Groupe islamique combattant en Libye
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Groupe islamique combattant en Libye |
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Classification | |
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Islamisme | |
Objectifs | |
Révolution islamique | |
Statut | |
inactif | |
Victimes | |
plusieurs dizaines | |
Fondation | |
Date de formation | |
Pays d'origine | Libye |
Fondateur | |
Force | |
Nombre | membres |
Zone d'opération | Libye |
Dernière attaque | |
Financement | |
— | |
Filiation | |
Chefs principaux | |
Abou Laith al-Libi | |
Groupes Reliés | |
Al-Qaida Al-Qaïda au pays du Maghreb islamique |
Le Groupe islamique combattant en Libye (GIGL), aujourd'hui disparu, était une organisation terroriste qui luttait contre le colonel Mouammar Kadhafi, et s'était distinguée en menant des attaques meurtrières à Benghazi et à Darnah avant d'être mise hors d'état de nuire par les autorités libyennes.
Il était dirigé depuis l'Asie centrale par Abou Laith al-Libi — « le Libyen », en arabe — qui était un des plus anciens et des plus fidèles lieutenants d'Oussama Ben Laden, le chef d'al-Qaida et faisait partie du cercle des fidèles parmi les plus proches. Selon la CIA, son vrai nom était Ammar Ashur al-Rufayi, il était né vers la fin des années 1960 et était originaire de Libye. Il aurait été tué fin janvier 2008 par un missile américain contre une maison d'un village des zones tribales du Waziristan qui abritait une douzaine de combattants islamiques. Il figurait en cinquième position sur la liste des dirigeants d'al-Qaida recherchés par la CIA, sa tête était mise à prix pour 5 millions de dollars.
Parmi les anciens djihadistes libyens, plusieurs dizaines sont encore emprisonnés dans les geôles du régime alors que les autres ont rejoint massivement al-Qaida, formant le plus important bataillon de volontaires maghrébins en Irak ; parmi eux certains collaborent depuis septembre 2006 à la genèse d'Al-Qaïda au pays du Maghreb islamique, la branche islamique qui fédère les activités djihadistes en Afrique du Nord et au Sahel.
[modifier] Notes et références
- Source initiale de l'article : Le Figaro du 2 février 2008.