Consistoire central
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Le consistoire central israélite de France est une institution créée par Napoléon Ier pour administrer le culte israélite en France. Il adopta pour devise Religion et Patrie.
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[modifier] Institution
Le consistoire central fut institué par le décret impérial du 15 mars 1808 qui établit aussi sept consistoires départementaux.
Ils furent réorganisés par l'ordonnance du 25 mai 1844, puis constitués définitivement par les décrets du 29 août 1862 et du 12 septembre 1872.
À la suite de la séparation des Églises et de l'État en 1905, les communautés juives de France se sont constituées en associations cultuelles israélites et se sont regroupées au sein de l'Union des communautés juives de France en gardant la dénomination de consistoire central.
Fin 1943, le consistoire central crée le CRIF pour aider au sauvetage des Juifs de France.
[modifier] Sièges
Les consistoires israélites français se composent d'un consistoire central dont le siège est à Paris, et de consistoires départementaux dont les sièges respectifs se situaient, à l'origine, dans les villes de Paris, Strasbourg, Wintzenheim (Ht-Rhin), Metz, Nancy, Bordeaux et Marseille. Puis, furent créés au cours du XIXe siècle les consistoires de Bayonne, de Besançon, d'Épinal ,de Lille et de Lyon. Aujourd'hui, les consistoires de Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin sont toujours concordataires.
[modifier] Organisation
Chaque consistoire départemental se compose d'un grand rabbin et de quatre membres laïcs choisis dans l'assemblée des notables israélites locaux.
Le consistoire central de Paris réunit un grand rabbin de France et huit membres laïcs élus par les notables israélites des différents départements.
[modifier] Fonctions
Chaque consistoire départemental administre les bâtiments[1] et les associations religieuses locales. Il délivre aux rabbins agréés les diplômes du premier degré.
Le consistoire central se charge de la haute surveillance des intérêts et du culte israélites, et délivre aux rabbins agréés les diplômes du second degré. Il donne aussi son avis en vue de la nomination des rabbins départementaux. Il lui est accordé droit de censure sur tous les rabbins des différentes classes.
[modifier] Notes et reférences de l'article
- ↑ synagogues et autres établissements religieux.