Giacomo Carissimi
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Giacomo Carissimi (baptisé le 18 avril 1605, mort à Rome le 12 janvier 1674) fut un compositeur italien, l'un des plus éminents de la période baroque et un des principaux représentants de l'École romaine.
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[modifier] Biographie
Il existe beaucoup de zones d'ombre dans sa vie dont on ne connaît que les grandes lignes.
Son père, Amico (1548-1633) exerce la profession de tonnelier. Il se marie avec Livia (1565-1622) le 14 mai 1595. Ils ont 7 enfants. Giacomo est le plus jeune. La date de sa naissance, à Marini près de Rome, n'est pas connue : elle se situe en 1605 ou, au plus tôt, en 1604[1]. Il étudia le chant et l'orgue à la cathédrale de Tivoli, travailla à Assise avant de s'installer à Rome.
Giacomo Carissimi s'établit à Assise, où il exerce la fonction de maître de chapelle à la cathédrale San-Ruffino entre 1628 et 1629.[2]
Il fut maître de chapelle à l'église du Collegio germanico à Rome de 1629 à sa mort. Il fut invité à Venise et à Vienne (Autriche) mais il déclina les postes proposés. Il eut de nombreux élèves dont Marc-Antoine Charpentier et Alessandro Scarlatti.
Choisi pour maître de la chapelle pontificale en 1649, il introduisit dans les églises l'accompagnement de la musique instrumentale, et fut le premier qui employa la cantate pour des sujets religieux. Il rencontre en 1656 la reine Christine de Suède en exil et composa de nombreuses pièces profanes en son honneur.
La plupart de ses œuvres romaines ne sont connues que par des copies, les autographes ayant été dispersés ou détruits après la dissolution de l'ordre des jésuites en 1773.
Il reste pour ses héritiers le plus grand compositeur du XVIIe siècle (« le plus grand compositeur que l'Italie ait produit » d'après Pierre Bonnet en 1715)
On a de lui des messes, des oratorios, des motets et des cantates. On remarque surtout ses cantates le Sacrifice de Jephté et le Jugement de Salomon, son motet Turbabuntur impii.
[modifier] Oeuvres partielles
- Jephte, oratorio sacré (fragment publié par Kircher, Musurgia)
- Jonas, oratorio sacré
- Balthazar, oratorio sacré
- Judicium Salomonis, oratorio sacré (publié dans « Continuatio Theatri Musici » (1669), comme une composition de Samuel Bockshorn (Capricornus), mais considéré comme une œuvre de Carissimi par Brossard, dans son « Dictionnaire de musique »
- Dives Malus, oratorio sacré
- Diluvium Universale, oratorio sacré
- Extremum Dei Judicium, oratorio sacré (Copie au Conservatoire de Bruxelles)
- Daniele, oratorio sacré (Manuscrit partiel au British Museum de Londres)
- Histoire d' Abramo e Isacco, oratorio
- Histoire d'Ezechia, oratorio
- Histoire de Job, oratorio
- Vir frugi et pater familias (manuscrit partiel à la Bibliothèque nationale de France)
- Lamentatio Damnatorum (publié dans « Sacri Concerti Musicali »1697)
- Felicitas beatorum, oratorio sacré
- Martyres, oratorio sacré (manuscrit partiel à Hambourg et à Paris)
- Missa a 5 et a 9 vocum selectis quibusdam Cantionibus, Colonia 1666
- Missa l'Homme armé a 12 v. (manuscrit Cappella Laterana, Roma)
- Messes (Bibliothèques : Amsterdam : Brittich Museum, Londres ; National-Bibliothek, Wien ; Bibliothèque de la cathédrale de Pistoja ; Conservatoire Martini de Bologne)
- Motets (manuscrits 103, 68, 59, 3100, Staatsbibliothek Berlin)
- L'impie ; Sur la Charité; Sur le Purgatoire, motets (Ms. Res. F. 934 a, Cons. Paris)
- 5 Motets (manuscrit à Christ Church, Oxford)
- 13 cantates profanes, Codex Chigi (dont Crolla il mondo) [manuscrit Biblioteca Varticana, Roma]
- 4 cantates profanes, Codex Barberini (dont I naviganti) [manuscrit Biblioteca Varticana, Roma]
- 39 cantates profanes, Bibliothèque de San Pietro a Maiella, Naples
- Environ 14 cantates profanes, Bibliothèque du Conservatoire Cherubini à Florenz
- 10 Arias, dans le « Musicale Correr » de Venise
- 20 cantates profanes, Conservatoire Martini, Bologne;
- 31 cantates profanes, dans différents manuscrits (dont I Ciechi, I filosofi)
- 2 cantates extraites de Giudizio Universale, sur des textes de Domenico Benigni, Bibliotaca Estense, Modena
- L'Histoire des Cyclopes, plaisanterie
- Histoire de l'Âne, plaisanterie
- Le Requiem burlesque latin et français, plaisanterie (manuscrit Rés. F. 934 a, Bibliothèque nationale de France, fonds du Conservatoire)
[modifier] Notes
- ↑ . Il est baptisé le 18 avril 1605 à Marino près de Rome
- ↑ Jean-Marc Warszawski, in Références / musicologie.org, 2006
[modifier] Source partielle
« Giacomo Carissimi », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)