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Projet:Bouillet/OCR/E/EC - Wikipédia

Projet:Bouillet/OCR/E/EC

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[modifier] EC

ECHE — 579 — ECHO
  • ECBATANE, auj. Hamadan? grande v. de l'Asie ancienne, capit. delà Médie, vers le centre, au pied du mont Oronte (Elvend), au S. 0. de la mer Caspienne et au N. E. de Babylone, avait 250 stades de circuit et était entourée de 7 murailles s'élevant les unes au-dessus des autres. On y admirait un temple magnifique de Mithra ou du Soleil. Elle fut, selon les historiens grecs, bâtie vers 705 av. J.-C, parDé-jocès; selon la Bible, vers l'an 600 par Arphaxad (Phraorte), roi des Mèdes, contemporain de Nabu-chodonosor. En 561, cette ville, où régnait alors Astyage, tomba au pouvoir de Cyrus, et elle ne fut bientôt plus qu'une capitale secondaire : les rois de Perse venaient y passer l'été. Darius vaincu s'y réfugia à la suite de la bat. d'Arbèles (331); mais Alexandre y arriva bientôt après, et le força de s'en éloigner ; ïe conquérant y trouva d'immenses richesses. Par-ménion fut mis à mort à Ecbatane; Éphestion y mourut. La ruine de cette ville commença sous les Séleucides, qui la dépouillèrent de toutes ses richesses et détruisirent ses principaux monuments. Auj. il n'en reste que des débris informes; on n'est même pas d'accord sur son emplacement.Il y avait dans la Perside une autre Ecbatane, dite Hcbatana Magorum, parce qu'elle renfermait un collège de Mages. C'est auj. Gherden.
  • ECCELIN I, surnommé le Bègue, seigneur de Ro-mano, est le chef d'une maison qui posséda de grands biens dans la Marche Trévisane, et qui joua un rôle important aux xne et xin« siècles, pendant les guerres des Guelfes et des Gibelins. Après avoir accompagné en 1147 Conrad III dans une croisade et s'y être signalé par ses exploits, il obtint le souverain pouvoir dans Vicence, qu'on croit être sa patrie. Il entra dans la ligue Lombarde, et combattit Frédéric Barbe-rousse, puis fit allianceavec ce prince, 1175, et mourut vers 1180.— E. n, le Moine, son fils, lui succéda à Vicence. Chassé par la faction des Guelfes (1194), Use mit à la tête des Gibelins, s'allia avec ceux de Vérone et de Padoue, combattit à outrance les Guelfes, à la tête desquels était le marquis d'Esté, et finit par rentrer dans Vicence avec le secours de l'empereur Othon IV, qui lui donna le titre de vicaire impérial. Il partagea en 1215 ses États entre ses enfants, et se retira dans un cloître, ce qui le fit surnommer le Moine. Il mourut en 1235. — E. ni, le Féroce, fils du préc, lui succéda en 1215, se mit à la tête des Gibelins, s'allia avec l'empereur Frédéric II, s'empara du pouvoir à Vérone, à Vicence, à Padoue, à Bres-cia, et commit dans les villes soumises à ses lois des cruautés qui surpassent l'imagination. Le pape Alexandre IV prêcha en 1256 contre ce tyran une croisade dans laquelle entrèrent les Guelfes, et à la tête de laquelle se mit le marquis d'Esté. Après «voir quelque temps résisté, Eccelm finit par succomber et fut blessé mortellement au pont de Cassano en 1259. Après sa chute, Albéric son frère, qui régnait à Trévise, fut mis à mort avec toute sa famille.
  • ECCLÉSIASTE (1'), I'ecclésiatique, livres de la Bible. V. ces mots au Dict. univ. des Sciences.

[modifier] ECH

  • ÉCHANSON, officier chargé de verser à boire au roi. V. ce mot au Dict. univ. des Sciences.
  • ÉCHARD (dom Jacques), érudit français', né à Rouen en 1644, mort à Paris en 1724* On doit à ce dominicain un ouvrage fort estimé : Scriptores ordinis Préedicatorum recensiti, notisque historicis et criticis illustrati, Paris, 1719-21, 2 vol. in-fol.
  • ÉCHARD (Laurent), historien anglais, né en 1671, mort en 1730. On a de lui : Histoire romaine, 1699; Histoire ecclésiastique jusqu'à Constantin, 1702; Histoire d'Angleterre depuis l'invasion de J. César jusqu'à la fin du règne de Jacques I, 1707, et un Dictionnaire géographique, publié sous le titre de The Gazetteer, qui a servi de modèle à celui de Vosgien.
  • ECHELLENSIS (abraham). F. Abraham.
  • ÉCHELLES (les), ch.-l. de cant. (Savoie), arr. de Chambéry, sur les confins des Etats sardes, à 19 k.S. O. de Chambéry; 1200 h. Elle est partagée par la Guiers en deux parties, dont, avant 1860, l'une appartenait à la Sardaigne et l'autre à la France (Isère) Ce lieu ne pouvait communiquer jadis avec Chambéry qu'en escaladant à l'aide d'échelles un rocher qui l'en séparait; d'où son nom : en 1670, Charles-Emmanuel. II y fit percer une route.
  • échelles du levant (les). On nomme ainsi les ports marchands de la Méditerranée orientale, soumis à la domination ottomane et dans lesquels les Européens ont des comptoirs. Les principaux sont : Constanti-nople, Salonique, Smyrne, Alep, Beyrouth, Chypre, Alexandrie, etc. — On dit aussi quelquefois les Échelles de Barbarie en parlant des ports de l'Afrique septentr.— Cette expression doit son origine aux échelles ou degrés appuyés sur les môles des ports de ces places et au bas desquels les vaisseaux viennent décharger les passagers et les marchandises.
  • ECHENOZ-LA-MELINE, vge de la Haute-Saône, à3 k. de Vesoul; 900 h. Vastes grottes oùl'on trouve des ossements fossiles.
  • ÉCHEVIN, en latin scabinus (du vieux mot allemand scheben, juge, savant, ou deskafen, constituer, ordonner), titre d'un officier public au moyen âge. Marculfe, qui écrivait vers 660, fait le premier mention des échevins comme assesseurs du comte et de sonviguier ou lieutenant dans le jugement des causes. Sous les Carlovingiens, on voit les échevins rendre la justice dans les plaids ou assemblées publiques; ils sont élus par les notables des villes, confirmés par le roi et soumis à l'inspection des commissaires royaux (missidominici). A partir delà 3" race, ils ne sont plus que des officiers de justice seigneuriale, choisis et nommés par les grands feudatai-res; une partie même de leurs fonctions judiciaires passa entre les mains des baillis, et dans beaucoup d'endroits les échevins ne furent plus que des officiers municipaux , conseillers du maire. Les échevins de Paris étaient les assesseurs duprévôt des marchands et siégeaient avec lui à l'hôtel de ville. La révolution de 1789 abolit les échevins et transporta leurs attributions aux maires et aux conseils municipaux.
  • ECHEDNA (mot grec qui signifie vipère), monstre fabuleux, moitié femme et moitié serpent, produit par Chrysaor, issu lui-même du sang de Méduse. Du commerce de ce monstre avec Typhon naquirent Cerbère, l'Hydre de Lerne, la Chimère de Belléro-phon, le Sphmx de Thèbes, le lion de Némée etplu-sieurs autres monstres.
  • ÉCHINADES, auj. Curgolaires, îles de l'Adriatique, sur la côte de l'Acamanie, àl'E.de Céphallénie, vis-à-visde l'embouch. del'Achéloûs. Elles sont presque inhabitées. Il y en avait 9 suivant Pline, et 5 suivant Ovide. Un bras du fleuve Achélous s'étant desséché, plusieurs des îles Echinades se joignirent au continent. Selon la Fable, les Echinades étaient d'anciennes nymphes qui furent transformées en îles pour s'être attiré le courroux d'Achéloùs. Le nom de ces îles paraît venir du grand nombre des hérissons (ekhinos, en grec) qu'on y trouve.
  • ÉCHIQUIER (Cour de l'J, cour de justice en Angleterre qu'on croit avoir été introduite par Guillaume le Conquérant, est chargée d'administrer les revenus de la couronne et de juger tous les cas litigieux nés de la perception des impôts. Son nom vient, dit-on, du tapis dont on couvrait jadis la table de travail, tapis sur lequel étaient figurés plusieurs compartiments qui représentaient un échiquier et qui servaient à faire les comptes. Cette institution paraît avoir existé en Normandie avant la conquête de l'Angleterre.
  • ÉCHO, nymphe de la suite de Junon, fille de l'Air et de la Terre, servit Jupiter dans ses amours en amusant la déesse par de longs discours lorsque le dieu était avec une de ses maîtresses. Junon, s'en étant aperçue, l'en punit en la condamnant à ne plus parler sans qu'on l'interrogeât, et à ne répondre qu'en répétant les derniers mots des questions qu'on lui ferait. La nymphe Écho s'éprit du beau Narcisse, mais elle en fut dédaignée et se laissa mourir de désespoir. Elle fut métamorphosée en rocher.
ÈCLE                     — 580 —                      ÉCOS.
  • ECIJA, Âsligis, puis Colonia Augusta Firma, V. d'Espagne (Séville), sur le Xénil, à 90 kil. N. E. de Séville ; 25000 h. Place ornée de portiques ; jolie promenade. Chaleur brûlante, qui a fait nommer cette ville le Poêle de l'Espagne. Beaucoup d'industrie.
  • ECKART (H.), dit Maître Eckart, dominicain, né vers 1260, probablement à Strasbourg, enseigna la théologie à Paris, à Strasbourg, à Francfort, à Cologne, et fut élu par son ordre prieur de la province d'Allemagne. Ayant répandu une doctrine mystique fort analogue au panthéisme des Alexandrins, il fut destitué en 1326 des fonctions de prieur par un chapitre généralde son ordre et futcondamné par Jean XXII en 1329. Il venait de mourir peu auparavant. Ses ouvrages, parmi lesquels on remarque un traité De duodecim ineffabilibus bonis et gratiis} étaient restés manuscrits jusqu'à nos jours; P. Pfeiffer les a publiés àLeipsick, 1858.—V. eckhard.
  • ECK.ARTSHAUSEN (Cb. d'), écrivain allemand, né au château d'Haimbhausen en Bavière, 1752, m. à Munich en 1803, était fils naturel du comte Charles d'Haimbhausen, par la protection duquel il fut nommé conseiller aulique, puis censeur delà l'brairie, 1780, et enfin conservateur des archives de Ëavière, 1784. II a publié un grand nombre d'écrits : les plus connus sont un traité de la Création et un petit livre de théologie mystique intitulé : Dieu est l'amour le plus pur, 1790. Cet ouvrage, qui sous une forme chrétienne cache un pur déisme, eut un grand succès en Allemagne; il a été traduit dans presque toutes les langues, notamment en franc.par Stassart.
  • ECICEREN. V. eeckeren.
  • ECK.ERNFOERDE, v. du Sleswig, à 15 k. S. E. de Sleswig, sur la Baltique; 4900 h. Port, chantiers de construction. Commerce actif. Hôtel des Invalides, maison d'éducation pour les enfants d'anc militaires.
  • ECKHARD (J. George), historien, né en 1674 dans le duché de Brunswick, mort en 1730, fut professeur d'histoire à Helmstaîdt, puis bibliothécaire à Hanovre, quitta secrètement cette dernière ville, abjura le Luthéranisme àCologne et obtint àWûrtzbourg, par le crédit du pape, les charges de conseiller épiscopal, d'historiographe, de bibliothécaire. On a de lui entre autres ouvrages : Leges Francorum et Ripnariorum, Francfort, 1720; Origines Habsburgo-Austriaca:, 1721 ; Historia genealogica principum Saxonix superioris, 1722; Corpus historia: medii sévi, a tempore Caroli Magni usque ad finem sireuli XV, 1723; Commentant de rébus Francix orientalis, 1729; De Origine Gerinanorum, migrationibus ae rébus gestis, 1750. On lui doit en outre des recherches étymologiques et la publication des Collectanea etymolâgica, de Leibnitz.
  • ECKHEL (Joseph Hilaire), antiquaire, de l'ordre des Jésuites, né en 1737 à Euserfeld (Autriche super.), mort en 1798, était directeur du cabinet des médailles de Vienne, et professeur d'antiquités. Il embrassa toutes les parties de la numismatique, et publia un grand traité De Doctrina nummarum, en 8 v. in-4, Vienne, 1792-1798. Les médailles y sont distribuées dans l'ordre des villes qui les ont fait frapper.
  • ECK.MUHL, vge de Bavière, cercle delà Regen, sur la Grande-Laber, à 19 kil. S. de Ratisbonne. Grande victoire de Napoléon sur les Autrichiens, 22 avril 1809 : Davout, qui s'y était signalé, reçut eu récompense le titre de prince d'Eckmùhl.
  • ECLECTIQUES (du mot grec eldego, choisir). On nomma d'abord ainsi les philosophes d'Alexandrie qui, pour se composer un système, avaient choisi dans chacune des sectes de philosophes grecs ce qui Jour paraissait le plus sage. Potamon et Ammonius Saccas furent les premiers (au ir= siècle de J.-C). Cette secte, qui s'attacha surtout à la conciliation de Platon et d'Aristote, donna bientôt naissance au nouveau platonisme, avec lequel on la confond ordinairement, et dont Plotin est le principal représentant. –On a depuis étendu le nom à'Éclectiques à tous ceux qui, dans une science quelconque, ont tenté de fondre ou de concilier les divers systèmes.
  • ÉCLUSE (L'), fort de France (Ain), à 27 k. S. O. de Gex, commande la"route de Genève à Lyon, mais est dominé par les mont, qui l'avoisinent, Ce fort, qui appartenait jadis aux ducs de Savoie, fut cédé à la France en 1601 ; il fut plusieurs fois pris et repris par les Autrichiens et les Françaisen 1814 et 1816, et en partie détruit par les Autrichiens.
  • écluse (L'), poste militaire dans les Pyrénées orient., près du col de Perthus, à 15 kil. de Céret. — Il y a en France un grand nombre d'autres lieux qui portent ce nom : un des principaux est dans le dép. du Nord, cant. d'Arleux; 1666 hab.
  • écluse (L'), Sluys, v. et port de Hollande (Zélande), à 25 k. S. de Middelbourg, sur la mer au Nord; 2000 h. Les Anglais y défirent la flotte française en 1340. Les Français prirent lav. en 1647 et 1794.
  • ÉCLUSE (L'), Clusius, botaniste. V. lécluse.
  • ECNOME, auj. monte di Licata ou Monteserrato, mont, et promont, de Sicile, sûr la côte S., célèbre par la vict. navale que Régulus et Manlius Vulso remportèrent près de là sur les Carthaginois, 257 av. J.-C.

[modifier] ECO

  • ÊCOLAMPADE. V. œcolampade.
  • ÉCOLES CHRÉTIENNES (Frères des), religieux non ecclésiastiques, institués à Reims en 1681 par J. B. de La Salle, chanoine de cette ville, pour enseigner gratuitement aux enfants du peuple les éléments de la religion et de l'instruction primaire. Cet ordre fut approuvé en 1724 par Benoît XIII. Il a pris en peu de temps une très-grande extension, surtout en France, où réside le supérieur générai. Les Frères portent une grande robe de bure noire:et un chapeau à cornes; ils doivent vivre dans le silence et la retraite, tout entiers à leur vocation. Ils ne peuvent être détachés au nombre de moins de trois. On les désigne souvent sous le seul nom de Frères. Cet ordre, qui survécut seul en France à la suppression des autres ordres religiettx, fut autorisé a rouvrir ses écoles aussitôt après le Concordat ; le décret du 17 mars 1808, qui fonda l'Université, lui donna en même temps une existence légale. Il n'a cessé depuis de rendre les plus grands services à l'instruction primaire, V. LA SALLE et SAINT-YON.
  • ECOMMOY, ch.-l, de c (Sarthe), à 22 k. S. E. du Mans; 3600 h. Station de chemin de fer.
  • ÉCORCHEURS. On appelait ainsi des bandes d'aventuriers qui au xv siècle désolaient use partie de l'Europe de concert avec les Pastoureaux, hsMail-lolihs, les Routiers, les Cabochiens, etc. Les Écor-cheurs exercèrent principalement leurs ravages dans le Hainaut, en 1437, lors de la révolte des Pays-Bas contre le duc de Bourgogne. On parvint à les enrôler dans l'armée française; les meilleurs capitaines ne craignirent pas' de se mettre à leur tète : Vil-landras, Chabannes, le bâtard d'Armagnac, sont les plus connus de leurs chefs. Il en périt un grand nombre à la bataille de St-Jacques, contre les Suisses, 1444. Ils disparurent après l'expulsion des Anglais. On les nomma Écorcheurs, soit parce qu'ils dépouillaient leurs captifs jusqu'à la chemise, soit parce que plusieurs d'entre eux avaient exercé la profession de boucher ou d'écoroheur de bêtes.
  • ECOS, ch.-l. de c (Eure), à 19 k. S. É. des Ande-lysj 522 h. Bureau d'enregistrement.
  • ECOSSE, en anglais Scotland, Caledonia chez les anc, un des trois roy. unis qui forment l'Empire britannique, et l'un des deux roy. compris dans l'île de Grande-Bretagne, occupe toute la partie septent, de cette île et est situé entre 54° 39' et 58" 37' lat. N. Elle est séparée de l'Angleterre par une ligne allant du N. E. au S. O., depuis l'emb. de la Tweed jusqu'à celle du Sark, dans le golfe de Solway. L'Ë-cossea 400 k. du N. au S., et 245 env. de l'E. àl'O., dans sa plus grande largeur. Un grand nombre d'îles l'entourent et en dépendent, savoir : les trois archipels des îles Hébrides, Orcâdos et Shetland; les îles
ECOS — 581 — ËCOS

*Skye, Ram, Coll, Tirée, MuU, Lay, Jura, Bute, Ar-ran, etc. Sa pop. s'élève à 3000000. Capit., Edimbourg. L'Ecosse se divise en 33 comtés, savoir :

  • Comtés. Capitales.
  • Au N,, Orkney ou Orca-
  • des, Kirkwall.
  • Caithness, Wick.
  • Sutherland, Dornoch.
  • Ross, Tain.
  • Cromarty, Cromarty.
  • Inverness, Inverness.
  • Au milieu, Argile, Inverary.
  • Bute, Rothsay.
  • Nairn, Nairn.
  • Elgin ou Mur-
  • ray, Elgin.
  • Banff, Banff.
  • Aberdeen, New-Aberdeen.
  • Mearns ou Kin-
  • cardine, Stonehaven.
  • Angus ou For-
  • far, Forfar,
  • Perth, Perth.
  • Fife, Cupar.
  • Kinross, Kinross.
  • Clackmannan, Clackmannan.
  • Stirling, Stirling.
  • Dumbarton, Dumbarton.
  • Au S., Edimbourg ou
  • Mid-Lothian, Edimbourg.
  • Linlithgow ou
  • "West-Lothian, Linlithgow.
  • Haddington ou
  • East-Lothian, Haddington.
  • Berwick, Greenlaw.
  • Renfrew, Renfrew.
  • Ayr, Ayr.
  • Wigton, "Wigton.
  • Lanark, Lanark.
  • Peebles, Peebles.
  • Selkirk, Selkirk.
  • Roxburgh, Jedburgh-
  • Dumfries, Dumfries.
  • Kirkcudbright, Kirkcudbright.
  • Au N., l'Ecosse est hérissée de montagnes stériles et couvertes de bruyères; au S., elle s'étend en plaines fertiles et labourables; ce qui fait diviser le pays en hautes terres (highlands) et basses terres (lowlands). Le centre est traversé de l'O. à l'E. par la chaîne des monts Grampians. Toute la côte occid. se compose de nombreuses presqu'îles, les eaux de l'Océan ayant pénétré fort avant sur tous les points et ne s'étant arrêtées qu'au pied des montagnes. De là un grand nombre de golfes, dont les plus remarquables sont : le golfe de Solway et de Clyde, les baies de Wigton et de Luce. Sur la côte orient, on trouve aussi la baie de Sinclair, les golfes de Dornoch, Cromarty et Murray, la baie de St-Andrews et le golfe de Forth. L'Ecosse a beaucoup de riv. ; les principales sont : la Spey, laDee, l'Esk, le Tay, le Forth, la Clyde, la Tweed, l'Aman et le Liddal. Les lacs, dits lochs, sont nombreux. Un grand canal, le C. Calédonien, fait communiquer les deux mers. De nombreux chemins de fer sillonnent le pays en tous sens. On trouve dans les montagnes des mines de plomb, de fer, d'antimoine et de houille, de riches carrières de marbre, des agates, du cristal de roche. L'agriculture est très-avancée ;les prairies et le flanc des montagnes offrent de nombreux pâturages qui nourrissent beaucoup de troupeaux, particulièrement des moutons à laine très-fine. L'industrie est très-florissante, principalement dans les basses terres. L'instruction est égalementfort développée en Ecosse; on y compte 4 universités renommées, celles d'Edimbourg, de Glasgow, de St-Andrews etd'Aberdeen. Les hab. parlent trois sortes de langues, l'anglais, le dialecte écossais (anglo-saxon), et la langue erse ougaélique. Ils professent la religion presbytérienne.
  • L'Ecossais est plus simple, plus ouvert et plus com-municatif que l'Anglais; ii est fier de sa race, cordial pour l'étranger, brave, persévérant et fidèle. Les highlanders se distinguent par un costume particulier : longtemps ils n'eurent d'autre vêtement qu'un plaid, serré autour de la taille par une ceinture de cuir; ils portent auj. une sorte de jaquette qui va de la ceinture aux genoux (les jambes restent nues), un gilet et une veste, le tout en tartan.
  • Histoire. Les premiers habitants de l'Ecosse appartinrent sans doute à la race celtique. Les Romains n'étendirent leurs conquêtes que dans la partie méridionale de l'Ecosse actuelle, alors habitée par les Calédoniens. Agricola (vers l'an 80 de J.-C.) repoussa les indigènes jusqu'aux golfes de Forth et de Clyde; Adrien les contint par une muraille qui allait de la Tyne au golfe de Solway (120). Vingt ans plus tard, sous Antonin, on construisit plus au N. une autre muraille; en 207, Septime Sévère construisit un nouveau mur encore plus au N. qui joignit le Forth à la Clyde. Les Scots, qui sortaient d'Irlande, etlesPictes, peuple d'origine gothique, vinrent ensuite occuper l'Ecosse septentr. Ces peuples firent des incursions dans le N. de la Bretagne, d'abord contre les Romains, puis, après le départ de ceux-ci, contre les Bretons. Au ixe siècle (833) Kenneth II Macalpin réunit sur sa tête les deux couronnes des Pietés et des Scots, et devint ainsi véritablement le premier roi de l'Ecosse. Les historiens écossais comptent avant ce prince 66 rois, dont le premier, nommé Fergus, aurait régné vers 350 ans av. J.-C; mais l'existence de ces rois est fabuleuse jusqu'à Fergus II, qui monta sur le trône 410 ans après J.-C. Le Christianisme pénétra en Ecosse dès le VT siècle. Au XIe, sous le règne de Malcolm III (1047-1093), qui avait épousé une princesse saxonne, beaucoup de Saxons, fuyant la domination de Guillaume le Conquérant, se retirèrent en Ecosse; ils adoucirent les mœurs encore sauvages des habitants. L'an 1286, à la mort d'Alexandre III, l'antique race des rois d'Ecosse s'éteignit, et après diverses révolutions, pendant lesquelles les Bruce, les Bailleul et les Stuart se disputèrent la couronne, ces derniers finirent par triompher(1370). Pendant ces querelles intérieures , les Anglais tentèrent plusieurs fois de réunir l'Ecosse à leur empire ; mais la victoire de Robert Bruce à Bannockburn (1314) les contraignit à différer l'exécution de leurs projets. Jacques I essaya de mettre un frein au pouvoir et à l'orgueil des grands barons; mais i! fut assassiné par eux (1437). Jacques II, son fils (1437-1460), reprit avec plus de succès l'œuvre de son père; mais Jacques III, qui lui succéda, ne réussit qu'à exciter un soulèvement général, dans lequel il fut vaincu et tué'(1488). Jacques IV, en épousant Marguerite, fille de Henri VII, roi d'Angleterre, acquit à ses descendants le droit de prétendre au trône d'Angleterre ; il périt, en combattant les Anglais, à la bataille de Flodden (1513). Jacques V épousa Marie de Guise, et resserra par ce mariage les liens qui unissaient l'Ecosse à la France, depuis longtemps son alliée. Sous son règne, commencèrent les troubles de la Réforme, prêchée d'abord parHamilton (1527), puis établie, sous le nom de Presbytérianisme, par le fougueux Knox. En 1542, Marie Stuart, fille de Jacques V, fiancée au Dauphin de France (depuis, François II), succéda à son père. La vive opposition de cette reine à la réforme fut le germe de'graves mécontentements, qui dégénérèrent plus tard en révolte ouverte et qui la forcèrent de se réfugier en Angleterre auprès d'Elisabeth, sa cousine; mais celle-ci, au lieu de lui prêter secours, Ja retint prisonnière, puis la fit mettre à mort (1587). Jacques, fils de Marie Stuart, lui succéda en Ecosse sous le nom de Jacques VI, et, après la mort d'Elisabeth, il devint en outre, par droit d'hérédité, roi d'Angleterre, sous le nom de Jacques I (1603). L'Ecosse conserva d'abord son titre de royaume, son parlement et ses lois ; ce n'est qu'un siècle plus tard, en 1707, que la reine Anne fondit les deux royaumes en une seule monarchie sous le nom de Grande-Bretagne. La tranquillité de l'Ecosse n'a plus été troublée depuis qu'en 1745 et 46, lorsque les High-landers prirent les armes pour le prétendant Charles-Edouard contre la dynastie de Hanovre. —La meilleure histoire d'Ecosse qu'on ait jusqu'ici est celle de Tyttler, Edimbourg, 1843.
ÉCOU                     — 582 —                     EDEL

  • Rois d'Ecosse depuis Fergus II (410-1625).


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Fergus II, 410 Malcolm I, 943
Eugène II, 427 Indulf, 958
Dongard, 449 Duff, 967
Constantin I, 453 Culen, 972
CongallI, 469 KennethHI, 976
Gonran, 501 Constantin IV, 984
Eugène III, 535 Grim, 985
CongallII, 558 Malcolm H, 993
Kinnatel, 568 Duncan I ou Do-
Aydan, 570 nald VII, 1023
Kenneth I, 604 Macbeth, 1040
Eugène IV, 605 Malcolm III, 1047
FerchardI, 622 Donald VIII, 1093-98
Donald IV, 636 1093-95
FerchardII, 651 Edgar, 1098
Malduin, 668 Alexandre I, 1107
Eugène V, 688 David I, 1124
Eugène VI, 692 Malcolm IV, 1153
AmberChelet, 702 Guillaume, 1165
Eugène VII, 704 Alexandre II, 1214
Mordach, 721 Alexandre III, 1249
Etwin, 730 (Interrègne, 1286-1306)
Eugène VIII, 761 Robert Bruce I, 1306
Fergus III, 764 David Bruce H, 132S
Solvatius, 767 Edouard Baliol, 1332
Anchaius, 787 David II (rétabli), 1356
Congail III, 819 Stuarts.
Dongal, 824 Robert II, 1370
Alpin, 830 Jean,ditRobertIH,1390
Kenneth II, 833 Jacques I, 1406
Donald V, 857 Jacques II, 1437
Constantin II, 858 Jacques III, 1460
Eth, 874 Jacques IV, 1488
Grégoire, 875 Jacques V, 1513
Donald VI, 892 Marie Stuart, 1542
Constantin III, 903 Jacques VI, 1587-1625
  • écosse (nouvelle-) ou acadie, partie de l'Amérique anglaise, formée d'une presqu'île qui a pour bornes au N. O. la baie de Fundy et le Nouv.-Bruns-wick, au N. le golfe St-Laurent, au S. E. et au S. O. l'Océan Atlantique. Elle a 450 kil sur 130, et près de 280000 hab. Halifax est sa capit. ; Annapolis, "Windsor, Liverpool, Shelburne, en sont les v. principales. L'île du Cap-Breton et plusieurs petites îles voisines en dépendent. La principale industrie est la pêche; on exporte des pelleteries, du bois de construction, du goudron, des salaisons. — La Nouvelle-Ecosse fut découverte par Sébastien Cabot vers 1497 ; le Florentin Verazzani la visita en 1524 et l'appela Acadie, du nom que lui donnaient les indigènes eux-mêmes. Elle fut colonisée par les Français du Canada en 1598. Jacques I y envoya une colonie d'Ecossais dès 1622, mais en 1632 Charles I céda tous ses droits à Louis XIII. Enlevée aux Français par les Anglais en 1666, elle leur fut restituée un instant par lapaix deBreda, 1667 ; maiselle futdéfinitivement cédée aux Anglais par Louis XIV en 1713. La Nouv.-Êcosse est régie par un gouverneur général nommé

*Ear la couronne, assisté d'un conseil de 12 mem-res et d'une assemblée élective de 40 membres. ÉCÛUCHE, ch.-l. de cant. (Orne), sur la rive g. de l'Orne, à 9kil. S. d'Argentan; 1360 hab. *ÉCOUEN, ch.-l. de c (Seine-et-Oise), à 18 k. N. de Paris; 1200 hab. Beau château, construit sous François I par Anne de Montmorency, et qui passa ensuite dans la maison de Condé. En 1559, Henri II Y rendit un édit de mort contre tous les Protestants. Napoléon avait fait du château une maison d'éduca-Cion pour 300 jeunes filles des membres de la Légion d'honneur, dont la direction fut confiée à Mme Cam-pan (1807). En 1814, Louis XV1H réunît les élèves--de la maison d'Ecouen à celles- de St-Denis, et rendit. le château aux Condé. Napoléon III a rétabli à Écouen une succursale de la maison de la Légion d'honneur.

  • ÉCOUIS, bourg dudép. de l'Eure, à 10 k. N. des Andelys; 980 hab. Belle église, fondée en 1310 par EnguerranddeMarigny,quiyfut inhumé. Aho.ch.-l. de canton, remplacé par Fleury-sur-Andelle.
  • ÉCRITURE SAINTE. Y. bible.
  • ECTHÈSE. T. HËRACLIUS.
  • ÉCUEILLÉ, ch.-l. de cant. (Indre), sur l'Indroye, à 40 kil. N. O. de Châteauroux ; 1100 hab.
  • ÉCURY-SUR-COOLE, ch.-l. de cant. (Marne), sur la Coole, à 7 kil. S. de Châlons-sur-Marne; 300 hab.
  • ÉCUYER, d'abord escudier, de sculum, .bouclier. C'était dans l'origine le nom d'un serviteur qui accompagnait un seigneurà, la guerre et qui était chargé de porter son bouclier et ses armes. Ce titre acquit de l'importance du temps de la chevalerie : c'était le dernier degré à franchir pour obtenir le titre de chevalier. Dans les temps modernes, ce titre fut pris par une foule de nobles qui n'étaient ni comtes ni marquis, et qui voulaient se distinguer de la roture. — On donnait encore le nom d'écuyer à plusieurs officiers de la maison du roi, tels que : le grand-ècuyer, haut fonctionnaire chargé de la surveillance des équipages et des écuries; Yecuyer cavafcadour, Vécuyer de bouche, l'écuyer tranchant, etc.
  • En Angleterre, le titre décuyer, esquire, n'est plus qu'un mot insignifiant que prend toute personne qui se qualifie de gentleman.


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