Concertos pour violoncelle de Haydn

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Joseph Haydn a écrit plusieurs concertos pour violoncelle dont l'attribution au compositeur reste quelque peu fluctuante.

Le catalogue Hoboken de son œuvre comprend 6 concertos pour violoncelle, numéroté Hob.VIIb 1 à 5 et Hob.VIIb.g1, ce dernier étant perdu et probablement apocryphe.

Les deux seuls concertos dont l'attribution est à peu près sûre sont celui en do majeur, Hob.VIIb.1, bien que la partition ne soit pas signée, et celui en ré majeur Hob.VIIb.2. Le troisième semble être en fait un doublon du premier. Le manuscrit du quatrième concerto est signé du nom de Costanzi et est datée de 1770-1771, mais l'auteur, est en fait, inconnu.

[modifier] Concerto pour violoncelle n° 1 en do majeur Hob.VIIb.1

Il a été écrit vers 1762 pour Joseph Weigl (1740-1820) violoncelliste qui a été engagé en même temps qu'Haydn à la cour du prince Paul II Anton Esterházy.

La partition, non signé, en a été égaré jusqu'à sa redécouverte en 1961 dans des archives du musée national de Prague. Il a été authentifié grâce à un catalogue très incomplet rédigé par Haydn lui-même mais qui comportent les thèmes initiaux de certaines de ses œuvres^[1].

La première moderne en a été faite par Milos Sadlo avec l'orchestre radio-symphonique tchécoslovaque sous la direction de Charles Mackerras le 19 mai 1962, cette même formation en faisant le premier enregistrement.

L'effectif orchestral demande des violons, altos, contrebasses, deux hautbois, deux cors^[2].

Il se compose de trois mouvements et son exécution demande environ un peu plus de vingt minutes.

Moderato
Adagio
Finale - Allegro molto

[modifier] Concerto pour violoncelle n° 2 en ré majeur Hob.VIIb.2

Ecrit près de vingt ans après le précédent en 1783 pour le violoncelliste Anton Kraft (1749-1820), la partition a été attribuée un temps à ce dernier avant d'être réattribuée à Haydn après en avoir retrouvée un exemplaire autographe au début des années 1950.

Il pourrait avoir été écrit pour le mariage du Prince Nicolas I Joseph Esterházy avec la princesse Maria Liechtenstein en septembre 1783^[3].

Il se compose de trois mouvements et son exécution demande environ un peu plus de vingt minutes.