Projet:Bouillet/OCR/N/NY

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• NYANZA, grand lac de l'Afrique, l'une des sources du Nil, entre 32°-34» long. E. et 0°-3° lat. S., exploré en 1862 par Speke et Grant, qui l'ont nommé Victoria-Nyansa, V. LOUTA-NZIGHÉ.
• NYBORG, v. forte et port de Danemark, dans l'île de Fyen.surle grand Belt, à 31 kil. S. E. d'Odensée; iOOOh. Eau-de-vie de grains. Patrie de Christian II. C'est à Nyborg que les navires payaient le droit de passe pour traverser le Belt, droit auj. aboli.
• NYDER (J.), dominicain allemand du xv« s., m. en 1438, réussit quelque temps par ses prédications a entraver la propagation des doctrines des Hussites en Franconie, mais, ayant fait de vains efforts pour ramener la secte des Taborites, il dirigea contre eux une expédition armée qui ensanglanta la Bohême. Il a laissé, entre autres écrits, Formicarium seu Dia-logus ad vilam christianam exemplo formica; incita-livus, Paris, 1519 :ce n'est guère qu'un amas de contes sur les revenants, sur la divination, etc.
• NYK.OEPING, v.de la Suède propre, cb.-l. dugouvt de Nykœping, sur un golfe delà mer Baltique, à 90k. S. O. de Stockholm; 3000 hab. Fer,cuivre, planches, machines. — Le gouvt de N., situé dans le S. E. de !a Suède propre, a été presque tout entier formé de ïaSudermaniejilalOOt.sur 100, et IlOOOOh.
• NYLAND, prov. de la Russie d'Europe (Finlande), à l'E. de la prov. d'àbo, sur le golfe de Finlande; 200 000 hab. ; ch.-l., Helsingfors.
• NYMPHES, Nymphœ, déesses des eaux, particulièrement des eaux douces. On distinguait parmi elles les Naïades, les Néréides, les Océanides, etc. Le nom de nymphes fut dans la suite étendu à un

grand nombre de divinités secondaires, aux_Oréades(. aux Dryades, aux Napées (F. ces noms). Qa regardait les nymphes non comme immortelles, niais comme vivant plusieurs milliers d'années; on les représentait toujours jeunes et belles, nues ou demi-nues, accoudées près des eaux qu'elles versaient de leur urne ou dansjntjprès des Satyres. On leur offrait du miel, du lait, des fruits, de l'huile, quelquefois des chèvres.

• NYMPHIDIUS SABINTJS, affranchi, fils d'un esclave, se prétendait fils de Calîgula. il devint préfet de Rome sous Néron et essaya même de se faire proclamer empereur, mais il fut tué par les Prétoriens, en 68 de J.-C.
• NYON, Nwiodunum, Noviomagus, Colonia eques-tris, en allemand Neus, v. de Suisse (Vaud), sur le-lac de Genève, au pied d'une colline, à 31 k. S. O. de Lausanne, et à 19 N. de Genève; 2500 hab. Papeterie, poterie, antiquités.
• NYONS, Noviomagus, ch.-I. d'arr. (DrÔme), sur l'Aigues, à 90 kil. S. S. E. de Valence ; 3653 n- Tril)-de 1" inst. Savon, lainages, tanneries, hoiiille. Antiquités, beau pont romain.
• NYSA, lieu célèbre dans la mythologie cpmme résidence favorite de Baechus (Dio-nysus) ; on en a fait tantôt une montagne, tantôt une ville, tantôt uneîle ;. on le place en Ethiopie, en Arabie, mais leplus souvent dans l'Inde. Il y a eu en effet une vilfede Nysa dans l'Inde, sur le Copiés, près de son confluent avec l'Indus ; on la nomme, auj. Nagar..
• NYSSE, Nyssa, v. de Cappadoce, près de l'Halys, à l'O. de Mazaca. S. Grégoire (deNysse) en fut évoque.
• NYSTADT, v. de Kiiijsie (Finlande), sur le golfe de Botnie, à 60 kil. N. O. d'Abo: 2(30Û h.— Bâtie en 1617. Célèbre par la paix qui y fut conclue en ,1721 entre la Russie et la Suèdej, celle-ci y cédait la. Livonie, l'Esthonie, l'Ingrie et la Carèlie. ÎSystadt a été bombardée en 1855 par les Anglais.
• HYSTEN (P. Hubert), médecin, né à Liège en 1771, m. à Paris en 1818, se distingua par de belles expériences électro-médicales, fut chargé de; plusieurs missions par le gouvernement français, et devint médecin de l'Hospice, des Enfants. On lui doi| un Nouveau dictionnaire de médecine, chirurgie, botanique? publié pour lai™ fois à Paris en 1810, souvent réimprimé et fort augmenté. Il avait précédemment fait paraître des Expériences sur les organes musculaires de l'homme et des animaux & sang rouge, 1803.