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Projet:Bouillet/OCR/A/AP - Wikipédia

Projet:Bouillet/OCR/A/AP

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ACHAGUA: Les disparus de l'Histoire. SOS: Un marseillais detiendrait en son pouvoir le livre qui pourait les aider a retrouver leur memoire Historique. Il lui aurait ete offert lors de l fermeture du consulat du Venezuela á Marseille.Pour plus d'information clickez ici: [http://achaguaa.wiki.mailxmail.com/PaginaInicial ]

[modifier] AP

  • APACHES , nation indigène du Mexique, habite entre 30° et 34, lat. N. , depuis le Rio Colorado de la Californie jusqu'au Rio Colorado du Texas. Elle est sans cesse en guerre avec les Espagnols.
  • APALACHES (robots). P. ALLEGANY.
  • APAMËE, Apamea, nom donné à beaucoup de v. anc. en l'honneur de princesses du nom d'Apamé. On remarque entre autres : 1, une Y. d'Assyrie, nommée primitivement Digba, auj. Corna, au con-fluent du Tigre et de l'Euphrate;- .%*une v. ,de Mésopotamie, sur la r. g. de l'Euphrate, vis-à-vis de Zeugma, dont Rom-Sala occupe la place;-3° une autre v. de Mésopotamie, dans l'île de Mésène (ale du Tigre);-4° une v. de Syrie, sur l'Oronte, au S. d'Antioche, bâtie par Séleucus Nicator, et nommée auj. Famieh; - 51 Apamea Cibotos, v. de Phrygie, auj. Afeoum Karahissar, au confluent du Marsyas et du Méandre : peuplée aux dépens de Célènes par Antiochus Soter, qui lui donna le nom d'Apamé, sa mère, elle devint une des villes les plus commerçantes de l'Asie-Mineure; - 6° une v. de Bithynie, auj. kfoudania, non loin de Pruse, prise et colonisée par les Romains en 75 av. J.-C.
  • [[Apanage|APANAGE], d'un mot de la basse latinité, apanare, donner le pain. Dans l'origine, on désignait sous ce nom les possessions territoriales que les hauts seigneurs donnaient à leurs puinés pour les dédommager de ce que leurs aînés seuls devaient succéder au fief principal. Plus tard, ce mot a spécialement désigné les fiefs affectés aux princes du sang, Les apanages royaux ne datent que de la 3° race. Sous les deux' ,premières, les fils du roi mort partageaient entre eux l'héritage de leur père par portions égales. Les apanages étaient presque toujours concédés d charge de retour à la couronne d défaut d'hoirs (héritiers). Jusqu'à Philippe-Auguste, les filles de France reçurent des apanages; depuis ce règne, elles ne reçurent plus que des dots en argent. En 1790, l'Assemblée constituante abolit les apanages réels et les remplaça par des rentes apanagères. Un sénatus-consulte de 1810 les rétablit, mais ils ne représentèrent plus qu'un revenu assis sur des propriétés territoriales.
  • APCHÉRON, presqu'île de la Géorgie russe, s'avance dans la mer Caspienne : Bakou. Sol imprégné de gaz sulfureux et inflammable.
  • APELLE, peintre célèbre de Cos, d'Éphèse ou de Colophon, disciple de Pamphile, florissait vers 332 av. J.-C. Il vécut à la cour d'Alexandre, puis à celle de Ptolémée. Il ne passait pas un seul jour sans travailler : d'où l'adage nulla dies sine linea. Il exposaitses ouvrages en publié, etsecueillait, caché derrière un rideau, les jugements des curieux. On :connaît le trait de ce savetier qui, après avoir critiqué une sandale, voulut juger du reste dn tableau; Apelle l'arrêta en lui disant :mea Que le savetier ne s'élève pas au-dessus de la chaussure, ne sutor ultra ciepidam, n Alexandre, admirateur des talents d'Apelle ne permit de faire, son portrait qu'à ce peintre sàuj, et il eut pour lui une telle amitié qu'il lui céda Cam alpe, une de ses maltresses, dont le peintre était devenu éperdument amoureux en faisant son portrait. Les meilleurs tableaux d'Apelle étaient Alexandre tonnant, Vénus endormie et Vénus Anadyomène, oeuvre qu'il laissa inachevée, et qu'aucun artiste n'osa terminer. On croit que l'oeuvre connue sous le nom de la Noce aldobrandine, dont une copie est au Louvre, a été faite d'après un de ses tableaux.
  • APELLICON, de Téos, péripatéticien, mort vers 85 av. J. C., retrouva et restaura les ouvrages d'Aristote et de Théophraste, qui étaient restés longtemps enfouis et oubliés. Ii forma à Athènes une riche bibliothèque, que Sylla fit transporter à Rome.
  • APENNINS (monts), Aenninus (du celtique ppen, sommet), longue chaîne le mont. qui traverse l'Italie dans toute sa longueur, se détache des Alpes à Cassino, au N. de Gênes, trace un demi-cercle autour du golfe de Gènes, court à l'E. jusqu'à la Bocchetta, puis se dirige vers le S. E. et va se terminer en Sicile, formant ainsi trois régions principales : P l'Apennin septentrional, dans les États sardes, qui finit à la Bocchetta et au mont Cornaro; 2 l'Apennin central, qui va jusqu'au mont Velino et duquel partent le Sub-Apennin romain et le Sub-Apennin toscan; 3° l'Apennin méridional, qui se bifurque près d'Acerenza, pour courir d'une part dans les terres de Bari et d'Otrante et finir vers le ,cap Santa-Maria di Leuca, de l'autre dans les Calabres, jusqu'au détroit de Messine.. Le Vésuve et tout le terrain volcanique environnant font partie de la région méridionale. Lés principaux sommets sont le Monte Cavallo ou Monte Corno, entre les deux Abruzzes ultérieures 2960-; le Monte Amaro, dans l'Apennin méridional, 2840; le MonteVittore,dans le territ.romain, 2480. L'Apennin a longtemps servi de refuge aux vaincus, aux bannis, aux brigands : ceux-ci y.ont encore leur repaire.
  • APENRADE, v. dü Slesvig, à 32 k. N.. de Flensborg; 4000 h. Port peu profond et rade peu silre.
  • APER (M.), orateur latin du ile siècle, Gaulois de naissance, mort vers l'an 85 de J.-C., se La à Rome, y fit admirer son éloquence et devint successivement questeur, tribun préteur et sénateur. Il est un des principaux intelcuteurs du Dialogue des orateurs, attribué à Quintilien ou à Tacite. Quelques savants croient qu'il en est lui-même l'auteur.
  • APER (Arrius), préfet du prétoire sous l'empereur Carus, fit périr ce prince ainsi que Numérien, son successeur, et chercha à se faire proclamer empereur; mais il fut Mis à mort par Dioclétien, en 284.
  • APHRODISIA, kpimoDISIAs ou APHRODisIDM, nom de plusieurs Y. anciennes consacrées à Vénus (Aphrodite)._ Les principales étaient: l°en Carie, au N. E., prés des frontières de la Lydie, patrie du commentateur Alexandre, dit d'Apphrodisie;-21 dans la Cilicie Trachéotide, en face Chypre;-31 en Phrygie, non loin d'Apamea Cibotos.
  • APHRODITE, nom grec de vénus.
  • APHRODITOPOLIS, c: à d. ville de Vénus, nom commun à trois villes d'Egypte : 1° dans l'Heptanomide, sur -la r. dr. du Nil, au S. de Memphis : c'est auj. At fleh:; - 2° dans la Thébaïde; sur le Nil, prés de Latopolis au N. 0. de cette ville : c'est auj. Itfou- --3° d'ans la Thébaïde, à quelques kil. au S..0, c1 Antœopolis, sur un canal latéral au Nil.
  • APHMONIÜS, rhéteur grec du Iii° siècle après J: C., natif d'Antioche, est auteur d'une rhétorique intitulée Progyninàsmata, composée d'après Hermogène, et qui a été longtemps en usage dans lés écoles (publiée avec trad. 'latine, Amst., 1665, in-12}. On a aussi d'Aphmonius des Fables,, publiées avec celles d'Ésope et d'Abstemius, Francfort, 1610, in-8.
A.POL      -- 95 - A:POL

  • APIA TELLUS, c.-à-d. terre d'Apis, nom du Péloponèse, dérivé d'Apis, un de ses plus anciens rois.
  • APICIUS (M. Gabius), gourmand et gastronome célèbre, vivait à Rome du temps d'Auguste et de Tibère. On dit qu'après avoir dépensé plus de 100 millions de sesterces (env. 20 millions de francs) pour satisfaire sa passion gloutonne, il se donna la mort parce qu'il ne lui restait plus que 10 millions de sesterces (env. 2 millions), somme qui ne lui suffisait plus pour vivre. -On a sous le nom d'un certain Coelius Apicius un traité De re culinaria ou De obsoniis, Londres, 1705, et Anspach, 1800, ouvrage fort ancien, mais qui n'est pas du célèbre Apicius.
  • APION, grammairien d'Alexandrie, né en Égypte, fut député par les Alexandrins à Caligula pour se plaindre des Juifs. Apion avait composé une Histoire d'Égypte et un livre Sur les Juifs, satire violente que Josèphe a réfutée; il n'en reste que peu de fragments (dans le.; i7~-agm. de la collect. Didot).
  • APIS, divinité que les Égyptiens adoraient sous la forme d'un boeuf. On reconnaissait le bœuf Apis à divers signes particuliers : il devait être noir par tout le corps et avoir sur le côté droit une marque blanche semblable au croissant de la lune. La durée de son existence était limitée à 25 ans. Au bout de ce temps, les prêtres le noyaient solennellement dans le Nil, puis ils l'embaumaient, lui faisaient des funérailles magnifiques et l'enterraient dans le Serapeum. Ils le pleuraient ensuite, et en cherchaient un autre pour le remplacer. Lorsqu'ils avaient trouvé le nouveau dieu, ils se livraient à la joie et lui rendaient leurs hommages. On pense que c'est Osiris, dieu de l'agriculture, que l'on adorait sous cet emblème : les Égyypptiens croyaient qu'Osiris avait pris la forme d'un beauf et avait traîné la charrue lorsque les dieux, battus par Jupiter, se réfugièrent en Egypte, où ils se cachèrent sous diverses formes.
  • APOCALYPSE, c. -à-d. révélation, du mot grec apokaluptô, découvrir, livre du Nouveau Testament, écrit par S. Jean l'évangéliste vers l'an 95, contient les révélations que Dieu lui fit pendant son exil à Patmos. Cet ouvrage mystérieux, dont l'obscurité est devenue proverbiale, a donné lieu à une foule de commentaires, dont quelques-uns extravagants : on y a vu soit la description des persécutions que l'Église devait souffrir de la part des Juifs et des Gentils; soit l'annonce de la destruction de Rome (dé-signée sous le nom de Babylone), et le triomphe de l'Eglise, régnant sur le monde entier, etc.
  • APOCRISIAIRE, dignitaire du Bas-Empire. Y. ce mot au Dict. des Sciences, des Lettres et des Arts.
  • APOLLINAIRE, l'Ancien et le Jeune, père et fils, grammairiens et rhéteurs grecs du ive siècle après J.-C., enseignèrent à Béryte et à Laodicée, et embrassèrent le Christianisme. Quand la lecture des livres païens eut été interdite aux Chrétiens par l'empereur Julien (362), ils composèrent pour les remplacer divers livres élémentaires, en prose et en vers; il ne nous reste de ces ouvrages que l'Interprétation des Psaumes, en vers grecs, et une -tragédie, le Christ souffrant, attribuée à tort à S. Grégoire de Nazianze, Paris, 1552 et 1580, avec trad. latine. Apollinaire le Jeune fut évêque de Laodicée, mais il tomba dans l'hérésie , et fut le chef d'une secte qui soutenait que J.-C., en se faisant homme. n'avait pris que lame sensitive de l'homme (psyché) et non l'âme intellectuelle (noi2s); il fut con-damné par les conciles d'Alexandrie, 362, et de Constantinople, 381. Il mourut cette dernière année.
  • APOLLINE (Ste), vierge et martyre, vivait à Alexandrie et y fut arrêtée en 248, sous le régne de Philippe-l'Arabe, dans une sédition excitée contre les Chrétiens. Elle se jeta d'elle-môme dans le bûcher préparé pour son supplice. On la fête le 9 février.
  • APOLLINOPOLIS MAGNA, auj. Edfou, Y. de l'Égypte anc. (Thébaïde), sur le Nil, r. g., à 110 kil.au N. de Syène, Plusieurs beaux temples, -dont mn surtouts que l'on voit encore presque en entier, le disputait aux plus grands de l'Égypte, mais dont les bas-reliefs, exécutés du temps des Ptolémées, sont de mauvais style.
  • APOLLINOPOLIS PARvA, auj. Kous ou Sytfah, v.-d'É-gypte (Thébaïde), prés du Nil, au N. de la précédente et à quelques k. au S. 0. de Coptos.
  • APOLLO, Juif originaire d'Alexandrie, embrassa le Christianisme vers l'an 54, prêcha à Éphèse et à Corinthe, et s'acquit une telle réputation qu'on opposait son autorité à celle de S. Paul et de S. Pierre.
  • APOLLODORE, grammairien d'Athènes, qui vivait 150 ans av. J: C., s'acquit une grande renommée pour l'explication des poètes. De ses nombreux ouvrages il ne reste que sa Bibliothèque mythologique, en 3 livres, contenant l'Histoire des dieux et des héros jusqu'au retour des Héraclides dans le Péloponèse, publiée par Eginus Spoletinus, grec-latin, Rome, 1550, par E. Bekker, Leips., 1854, et réimpr., avec trad. lat., daùs la collection Didot (Hist. græc. fragm.); elle a été trad. en français par M. Clavier, Paris, 1805. On croit que cette histoire, qui n'est qu'un abrégé fort sec, n'est pas Pouvrage même d'Apollodore, et qu'elle n'est que l'extrait d'un traité plus considérahle composé par ce savant.
  • APOLLODORE, architecte de Damas, né vers l'an 61 de J.-C. florissait sous Trajan. Il construisit,.par les ordres de ce prince, un pont colossal sur le Danube, et éleva à Rome la colonne Trajane, la basilique Ulpia, ainsi nommée d'un des noms de l'empereur, et plusieurs autres monuments regardés comme des chefs-d'œuvre. Après la mort de Trajan Adrien, qù'il avait offensé par des paroles imprudentes, l'exila, puis le fit mettre à mort, 130, et détruisit plusieurs de ses ouvrages.
  • APOLLON ou PhéBus, dieu du soleil et de la lumière, des arts, des lettres et de la médecine, était fils de Jupiter et de Latone, et frère jumeau de Diane ou la Lune. Il naquit dans l'île de Délos (Y. LATONE). A peine sorti du berceau, il tua de ses flèches le serpent Python, qui, à l'instigation de Junon, avait persécuté sa mère. Dans la suite, irrité de la mort de son fils Esculape; que Jupiter avait foudroyé, il tua les Cyclopes qui forgeaient la foudre. Lemaitre des dieux, pour le punir, l'exila de la terre. Il y garda quelque temps les troupeaux d'Admète, roi de Phères en Thessalie• puis se mit au service de Laomédon pour lequel il bâtit, avec Neptune, exilé comme lm, les murs de Troie. Après avoir encore quelque temps erré sur la terre, où Marsyas et Midas (Y. ce nom) éprouvèrent les effets de sa colère, il fut rappelé au ciel, et chargé par Jupiter de conduire le char du soleil. Apollon fut épris d'un grand nombre de nymphes et de mortelles. Les plus connues sont Daphné, qui fut insensible à ses veaux et qu'il transforma en laurier; Cassandre à laquelle il donna le don de prophétie; Coronis, vont il eut Esculape; Clymène, qu'il rendit mère du téméraire Phaéthon. On le représentait sous les traits d'un beau jeune homme, tenant à la main tantôt un arc, tantôt une lyre, la tête ornée d'une chevelu;e longue et flottante, et ceinte d'une auréole lumineuse. Il dirigeait le chœur des Muses et habitait avec elles sur le sommet du Parnasse, du Pinde ou de l'Hélicon. On en fait aussi un dieu vengeur : ses traits inévitables répandent la peste et la mort; allusion aux terribles effets produits par l'excessive ardeur du soleil. Apollon avait un grand nombre de temples et d'oracles, dont le plus célèbre est celui de Delphes. On célébrait en son honneur les jeux Pythiques.
  • APOLLONIE, Apollonia, nom de phtsieurs villes grecques où se trouvaient des temples et des oracles d'Apollon. Les principales sont : P en Illyrie, près de l'embouch. de l'Aoüs (Philippe V y fut battu par le préteur Lævinus 214 av. J: C.) : c'est auj. Pollini; - 2° en Macédoine, au S. 0. de Thessalonique : c'est auj. Paléo-Chori;-3° en Thrace à l'entrée du golfe formé ppar le Pont-Euxin; on la nomma plus tard Soxopolis, d'où son nom moderne de Sixéboli; -4° dans la Cyrénaïque, auj. Marxa-Souza, sur la mer, à quelques kil, au N. de Cyrène, à laquelle elle servait de port;-5, dans l'île de Crète, nommée aussi Eleuthera, patrie du philosophe Diogène d'Apollonie; - 61 en Bithynie, auj. Aboulioun, à PO., sur le lac Apolloniates; - 7° en Palestine, près de Césarée, sur la mer; on croit que c'est auj. Arxouf;-8° en Pfsidie, à PO. d'Antioche de Pisidie. J. Arundel y trouva en 1833 une trad. grecque du Testament d'Auguste.
  • APOLLONIE (Ste). V. APOLLINE (Ste).
APOL       - 96 -  APPI

  • APOLLONIUS de Perge, géomètre grec, né vers 244 av. J.-C., à Perge en Pamphyplie, florissait à Alexandrie sous Ptolémée Philopatbr, 205, et fut, avec Euclide, Archimède et Diophante, un des créateurs des sciences mathématiques. On a de lui un traité en 8 livres des Sections coniques, dont la meilleure édition est celle de Halley, Oxford, 1710. Apollonius fut commenté chez les anciens par Papppus.
  • APOLLONIUS de Rhodes, poète grec, né à Àlexandrie ou à Naucratis, vers 276, mort vers 186. Élève de Callimaque, il ne tarda pas à devenir le rival de son maître. Forcé de s'éloigner par la jalousie de Callimaque, il alla se fixer à Rhodes (d'où son surnom), enseigna dans cette ville avec distinction la rhétorife, fut rappelé dans Alexandrie après la mort de Callimaque et fut chargé de la direction de la fameuse bibliothèque. Il avait composé de nombreux ouvrages; il ne nous en reste qu'un poéme sur l'Expédition des Argonautes, en 4 chants, ouvrage qui offre d'assez grandes beautés pour que Virgile n'ait pas dédaigné e lui faire quelques emprunts. Valérius Flacons en afaitune imitation suivie. Les Argonautiques ont été publiés par H. Etienne, Genève, 1574• Shaw, Oxford, 1777; Brunck, Strasbourg,1780; beck, Leips., 1797,avectrad.latine; parA. Wellauer,Leips., 1828, en grec seulement; et par Merkel, Leips., 1854. Ce poéme a été trad. en français par Caussin de Perceval, 1797, in-8. - On connaît aussi sous le nom d'Apollonius de Rhodes un artiste grec, vivant 200 ans av. J: C., à qui l'on doit le beau groupe connu sous le nom de Taureau Farnèse, représentant Am hion et Zéthus qui attachent Dircé aux cornes d'un taureau sauvage : ce groupe est au musée de Naples.
  • APOLLONIUS de Tyane, philosophe et thaumaturge, né à Tyane en Cappadoce ppeu d années après J: C., embrassa de bonne heure la doctrine de Pythagore, se soumit à toutes les austérités de cette secte, voyagea beaucoup, visita la Cilicie, la Pamphylie, Antioche, Éphèse,Babylone; pénétra' usquedansPInde, accompagné de Damis, son disciplie, puis se rendit à travers la Grèce en Italie, excitant partout l'admiration sur son passage et faisant des guérisons merveilleuses. Chassé de Rome par Néron, il se lia en Orient avec Vespasien, dont il favorisa Pavénement, puis il établit à Éphèse une école pythagoricienne qui attira de nombreux disciples. On croit qu'il mourut dans cette ville, vers l'an 97, dans un âge très-avancé. Ses contemporains le regardaient comme un homme extraordinaire et lui accordaient le don de prédire l'avenir et de faire des miracles. Quelques.païens ne craignirent même pas de le mettre en parallèle avec le Christ. On raconte qu'au moment ou Domitien périt à Rome, Apollonius, qui était alors à Éphèse ou il faisait une leçon publique, s'arrêta tout à coup, et que, s'adressant au meurtrier, il s'écria : a Courage, Stéphanus, tue le tyran. Damis avait écrit sur son maître des mémoires qui furent remis longtemps après à Philostrate : celui-ci a rédigé, d'après ces matériaux, une Fie d'Apollonius, remplie de fables incroyables. Cette Fie a été trad. en français par Castillon, Berlin, 1174, avec une préface de Frédéric II, et par M. Chassang, 1862. Ch. Blount en a donné une trad. angl. avec notes anti chrétiennes. Legrand d'Aussy a publié une biogr, cri-tique d'Apollonius, 1808. Apollonius avait composé plusieurs écrits : il ne reste de lui qu'une Apologie de Domitien, conservée par Philostrate, et 84 Lettres, publiées par Commelin, 1601.
  • APOLLONIUS DYSCOLE c.-à-d.- Chagrin, grammairien d'Alexandrie, ainsi surnommé à cause de son humeur morose, florissait sous Adrien et Antonin, et fut père du grammairien Hérodien. Il est, dit-on, le 1- qui ait réduit la grammaire en système. Il nous reste de lui 4 livres Dé syntaxi seu construction e, publiés avec la trad. latine d',Emilius Portus ar F. Syfburge, Francfort, 1590, et parBekker, Lei~rs., 1817; c'est un des meilleurs ouvrages de ce genre que les anciens nous aient transmis. On lui attribue aussi un recueil dIlistoriæcommentitiœ,Leyde, 1620; Leips., 1792. M. Egger a publié ce qui reste de lui, avec un Essai sur les théories grammaticales dans l'anti-quité, Paris, 1854. - Un autre grammairien du nom 'Apollonius, natif aussi d'Alexandrie, rédiggea au i•' siècle un Lexicon homericum, publ. par. Vil oison, 1773; et par Bekker, Berlin, 1833.
  • APOLOGISTES, écrivains chrétiens des premiers siècles qui présentèrent aux païens des Apologies de la religion. E. APOLOGÉTIQUE au Dict. dés Sciences.
  • APONUS, AQU~E APONI, v. d'Italie, est auj. Abano.
  • APÔTRES, Apostoli c.-à-d. envoyés, premiers disciples de Jésus, furent chargés de répandre la religion nouvelle sur toute la terre. Ils étaient au nombre de 12, savoir : Pierre, André, frère de Pierre, Jeanl'évangéliste, Philippe; Jacques le Majeur, Barthélemy, Thomas, Mathieu, Simon, Thadée ou Jude, Jacques le Mineur, Judas l'Iscariote, qui, après sa trahison, fut remplacé par Mathias. On compte également S. Paul parmi les apôtres : c'est l'apôtre des Gentils. On y joint quelquefois Barnabé.
  • APPELANTS. On nomme ainsi ceux qui, mécontents de la condamnation prononcée contre un livre du janséniste Quesnel par la bulle Unigenitus (1713), en appelèrent au futur concile.
  • APPENRODE, vge du Hanovre, à 4 kii. 0. d'llefeld. Fameuse grotte, dite Ifelle (la Cave).
  • APPENZELL, cant. suisse, inclus dans celui de St-Gall, a 45 k. sur 26 et compte 55 000 h., dont env. 40 000 Réformés. Il est divisé en deux parties indépendantes l'une de l'autre, les Rhodes intérieures, qui ont pour ch.-1. Appenzel, Abbatis cella, 2500h.; et les Rhodes extérieures, qui ont alternativement pour ch: 1. Trogen etHérisau. Pays fort montagneux : les cimes principales sont le Sentis, le Geyrenspitz le Kamor. - Ce canton ne fut admis dans la Confédération suisse qu'en 1513. Il dépendait précédemment de l'abbé de St-Gall.
  • APPERT (Ch,-Nicolas), inventeur d'un procédé pour la conservation des substances alimentaires, mort en 1840, à Massy (Seine-et-Oise), avait été long-temps confiseur et distillateur à Paris. II commença ses recherches dès 171J6, en fit constater le résultat en 1804 par l'administration de la marine à Brest, et fonda la même année un établissementd conserves qui fut bientôt connu dans le monde entier, et oit il une rapide fortune. Son procédé, au moyen duquel on réussit à conserver pendant plusieurs années les substances alimentaires, consiste à faire bouillir ces substances au point juste de leur cuisson puis à les caser bien privées d'air dans un vaisseau L fer-blanc qu'on scelle hermétiquement. On a d'Appert L'Art de conserver les substances animales et végétales, 1810. APPIEN, Appianus, historien grec, né à Alexandrie au commencement du u° s. de J.-C., vint de bonne heure à Rome, vécut sous Trajan, Adrien, Antonin, exerça avec distinction la profession d'avocat, fut surintendant des affaires domestiques des empereurs et peut-être gouverneur de l'Égypte. Il avait composé, sous le titré d'Histoire romaine, un grand ouvrage en 34 livres, qui s'étendait depuis la ruine de Troie jusqu'au règne de Trajan; il y racontait séparément l'histoire- de chacun des peuples qui ont été en relation avec Rome. Il ne nous en reste qu'un petit nombre de livres entiers (savoir : 3 livres sur les guerres d'Espagne, d'Annibal et de Carthage; un sur celle de Mithridate, un sur celle d'Illyrie, 5 livres sur les guerres civiles de Rome), et des extraits de la plupart des autres. I.e tout a été publié par Schweighæuser, Leipsick, 1185, 3 vol. in-8, gr.-lat., et par Dübner, Didot, 1840, gr. in-8; et trad. en fr. par Seyssel, Lyon, 1544, par Odet-Desmares, Paris, 1659. Les cinq livres des guerres ci-viles (livres XIII-XVII ) ont été trad. à part par Combes-Dounous, Paris, 1808, 3 vol. in-8. L'histoire d'Appien jouit d'une grande autorité; elle contient d'ailleurs sur plusieurs époques de l'histoire romaine les seuls renseignements que nous possédions. On peut consulter sur cet auteur les Exercitationes in Appianihistorias deSchweighaeuser, Strasb., 1781.
APUL       - 97    AQU1

  • APPIENNE (Voie), Via Appua, Via censorina, une des plus belles routes romaines, partait de Rome, passait par Capoue et se terminait à Brindes. Commencée par le censeur Appius Claudius Cæcus vers 311 av. J.-C., continuée par César, elle fut terminée par Auguste. On la surnommait Regina viarum.
  • APPII FORUM, Borgo-Longo ou San-Donato, v. des Volsques, à 55 k. S. de Rome, sur la voie Appienne.
  • APPLEBY, bourg d'Angleterre, tapit. du Westmoreland, sur l'Eden, à 370 k. N. N. 0. de Londres• 1000 h. Anc. château des comtes de Thanet. Grand' marché aux grains. École fondée par Élisabeth.
  • APPROUAGE, rivière de la Guyane française', se jette dans l'Atlantique pprés d'un bourg de même nom, situé à 75 k: S. E. de Cayenne. Cette rivière roule des paillettes d'or.
  • APRAXINE (Foeder-Matveïévitch), amiral russe, né en iG71, mort en 1728, fut un des créateurs de la marine russe. Il remporta plusieurs victoires sur les Suédois en Ingrie et en Esthonie, s'empara des îles d'Aland et fut un des principaux instruments de la gloire de Pierre le Grand; un instant disgracié poùr déprédations, il rentra bientôt en grâce, et fut élevé aux dignités de sénateur, d'amiral général de Russie et de conseiller privé.
  • APRAxINE (Étienne-Feedorovitch, comte), feld-maréchal, petit-fils du préc., combattit d'abord contre les Turcs sous les ordres du maréchal Munich, aida le vice-chancelier Bestouchef à supplanter le comte l'Estocq, favori de l'impératrice Élisabeth, et engagea cette princesse dans la guerre de Sept ans. Nommé commandant en chef, il s'empara de Memel et battit les Prussiens à Gross- Jaegerndorf (1757), mais il ne sut point mettre à profit sa victoire. Accusé de trahison pour ce fait, il fut rappelé et mourut pendant qu'on lui faisait son procès, 1760.
  • APRÈS DE MANNEVILLETTE (J. B.), hydrographe, né au Havre en 1707, mort en 1780, devint capitaine de vaisseau, explora les côtes de l'Inde et de la Chine, et publia, sous le titre de Neptune oriental (1745-1775), d'excellentes cartes de ces parages.
  • APRIÈS, roi d'Égypte, 595-570 av. J.-C., prit Si-don et Chypre. Après un règne de 26 ans, il fut dé-trôné et mis à mort par Amasis, un de ses sujets. On le nomme aussi Éphrée ou Hopphra.
  • APS, Alba Helviorum, puis Alba Augusta, vge de l'Ardèche, dans l'anc. Vivarais, à I1 k. N. 0. de Viviers; 1438 h. Jadis tapit. des Helviens, et siége d'un évêché, transporté à Viviers en 411.
  • APT, Apta Julia, ch.-l. d'arr. (Vaucluse), sur le Calavon, à 55 k. E. d'Avignon; 4314 hab. Trib. de 1Il inst., collége. Faïences, bougies, truffes, confitures. Jadis tapit. des Vulgientes.
  • APULÉE, Lucius Aputeius, écrivain latin et philosophe platonicien, né à Madaure vers 114 de J.-C., mort en 190, étudia la philosophie à Athènes, puis vint à Rome, où il exerça avec succès la profession d'avo-. cat. De retour dans sa patrie, il rétablit sa fortune, fort réduite par de fréquents voyages, en épousant une riche veuve. Accusé par les parents de cette femme d'avoir employé la magie pour s'en faire ai-mer, il se justifia en prononçant une éloquente apologie, qui nous a été conservée. On a d'Apulée : la Métamorphose, vulgairement appelée l'une d'or, en11 livres, roman ingénieux, dans lequel se trouve le fameux épisode de Psyché, mis en vers par La Fontaine; son Apologie; les Florides, fragments de ses discours; 3 livres Sur la doctrine et la vie de Platon, un livre Sur le Dieu de Socrate, un Sur le monde; on lui attribue en outre un grand nombre d'autres ouvrages. Possédant également le grec et le latin, il avait traduit plusieurs écrits des philosophes grecs. Son style, souvent enflé, se ressent du pays où il écrivait : il est plein de mots barbares. Ses œuvres ont été publiées ad usuin Delphini; Pa-ris 1688' les éditions les plus estimées sont celles d'Oudendorp, Ruhnken et Bosscha, 3 vol. in-4, Leyde, 1786-1823, et de Hildebrand, Leips.,1842, 2 v. in-8. On a donné un grard nombre d'éditions et de traductions spéciales de l'une d'or; les traductions françaises les plus récentes sont celles de Bastien, Pa-ris, 1787, et de hiaury, 1812. M. Bétolaud a donné une trad. complète d'Apulée, dans la collect. Panckoucke, 1835-38. Il a aussi été trad. dans la coll. Nisard.
  • APULEIUS SATURNINUS (L.). Y. SATURNINUS.
  • APULIE, vulgairement la Pouille, région de l'Italie, au S. E., le long de l'Adriatique, s'étend au S. et à PE. du fleuve Frento et au N. du Bradanus, et se divise en 2 parties : l'une italique, au N., comprenant l'Apulie propre, la Daunie, la péninsule du mont Gargane; l'autre grecque, dite aussi Iapygie, au S., et comprenantle pays des Salentins, la Messapie avec les Calabres et la Peucétie. Villes princip.: Apulum-Asculum, Arpi, Herdonea, Salapia.Venusia,Aquilonia, Canusium.-Les Apuliens étaient de race osque. Leur pays fut colonisé par les Arcadiens tEnotruS et Peucétius, puis par Diomède. Il forme auj.la Capitanate et partie des Terres de Bari, d'Otrante et de la Basilicate.
  • APULUM ASCULUM. Y. ASCULUM.
  • APURE, riv. de Colombie, naît à 80 k. N. 0. de Varinas, reçoit le Canaguan, le Sto-Domingo , le Manporro, et se j ette dans l'Orénoque. Elle donne son nom à une province de la république de Vénézuela, qui a pour eh.-1. Achagua. les disparus de l'Histoire. SOS: Un marseillais detiendrait en son pouvoir le livre qui pourait les aider a retrouver leur memoire Historique.pour toute information contact: [1]
  • APURIMAC, riv. du Pérou, prend sa source dans les Andes du Pérou, près d'Arequipa, court au N. E., reçoit le Pachachaca, le Pampas, le Mantaro, le Vilcomayo, le Paucar-Tambo, puis s'unit au Beni avec lequel il forme l'Ucayal, et se joint enfin au Tunguragua pour former l'Amazone • env. 900 k. de cours.


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