David Rockefeller
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Milliardaire, ancien président de la Chase Manhattan Bank, David Rockefeller (né le 15 juin 1915) dirige l'empire de sa famille, fondé à la fin du XIXe siècle par John D. Rockefeller.
Sommaire |
[modifier] Biographie
Diplômé de l'Université de Harvard (Boston) et de l'Université de Chicago (doctorat en 1940), Rockefeller est officier à la Chase Manhattan Bank de 1946 à 1981. Il est président et officier directeur exécutif de 1969 à 1980, et continue comme président jusqu'à sa retraite en 1981.
Depuis lors il a été président du Comité de Conseil Internationale des banques. Rockefeller est également impliqué dans de nombreux autres sujets, dont des organisations culturelles et éducatives.
Rockefeller est président non-exécutif du Rockefeller Center Properties Trust and RCP Holdings. Il est président honoraire de la Société des Amériques, de la Commission Trilatérale (fondateur et président honoraire), du Council on Foreign Relations et de l'Université Rockefeller. Il est aussi président de the Rockefeller University Council, ansi que président émérite du Museum of Modern Art de New York. David Rockefeller a co-fondé le Groupe de Bilderberg en 1954 à l'Hôtel Bilderberg à Osterbeek à l'invitation du Prince Bernhard des Pays-Bas. En 1957, il acheta une partie de l'île de Saint-Barthélemy et la transforma en station balnéaire pour milliardaires.
[modifier] Rôle dans la guerre du Kippour
Selon l'écrivain F. William Engdahl, Kissinger aurait orchestré la guerre de Kippour opposant l'Israël à l'Égypte et à la Syrie en octobre 1973. C'est à cette époque où il était conseiller du président Nixon (de 1970 à 1974) qui fut protégé par David Rockefeller. Kissinger aurait mis tout en œuvre pour satisfaire les intérêts du puissant Groupe de Bilderberg, lequel avait décidé d'augmenter le prix du pétrole de 400 % en mai 1973. Il négocia une paix très favorable pour l'Égypte, qui récupéra des puits de pétrole. L'objectif principal de cette stratégie était de s'assurer que les milliards de pétrodollars des puits arabes seraient investis dans des banques de Londres et de New York. Ceci devait permettre de stabiliser le dollar qui, n'étant plus indexé sur l'étalon-or depuis 1971 (fin des Accords de Bretton Woods), était alors menacé d'une brusque dévaluation.
[modifier] Oeuvres
- Mémoires, Fallois, 12 avril 2006, 607 pages, (ISBN 2877065871)
[modifier] Sources
- La version originale de ce texte est tirée de rr0.org/ et a été rédigée en 2005 par Jérôme Beau puis publiée sous GFDL.