Harlem Désir
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Harlem Désir né le 25 novembre 1959 à Paris, fils d'un père martiniquais et d'une mère métropolitaine d'origine juive alsacienne . Député européen du Parti socialiste depuis 1999.
[modifier] Parcours politique
Il a fait ses études à l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne où il a obtenu une licence de philosophie en 1983. Il s'engage ensuite dans le syndicat étudiant UNEF-ID, dont il sera membre du bureau national, mais surtout SOS Racisme, dont il devient le très médiatique porte-parole, jusqu'en 1992.
Puis il s'engage dans la politique, au Parti Socialiste. Tenté un moment par Génération écologie, il rejoint définitivement le courant de la Gauche socialiste et entre au conseil national du PS en 1994, puis au bureau national en 1997 et devient enfin responsable national pour l'Europe en 2003, quand il suit Julien Dray qui rejoint la majorité du parti. En 2005, il milite pour le « oui » au referendum sur le projet de traité constitutionnel européen.
Avant d'avoir été élu, il a été animateur radio, salarié dans une maison d'édition, gérant d'un mensuel et collaborateur d'un réseau européen de logement des jeunes.
Parallèlement, il a été membre du Conseil Economique et Social, de 1989 à 1994 puis de 1997 à 1999. Il est membre du conseil national du PS depuis 1994 et du bureau national depuis 1997.
Il a été candidat à l'élection législative partielle à Aulnay-sous-Bois en 1997, mais c'est en 1999 qu'il obtient son premier mandat comme député européen. En 2001, il est élu conseiller municipal d'opposition à Aulnay-sous-Bois. En 2004, il conduit la liste du PS pour la région Île-de-France pour les élections européennes 2004 ; il est réélu et promu vice-président du groupe parlementaire du Parti Socialiste Européen.
Pendant son mandat de député européen, il s'investit sur les questions de mondialisation. Il se rendra chaque année au Forum social mondial et sera à l'origine, en tant que président de l'intergroupe « taxation du capital », d'un vote négatif sur la taxe Tobin au Parlement européen.
Favorable au "oui" lors des référendums interne au PS puis national du 29 mai 2005, Harlem Désir critique violemment les partisans du non et l'association Attac dont, sans être membre, il était un des relais parlementaires. Il ne rompt pas pour autant les liens avec le mouvement altermondialiste, mais uniquement avec sa composante néocommuniste/souverainiste que représente selon lui la direction d'Attac.
[modifier] Condamnations
Le 17 décembre 1998, Harlem Désir est condamné à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende pour recel d'abus de biens sociaux. En effet, de novembre 1986 à octobre 1987, alors qu'il était président de SOS Racisme, Harlem Désir était également salarié par l'Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants, basée à Lille. Embauché en tant que « formateur permanent », il percevait un salaire fictif mensuel brut de 10 500 francs. Pour le procureur, « ces salaires ne correspondaient à aucune activité réelle ».
[modifier] Bibliographie
- Touche pas à mon pote (1985)
- SOS Désirs (1987)
- La situation et le devenir des associations à but humanitaire (1994)
- De l'immigration à l'intégration: repérages (collectif), (1997)
- Les sept jours d'Attika (collectif), éditions Ramsay (2000).