Gouffre de la Pierre-Saint-Martin
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Gouffre de la Pierre-Saint-Martin | |
Latitude Longitude |
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Pays | France |
Région | Aquitaine Pyrénées-Atlantiques Massif des Pyrénées |
Vallée | |
Localité voisine | |
Voie d'accès | |
Altitude de l'entrée | |
Longueur connue | |
Période de formation | ? |
Type de roche | ? |
Signe particulier | |
Température | |
Cours d'eau souterrain | |
Occupation humaine | |
[[Image:|260px]] |
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Grotte - Spéléologie | |
[modifier] Histoire
Exploré par Eugène Fournier et Édouard-Alfred Martel dès la fin du XIXe siècle, le massif devient célèbre avec la découverte en 1950 par Georges Lépineux, du puits qui constituera le premier accès au Gouffre de la Pierre Saint-Martin.
En 1951, cette verticale de 320 mètres, la plus grande du monde à l'époque, est descendue par Georges Lépineux, Marcel Loubens et Haroun Tazieff, au cours d'une expédition menée par le physicien Max Cosyns.
En 1952, une expédition de grande ampleur à laquelle participe encore Haroun Tazieff tourne au drame : un serre-câble se dévisse, Loubens fait une chute de 15 mètres au cours de sa remontée et décède au fond du gouffre. Le corps est enterré sur place, et ne sera ramené à la surface que 2 ans plus tard. Ce drame au fond du gouffre le plus profond du monde est relayé par la presse mondiale et sera relaté par Tazieff dans son livre [2]. Une plaque située au fond du gouffre commémore le drame. L'épitaphe de Marcel Loubens sera gravée sur place au burin, au fond du gouffre, par Jacques Labeyrie, membre de l'équipe qui tenta tout pour sauver Loubens.
En 1953, l'immense salle de la Verna (260×250×180 m) est découverte par des scouts lyonnais. EDF perce en 1956 un tunnel permettant d'atteindre cette salle dans le but d'effectuer un captage hydraulique, projet abandonné à l'époque, puis repris en 2006.
En 1966 est créée l'Association pour la recherche spéléologique internationale de la Pierre Saint-Martin [3] dans le but de coordonner les différentes recherches sur le massif.
En 2006, un projet de conduite forcée à partir de la salle située au fond du gouffre est réactualisé. Il avait débuté dans les années 1950, puis le projet avait été abandonné car la rivière souterraine ne fournissait pas un débit suffisant. Des galeries avaient été creusées jusqu'à la salle, avec des difficultés et des erreurs de tracé. Aujourd'hui, une galerie de 600 mètres de long rejoint la salle.
Le projet a été repris par la SHEM (Société Hydro Électrique du Midi, ex filiale de la SNCF, aujourd'hui du Groupe SUEZ). Un chantier est en cours afin de créer la prise d'eau à l'amont de la Salle de la Verna, de poser les canalisations nécessaires, tant en encorbellement pour traverser la salle, puis en souterrain dans la galerie d'accès et à l'extérieur, pour finalement alimenter l'usine située plus bas au bord du Gave de Ste Engrace. Le chantier a également pour but d'équiper la galerie en infrastructures électriques, afin de préparer le site à une ouverture au public.
Ce barrage hydroélectrique souterrain de La Verna à Sainte-Engrâce (Pyrénées-Atlantiques), d’une puissance de 4 mégawatts a été mis en service le 2 avril 2008[4].
[modifier] Notes et références
- ↑ Coordonnées identifiées à l'aide de Géoportail et Wikimapia
- ↑ Haroun Tazieff, Le gouffre de la Pierre Saint-Martin
- ↑ Site de l'ARSIP
- ↑ Suez met en service un barrage souterrain au Pays Basque