encore les problèmes de la langue, nourrissent cet intérêt pour l’Histoire du Maghreb. Ainsi la problématique de l’« arabité » des pays du Maghreb, du nationalisme arabe, celle de la culture berbère et de sa langue. [!!!]

On peut se poser une question : le Maghreb sort-il, peu à peu, du choc provoqué par la période coloniale ? On perçoit ainsi un mouvement de retour sur la période qui s’étend du XVIe au XXe siècle, marquée successivement par les dominations ottomane, puis européenne. Des échanges « transméditerranéens » sur la question, commencent à se nouer.

Les enjeux : l’économie, le tourisme qui poussent à l’ouverture malgré tous les points sensibles : colonisation, situation politique, oppression des femmes, langue…

[modifier] Les matériaux historiques

L'historien du Maghreb dispose de plusieurs sources :

[modifier] Sources écrites

  • Chroniques historiques, orientales, maghrébines et andalouses. Elles sont essentiellement centrées sur un règne ou une dynastie, qu’elles présentent sous l’angle chronologique, évènementiel, et politique. Le travail se fait sur l’original ou sur des copies, lesquelles sont traduites ou non. Il reste en ce domaine un immense travail à faire.
  • Récits de voyage, portés sur l’intérêt géographique, culturel, la variété des coutumes et des paysages. Souvent très précis et riches en descriptions, ces documents sont des éléments de la culture savante dans un monde vaste et dynamique.
  • Dictionnaires biographiques (tabaqât) de tous formats, qui renseignent diversement sur les personnages qui ont composé la société (dictionnaires de poètes, de médecins…). Les manâqib en sont une catégorie particulière, centrée sur les vies de saints, par lieux ou par époques. Ceux-ci, eurent une aura réelle, sur la société entière (et non limitée au peuple), et leurs biographies révèlent « un autre aspect » de la vie religieuse. De plus, elles sont une source immense d’informations « périphériques », mais essentielles, sur les petits bourgs, la vie populaire, les moussems, etc. Les ouvrages peuvent être additionnés de textes justificatifs, polémiques, et sont un espace de débat.
  • Recueils de fatwa et de nawâzil : ce sont des textes juridico-religieux. Le nawâzil est un « cas d’espèce » : il décrit un cas très précis, une problématique qui peut englober n’importe quel champ, et compile les explications et les prises de position de toute une série de lettrés sur plusieurs siècles.
  • Traités théologiques (en immense quantité), scientifiques, politiques (qui peuvent être juridiques aussi bien qu’« éthiques »), commerciaux (conservés dans les chancelleries des royaumes chrétiens – Barcelone, Vatican, cités italiennes…-, bilingues ; en revanche peu d’archives du côté musulman avant le XVIe siècle et la mise en place de la bureaucratie ottomane, par cause des ruptures dynastiques)
  • Littérature de marchands, navigateurs, mémoires de captivité (de chrétiens ou de musulmans) regorgeant d’informations, sous le vernis littéraire.
  • Archives makhzeniennes (c'est-à-dire des source étatiques) : dès le XVIIIe siècle.

[modifier] Monuments et archéologie

  • Sources épigraphiques (gravures) : monnaie, monuments, waqf /habous (actes notariés des dons)… ces sources offrent des précisions sur les dates, les noms de monarques et de notables, etc.

[modifier] Les limites des sources au Maghreb

  • Il est difficile d’accéder à une connaissance de l’économie intérieure du monde musulman, par manque de registres et de comptes, et ce, contrairement à l’Europe.
  • Les possibilités offertes par l’archéologie, potentiellement énormes mais qui se heurtent à la pauvreté des moyens mis en œuvre, aux questions du sacré et des sépultures, et à celle des moyens de construction de la période étudiée (pisé, terre) qui laissent peu de traces).
  • Comment aborder la société ? L’essentiel des sources se rapporte à une société « d’en haut », et masculine. Les archives testamentaires, les recueils juridiques, cependant, éclairent tous les champs de la vie sociale (y compris les femmes).
  • L’identité berbère. Le Maghreb voit cohabiter des populations arabe et berbère, mais ce sont les structures tribales berbères qui nourrissent et construisent le fait politique. La littérature andalouse stigmatise fréquemment le berbère (insurgé, fruste, politiquement et religieusement déviant). Néanmoins, il n’y a pas de dynamique de confrontation, mais des échanges. Existence d’une littérature religieuse berbère indépendante.

[modifier] Définition géographique du Maghreb

[modifier] Les sous-ensembles

  • L'Ifriqiyya correspond à l’actuelle Tunisie, s’étendant sur la Kabylie vers l’ouest.
  • Le Maghreb al-Awsat, littéralement Maghreb central
  • Le Maghreb al-Aqsâ, Maghreb occidental, le Maroc actuel
  • Le Maghreb connaît alors une plus grande ouverture sur le Sahara qu’aujourd’hui.

[modifier] Aspects géographiques

  • L’espace du Maghreb est morcelé, ce qui a joué un rôle capital dans la défense des particularismes.
  • Les côtes, marécageuses et inhospitalières, n’ont pas été aussi attractives, ni les plaines, que les colons ont assainies afin d’y développer l’agriculture.
  • Le climat n’est pas méditerranéen, car l’altitude moyenne est élevée.
  • Le relief est orienté est-ouest, ce qui signifie une pénétration verticale difficile, mais des communications horizontales aisées (c’est le chemin que prirent les conquêtes).
  • Deux versants, l’un orienté vers le nord, et la Méditerranée, l’autre vers le Sud, ouvert sur le Sahara. L’Atlas, central et tempéré, est un espace agricole.

L’espace maghrébin est compartimenté, assez peu urbanisé, permettant le maintient des particularismes et des structures tribales, et positionné en intermédiaire (nord-sud, est-ouest). Au XVIe siècle, les découvertes de nouvelles routes commerciales déstabilisera les sociétés du Maghreb.

[modifier] Grandes étapes chronologiques

[modifier] Avant la conquête arabe

  • Vers 1100 avant JC : expansion phénicienne en Afrique du nord et création de nombreux comptoirs le long des côtes dont Carthage
  • 264-146 avant JC : les 3 guerres puniques entre Carthage et Rome. Après la dernière guerre, Rome rase Carthage et crée sa première province sur le continent africain Africa correspondant au nord de la Tunisie actuelle
Icône de détail Articles détaillés : Carthage et Civilisation carthaginoise.
  • 112-105  : rebellion menée par le berbère Jugurtha contre Rome
Icône de détail Article détaillé : Berbères.
  • 17 après JC : le numide Tacfarinas fomente une rebellion contre Rome dans l'actuelle Algérois
  • 42 : Rome contrôle toute l'Afrique du nord
  • 1er et 2e siècle : expansion du christianisme
  • 193 : Septime Sévère devient empereur romain. Il est originaire de Leptis Magna, ville romaine de l'actuelle Libye
  • 212 : tous les habitants de l'Empire, dont ceux des provinces d'Afrique deviennent citoyens romains (édit de Caracalla)
  • 302-305 : persécution des chrétiens par l'empereur Diocletien
  • 380 : le christianisme, religion officielle de l'empire
  • 395 : Augustin de Thagaste est élu évêque d'Hippone (actuelle Annaba en Algérie). Il sera le leader de la reconquête chrétienne
  • 439-533 : les Vandales prennent Carthage et contrôlent l'ensemble du Maghreb romain
Icône de détail Article détaillé : Royaume Vandale.
  • 534 : Bélisaire, général bysantin reprend Carthage et le Constantinois. C'est aussi l'époque des royaumes berbères

[modifier] La conquête musulmane (646-711)

  • 646 : les Arabes s'installent au nord-ouest de la Libye
  • 670 : fondation de Kairouan par Oqba Ibn Nafaa qui va servir de base pour la conquête arabe du reste du Maghreb
  • Fin du 7e siècle : invasion de tout le Maghreb, les Byzantins sont chassés
  • 695-705 : révolte berbère contre les Arabes menées par la reine Kahena dans les Aurès
  • 711 : les Arabes contrôlent tout le Maghreb.
Icône de détail Article détaillé : Conquête musulmane du Maghreb.

[modifier] 711-1500

[modifier] Période ottomane

  • 1492 : l'Espagne est entierèment reconquise (prise de Grenade) par les chrétiens. Juifs et musulmans sont expulsés vers le Maghreb
  • 1505 - 1510 : tentatives espagnoles pour contrôler les côtes du Maghreb. Construction de la forteresse espagnole, le Penon en face du port d'Alger.
Icône de détail Article détaillé : Afrique espagnole.

[modifier] Colonisation européenne

  • 1827 : crise diplomatique entre la France et l'Algérie
  • 1830 : les troupes françaises prennent Alger, début de la colonisation
  • 1838-1847 : résistance d'Abd el Kader
  • 1848 : l'Algérie est déclarée territoire français
Icône de détail Article détaillé : Histoire de l'Algérie.
  • 1864 : ouverture du Maroc au commerce européen
  • 1906 : le Maroc est placé sous tutelle des puissances européennes à la suite de la conférence d'Algésiras, Tanger devient « ville internationale »
  • 1912 : protectorat français sur le Maroc (traité de Fès)
Icône de détail Article détaillé : Histoire du Maroc.
  • 1869 : la Tunisie passe sous contrôle d'une commission internationale présidée par la France
  • 1881 : protectorat français sur la Tunisie (traité du Bardo) entrainant une révolte populaire
Icône de détail Article détaillé : Histoire de la Tunisie.

[modifier] Seconde guerre mondiale

[modifier] Indépendances

[modifier] La conquête arabe

[modifier] Administration. Les modalités de la conversion

Trois éléments entrent en jeu pour définir les modalités selon lesquelles le Maghreb va être administré par les conquérants arabes : • Les motivations des vainqueurs, qui seront généralement d’exploiter ce territoire à leur profit. • La naissance du kharijisme • Les modalités mêmes selon lesquelles s’est déroulée la conquête.

Le Maghreb apparaît comme un terrain secondaire d’expansion, les moyens investis sont modestes et subissent les contrecoups des crises du pouvoir central. C’est un lieu de fuite et de refuge, pour les groupes persécutés (Shiites, Kharijites, membres de la famille du Prophète), qui seront en général bien accueillis (les ennemis de mes ennemis…), notamment les Kharijites et leur idéologie égalitaire.

(à compléter)

[modifier] Les motivations de la conquête

  • Le Maghreb est un pays peu connu des Arabes, à l’époque de sa conquête, et beaucoup moins prestigieux que la Syrie ou l'Iraq, qui sont le berceau d’antiques civilisations, de villes puissantes, et de monothéismes. Au contraire, le Maghreb apparaît comme un pays perfide, qui égare, et soulève la méfiance générale des autorités et des chroniqueurs. Cette défiance peut, à rebours, être interprétée comme un écho des difficultés rencontrées, des résistances, et se manifeste par une stigmatisation.
  • La fin de la conquête n’implique pas directement un changement d’administration des populations soumises, et les ponctions restent massives, ce qui de fait est illégal, lorsque cela touche à des populations converties.

En 739, les Califes Omeyyades exigent toujours des femmes berbères pour leur harem ; en 754, les Abbassides feront la même demande, qui cependant sera refusée par le gouverneur de l’époque, qui expliquera que la conversion à de fait aboli l’esclavage. Entre ces deux dates, est survenu un évènement essentiel : entre 740 et 742, une insurrection généralisée, au nom de l’Islam contestataire kharijite, des Berbères exploités et exaspérés.

[modifier] La question du butin et de l’impôt

Quelques points [A CLASSER PEUT-ÊTRE]

  • La garnison du Maghreb comprend de 10 000 à 40 000 hommes, accompagnés de leur famille, et bénéficiaires du butin.
  • L’exploitation peut prendre la forme de prélèvements variés, de luxe, humains, de nourriture, selon les nécessités du pouvoir.
  • Le statut des nouveaux convertis est en question. La situation présente un décalage vif entre l’aspect égalitaire porté par l’Islam, et la réalité de l’exploitation des Berbères. Cet aspect facilitera la diffusion du kharijisme.
  • Des rivalités apparaissent parmi les dirigeant et les soldats, entre nouveaux convertis et plus anciens, Berbères et Arabes.
  • Le Kharâj et la Jiziya – Le premier est un impôt foncier sur les terres conquises ; le statut de ces dernières étant cristallisé durant la période de la conquête ; le second est un impôt par capitation imposé aux Gens du Livre et considéré comme un pacte de protection, leur permettant, malgré un statut souvent difficile, de conserver leur religion. Issu du Qur’ân, celui-ci ne s’applique pas (en théorie) aux nouveaux convertis, mais en pratique il est prélevé au Maghreb et en Égypte.

Ces deux impôts vont figer les rapports de domination hérités de la conquête, entre vainqueurs et vaincus, et leur donner des répercussion encore des siècles plus tard en attisant les discordes.

  • Deux éléments entrent en contradiction, qui sont la nécessité pour le pouvoir de trouver des fonds, et l’élaboration d’un droit musulman.

Le point de rupture se fera entre 720 et 739 ;

  • la hausse des besoins du Califat, poussera les gouverneurs à étendre la Jiziya ; la tentation sera d’imposer des mesures contraires au droit musulman, en Égypte et au Maghreb.
  • les réfugiés kharijites seront bien accueillis, et exciteront au soulèvement ;

En 739, les insurrections kharijites des Berbères auront pour moteur la rébellion et le désir d’intégration à l’Umma, souvent au nom de l'islâm « vrai » contre celui des occupants.

[modifier] Le Maghreb Kharijite, entre révolte et intégration

(à compléter)

[modifier] Colonisations européennes

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes


aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -