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Charles Ceccaldi-Raynaud - Wikipédia

Charles Ceccaldi-Raynaud

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Charles Ceccaldi-Raynaud
Parlementaire français
Naissance 25 juin 1925
Décès
Mandat Député 1993-1995
Sénateur 1995-2004
Début du mandat
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription Hauts-de-Seine
Groupe parlementaire RPR (1995-2002)
UMP (2002-2004)
Vème République

Charles Ceccaldi-Raynaud (né le 25 juin 1925 à Bastia) est un homme politique français. Il est le père de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, femme politique française actuelle maire de la ville de Puteaux, ville qu'il a administrée durant presque quarante ans.

Sommaire

[modifier] Biographie

L'un de ses oncles est directeur d'école à Alger. Charles Ceccaldi-Raynaud (Raynaud est le nom de son père adoptif : Louis-Paul-Clément Raynaud), qui a obtenu son bac en session spéciale au terme de trois mois de service militaire, à Fès, s'inscrit à la faculté de droit d'Alger.

Il fait ses premiers pas en politique, à 25 ans, en 1950, en demandant son adhésion à la SFIO d'Alger et est admis sans trop de problèmes.

La fédération SFIO d'Alger est installée au quatrième étage d'un immeuble, au n°4 de la rue d'Aumale, dans les locaux de Fraternité, le journal fédéral. Le fichier des adhérents est bien maigre : une centaine de noms environ. Trois pauvres sections. Ceccaldi-Raynaud, à peine arrivé, se démène comme un diable. Inscrit depuis six mois, il veut déjà être élu. A la surprise des « anciens », il demande à être désigné comme candidat à l'élection de l'Assemblée algérienne, ce qu'on lui refuse.

En présentant une thèse sur « Corporatisme et Socialisme », il obtient son doctorat en droit. Le voilà avocat stagiaire (inscrit au barreau de Paris et prête serment le 9 novembre 1949). En 1951, il abandonne le barreau pour devenir commissaire de police.

En 1952, Charles Ceccaldi-Raynaud est déjà un homme avec qui il faut compter à Alger. Il connaît bien les détours et les secrets du sérail de la SFIO. Et son poste dans la police lui donne l'occasion de découvrir d'autres secrets, tout aussi importants et utiles. Pourvu d'un emploi stable dans l'administration, il rêve d'être un responsable politique. Le titre de secrétaire fédéral lui irait, pense-t-il, comme un gant. Mais il serait trop long d'attendre que les anciens cèdent le passage. Il imagine une solution plus rapide et plus simple, compatible à la fois avec ses moyens et avec le règlement intérieur de son parti : il suffit de gonfler les effectifs de la SFIO avec des militants soigneusement choisis, de convoquer un congrès et d'y obtenir très démocratiquement la majorité des mandats.

Ceccaldi-Raynaud recrute donc à larges brassées parmi ses collègues et ses subordonnés. Parmi la colonie corse. Dans d'autres milieux aussi. En 1954, il quitte son poste de commissaire de police pour entrer au Gouvernement général, où il est nommé « chef du service de la réglementation ». Il continue, en dépit du déclenchement de ce qui va devenir la guerre d'Algérie, la préparation de sa prise de contrôle sur la fédération de la SFIO d'Alger.

Il est notamment aidé par Gonzalès, directeur des Renseignements généraux et Mosca, chef de cabinet de Jean Mairey, directeur de la Sûreté. A tous ses futurs adhérents, il explique qu'il n'est pas mauvais, quand on est fonctionnaire, d'avoir sa carte de la SFIO : « cela permet, dit-on, quelques coups de pouce au tableau d'avancement. »

Ses arguments paient. Robert Lacoste, qui est ministre résident depuis le mois de février, entend beaucoup parler au Gouvernement général de ce jeune commissaire de police dont la persuasion double les effectifs des sections.

On ne prête pas, alors, beaucoup d'attention aux remarques de certains militants qui signalent que, parmi les nouveaux adhérents, il en est un qui a été condamné, il y a peu, à cinq ans de prison… Il en faut plus pour arrêter Ceccaldi-Raynaud. Guy Mollet est à Matignon, Robert Lacoste au G.G., Charles Ceccaldi-Raynaud est secrétaire de section, puis secrétaire fédéral : le monde tourne rond.

Il arrive en région parisienne dans les années 1960 à Bondy.

En 1965, il est élu au conseil municipal de Puteaux sur la liste du maire socialiste sortant Georges Dardel. Il devient alors 4e adjoint. Il est par ailleurs secrétaire de la fédération de la SFIO des Hauts-de-Seine.

En 1969, Georges Dardel, malade, cède son fauteuil de maire à Charles Ceccaldi-Raynaud.

En 1970, une fois rétabli, Georges Dardel demande à Charles Ceccaldi-Raynaud de lui laisser reprendre le poste de maire, mais Charles Ceccaldi-Raynaud refuse.

En 1971, pour les élections municipales, Charles Ceccaldi-Raynaud n'obtient pas l'investiture du Parti socialiste, qui est accordée à la liste Dardel. Il obtient alors le soutien d'Achille Peretti, maire UDR de Neuilly-sur-Seine et un des chef du Service d'action civique (SAC), dirigée par Charles Pasqua. Dans un premier temps, il rejoint le Mouvement démocrate socialiste de France qui regroupe des socialistes qui refusent l'alliance entre le PS et le PCF.

Ce soutien serait à attribuer à une solidarité pré-existante entre Corses et par le souci de remporter les élections cantonales dans le nouveau département des Hauts-de-Seine (en 1976 et 1979, la droite ne l'emportera que d'une voix de majorité). La droite ne présente alors pas de liste contre Ceccaldi. Après une campagne marquée par de graves incidents (un colleur d'affiches de la SFIO est tué par balle par un militant de Charles Ceccaldi), la liste Ceccaldi l'emporte.

Bien des années plus tard, lors des élections législatives de 1993, Charles Ceccaldi-Raynaud est élu suppléant de Nicolas Sarkozy puis, ce dernier étant nommé ministre, il devient député. En 1995, Nicolas Sarkozy perd son poste de ministre et manifeste sa volonté de redevenir député. Charles Ceccaldi-Raynaud se fait alors prier et n'accepte de démissionner qu'en échange d'un siège de sénateur, qu'il obtient finalement à l'automne.

Charles est le père de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, qui lui a succédé au poste de maire de Puteaux en avril 2004. Il demeure maire-adjoint, conseiller général de Puteaux et président de l'Office HLM de Puteaux.

Sa gestion de la ville de Puteaux et notamment son clientélisme (chose qu'il revendique[1]) lui vaut régulièrement la critique des médias, de l'opposition et parfois de son propre camp politique dans les Hauts-de-Seine.

En 2005, Charles Ceccaldi-Raynaud a voulu reprendre le siège de maire à sa fille. Mais Joëlle Ceccaldi-Raynaud a refusé de démissionner pour permettre à son père de reprendre le poste. Depuis, le père et la fille se font la guerre et il désire se présenter face à elle lors de l'élection municipale de 2008[1].

En septembre 2006, Charles Ceccaldi-Raynaud et sa fille Joëlle Ceccaldi-Raynaud sont condamnés pour diffamation par la 14e chambre correctionnelle du tribunal de Nanterre à l'encontre de Christophe Grébert, l'auteur d'un blog [2] critique sur la gestion de la municipalité de Puteaux. Ils doivent payer une amende de 2 500 euros chacun, ainsi que 3 000 euros de dommages et intérêts pour avoir insinué que leur opposant avait des « penchants pédophiles ».

En juillet 2007, Charles Ceccaldi-Raynaud est mis en examen pour « favoritisme, recel d'abus de biens sociaux et corruption passive » pour sa gestion du Syndicat mixte de chauffage urbain de La Défense (SICUDEF), notamment aux sociétés prestataires de services Climadef et Enerpart, dans la période de 2001 à 2003[3].

[modifier] Anciens mandats politiques

[modifier] Mandats politiques actuels

[modifier] Références

  1. ab (fr) Charles Ceccaldi-Raynaud : « Mon système a été mieux organisé qu'ailleurs »
  2. (fr) MonPuteaux.com
  3. (fr) « L'ancien maire de Puteaux mis en examen pour "favoritisme, recel d'abus de biens sociaux" », dépêche d'Associated Press (AP) du 6 août 2007


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