Georges de La Tour
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Georges de La Tour | |
Naissance | 14 mars 1593 Vic-sur-Seille |
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Décès | 30 janvier 1652 Lunéville |
Nationalité | Lorraine |
Activité(s) | Peintre |
Mouvement artistique | baroque |
Mécènes | Henri II de Lorraine |
Influencé par | Le Caravage |
Georges de La Tour, né le 14 mars 1593 à Vic-sur-Seille (actuel département de la Moselle) et mort le 30 janvier 1652 à Lunéville (actuel département de Meurthe-et-Moselle), est un peintre lorrain.
Artiste au confluent des cultures nordique, italienne et française, contemporain de Jacques Callot et des frères Le Nain, La Tour est un pénétrant observateur de la réalité quotidienne. Avec son goût prononcé pour le naturalisme et le soin attentif qu'il porte au jeu de l'ombre et de la lumière, il est l'un des plus originaux continuateurs du Caravagisme amorcé par Le Caravage.
Sommaire |
[modifier] Biographie
En 1915 les travaux d' Hermann Voss (1884-1969) ont mit Georges de La Tour parmi les plus grands peintres français.
L'acte de baptême de Georges de La Tour, précieusement conservé à la mairie de Vic-sur-Seille, nous apprend qu'il est le fils de Jean de La Tour, boulanger. Il est le deuxième d'une famille de sept enfants. Le 2 juillet 1617, il épouse Diane Le Nerf et part s'installer à Lunéville, où il commence à se faire connaitre, sous le règne d'Henri II de Lorraine, admirateur du Caravage.
Son parcours, et particulièrement sa formation initiale, restent ensuite assez méconnus. Il ne reste probablement pas en Lorraine et voyage à Paris puisqu'en 1639 il y reçoit le titre de peintre ordinaire du roi. Sans doute a-t-il aussi vécu à Rome où il a découvert l'œuvre de Caravage.
[modifier] Description de son Œuvre
Curieusement, réputé à son époque, Georges de La Tour sombre ensuite dans l'oubli. Ses œuvres sont dispersées et attribuées à d'autres peintres. Il n'est redécouvert qu'en 1915 par l'historien Hermann Voss qui lui attribue deux toiles du musée des Beaux-Arts de Nantes. Une exposition « Les Peintres de la Réalité en France au XVIIe siècle », organisée au musée de l'Orangerie de novembre 1934 à février 1935, permet au public de le découvrir. C'est la première fois que sont réunis treize des quinze tableaux alors attribués à l'artiste et c'est une révélation.
Son œuvre se caractérise par une technique du clair-obscur qui lui est propre, permetant souvent, même aux néophytes, de reconnaître d'emblée un tableau comme étant un Georges de La Tour (ou s'inspirant de son école). Ses tableaux mettent fréquemment en scène des intérieurs de nuit, où les personnages sont éclairés par la lumière éclatante d'une chandelle.
- Le Musée Lorrain de Nancy contient dans sa galerie des Cerfs de nombreuses toiles attribuées à Georges de La Tour.
- Le musée départemental Georges-de-La-Tour à Vic-sur-Seille abrite également une collection de peintures autour du clair-obscur du peintre et des influences.
- Job raillé par sa femme est conservé au musée départemental d'art ancien et contemporain d'Épinal.
En 1972 il y a eu une rétrospective de son œuvre au Musée de l'Orangerie à Paris.
[modifier] Galerie
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Madeleine en pénitence , Metropolitan Museum of Art (New York) |
Saint Jérôme , musée de Grenoble |
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Le joueur de vielle Musée des Beaux-Arts de Nantes |
[modifier] Notes & Sources
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
- Luc Benoist, Georges de La Tour et les caravagesques au musée des beaux-arts de Nantes, article de 12 pages dans « La Revue Française de L'Élite Européenne», 1961
- Jacques Thuilier, Georges de La Tour, Flammarion, 1992
[modifier] Liens externes
- (fr) Culture française
- (fr) Trésors de l'art du monde
- (fr) 5 juillet 1972/Georges de La Tour, Le Tricheur à l’as de carreau
- (en) Georges de La Tour dans Artcyclopedia
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