See also ebooksgratis.com: no banners, no cookies, totally FREE.

CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
Champtoceaux - Wikipédia

Champtoceaux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Champtoceaux
Carte de localisation de Champtoceaux
Pays France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Arrondissement de Cholet
Canton Canton de Champtoceaux
Code Insee 49069
Code postal 49270
Maire
Mandat en cours
Jean-Yves Bourgeais
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes du Canton de Champtoceaux
Latitude
Longitude
47° 20′ 16″ Nord
         1° 15′ 56″ Ouest
/ 47.3377777778, -1.26555555556
Altitude 2 m (mini) – 86 m (maxi)
Superficie 15,54 km²
Population sans
doubles comptes
1 748 hab.
(1999)
Densité 112 hab./km²

Champtoceaux (de Castrum Sellense en latin) est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire. Les habitants sont les castrocelsiens.

Drapeau de l'Anjou flottant sur les hauteurs de Champtoceaux
Drapeau de l'Anjou flottant sur les hauteurs de Champtoceaux

Sommaire

[modifier] Géographie

La Loire et l’île Neuve vues depuis le Champalud
La Loire et l’île Neuve vues depuis le Champalud

Situé sur la rive sud de la Loire, Champtoceaux se trouve à une cinquantaine de kilomètres en aval d’Angers et à une trentaine de kilomètres en amont de Nantes. Cette commune est voisine des villes d’Oudon (de l’autre côté de la Loire), de La Varenne, de Drain et de Saint-Sauveur-de-Landemont.

C’est un petit village qui surplombe la Loire de plusieurs dizaines de mètres.

[modifier] Histoire

Champtoceaux, anciennement Châteauceaux, fut l'une des plus importantes forteresses médiévales, avant-garde du pays de France et de l'Anjou durant la guerre de Cent Ans, fièrement dressée sur le coteau, face au duché de Bretagne, allié de l'Angleterre. Champtoceaux faisait autrefois partie des marches de Bretagne-Anjou et de l'évêché de Nantes sous l'Ancien Régime. Un éperon rocheux domine la Loire de 70 mètres : tout ici est réuni pour assurer défense militaire et courant commercial.

[modifier] Préhistoire et Antiquité

L’existence de Champtoceaux ou Châteauceaux remonte à l'âge de pierre, comme en témoignent les pierres taillées et polies retrouvées dans le sol. Un oppidum de 8 hectares, "Castrum Sellense", s'y établit, mentionné parmi les 25 principaux castra de Gaule par Grégoire de Tours. En bas, le port, "Portus selus" assure le transport des marchandises.

[modifier] Moyen Âge

Vers 560, le duc Austrapius est sacré évêque à Châteauceaux, qui devient donc le siège d'un évêché détaché du diocèse de Poitiers de façon éphémère[1].

Au VIIIe siècle, le roi Pépin le Bref y rejoint sa femme Bertrade pour les fêtes de Pâques et reçoit les ambassadeurs d'Almanzor, calife de Bagdad.

Entrée de la forteresse angevine de Foulque Nerra à Champtoceaux
Entrée de la forteresse angevine de Foulque Nerra à Champtoceaux

Châteauceaux qui, jusqu'en 942, dépendait du Poitou, passe entre les mains d'Alain Barbetorte, duc de Bretagne ; à sa mort, sa femme se remarie avec le comte d'Anjou et Champtoceaux devient l'enjeu de rivalités politiques. Néanmoins, la paroisse reste dépendante du diocèse de Nantes. En 988, Foulque Nerra, comte d'Anjou autorise la construction de la forteresse de Châteauceaux, peut-être la plus formidable sur la Loire, et rétablit le péage.
Couvrant 30 hectares, entièrement entourée de remparts, elle se compose de 3 parties : la ville dont on voit encore les deux tours d'entrée et le prieuré Saint-Jean ; le bayle ou la basse-cour pour loger les écuries, le matériel de guerre... et le château fort avec son pont-levis à double battant, ses deux donjons, le logis seigneurial, la chapelle Saint-Pierre, le puits, la cave voûtée.

Forteresse aux limites des marches de l'Anjou et de la Bretagne, entre l'enclume française et le marteau breton, Châteauceaux est assiégé :

La guerre de succession de Bretagne opposa de 1341 à 1365 les Penthièvre et les Monfort qui se disputaient la couronne ducale. Après la bataille d'Auray et le traité de Guérande (1365), Jean de Monfort est reconnu comme seul duc légitime.
Ayant pour but la récupération du duché de Bretagne pour son fils Olivier, en 1420, la veuve de Jean de Penthièvre, Marguerite de Clisson, dame de Châteauceaux, attire le duc Jean V de Montfort dans un guet-apens. Ce dernier est fait prisonnier puis séquestré dans le donjon du château. Libéré par les Anglais alliés aux Bretons, le duc ordonne d'"araser tout [...] jusqu'à pleine terre" avec interdiction de rebâtir à l'intérieur de l'enceinte. Les habitants ont trois jours pour déguerpir. Il faut 10 ans de taxes imposées aux Nantais pour anéantir le beau château. Plus fort que la démolition de la Bastille, Jean V voulait qu'on arrache jusque dans leurs fondations, les murs de sa prison.

La ville de Champtoceaux est donc une "ville déplacée".

[modifier] De la fin du Moyen Âge à la guerre de Vendée

Châteauceaux ne joue alors plus aucun rôle politique. Un bourg s'est reconstruit aux portes de l'ancienne ville. La seigneurie passe aux mains du Grand Condé qui essaie sans succès, de la rattacher au comté de Nantes. Lors de la Révolution, les deux tiers des hommes prennent part à la guerre de Vendée sous les ordres de Bonchamps ; en 1794 la population subit trois passages des colonnes infernales, 193 personnes périssent, l'église et les habitations sont incendiées.

[modifier] Du XIXe au XXIe siècles

Au XIXe siècle, la marine est florissante et le Port Hamelin, devenu La Patache, emploie 150 bateliers.
La meunerie, avec ses 11 moulins à vent, emploie 65 personnes. À la mort du dernier des Condé, en 1830, la ville est léguée au duc d'Aumale, quatrième fils de Louis-Philippe. Le vainqueur d'Abd El-Kader vient visiter sa ville en bateau.

Le moulin pendu
Le moulin pendu

Les ruines du château fort sont maintenant le but d'une promenade évocatrice de son passé médiéval. Ce site imposant est en cours d'aménagement. Le moulin pendu, avec ses deux arches ogivales, veille sur la Loire.

Champtoceaux s'enorgueillit de son site classé, le Champalud, superbe panorama sur la Loire, prolongé par le parc de la Cédraie et la Coulée de la Luce.

[modifier] Transport

Individuel : Le village est desservi par la RN23 (jusqu'à Oudon) et l'A11 (jusqu'à Ancenis) et la route touristique du vignoble (la Divatte).

Collectif : Gare à Oudon (4 km) ou à Ancenis (10 km)

[modifier] Jumelages

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 Jean-Yves Bourgeais
Alain Levoyer
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[2])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
1100 1169 1252 1384 1524 1748
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Économie

Entreprises et sièges sociaux :

  • Insudiet
  • LTC

[modifier] Lieux et monuments

  • Le Champalud
  • La Cédraie
  • Le Coulée de la Luce
  • Le Port du Moulin (anciennement "Le Cul du Moulin"), emplacement d'un moulin pendu sur la Loire
  • Les ruines de la citadelle

[modifier] Le château fort de la Brelaudière

Le château fort de la Brelaudière, sur les terres de la Brelaudière, donné par Saint-Louis à une famille noble d'Anjou, qui y fait ériger le château fort au XIIIe siècle, Joachim du Bellay y séjourna. Le château appartient, jusqu'à la Révolution, à la même famille, les Tounus des Gonnets, seigneurs de la Brelaudière à Champtoceaux et de l'Herbaudière à Villedieu-la-Blouère. Il devient un quartier général des Vendéens durant les Guerres de Vendée. Il est brulé et, en partie, détruit par les colonnes infernales en 1793. Il est alors confisqué, puis vendu en 1794. En 1817, il est rendu à la même famille. Depuis, il appartint au docteur Roy, maire de Champtoceaux au milieu du XIXe siècle ; puis à sa fille la comtesse Dessus, ainsi qu'à sa fille Mme Joseph Écomard, de Sainte-Pazanne. Il appartient toujours à la famille, et Hélène Courtois de Beaupréau est l'actuelle propriétaire.

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes



[modifier] Sources

[modifier] Notes

  1. Robert Favreau, in Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, Éditions Gérard Tisserand, 2001, ISBN 2-84494-084-6, p 126
  2. Champtoceaux sur le site de l'Insee


aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -