Bataille de l’Isly
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article est une ébauche concernant le domaine militaire.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?).
|
Cet article doit être wikifié.
Le texte ne correspond pas à la mise en forme Wikipédia (style de Wikipédia, typographie, liens internes, lien entre les wikis, etc.). Participez !
|
Bataille de l’Isly | |
Informations générales | |
---|---|
Date | 16 août 1844 |
Lieu | Oued Isly, frontière algéro-marocaine |
Issue | Victoire française |
Belligérants | |
France | Maroc |
Commandants | |
Thomas-Robert Bugeaud | Abd ar-Rahman ibn Hicham |
Forces en présence | |
11 000 hommes | |
Pertes | |
800 morts 11 pièces de canon 18 drapeaux |
|
Conquête de l'Algérie | |
Alger — 1er Constantine — 2e Constantine — Isly |
La bataille d'Isly se déroula le 16 août 1844 à la frontière algéro-marocaine. Elle vit la victoire du Maréchal Bugeaud sur Moulay Abd al-Rahman, sultan du Maroc, qui soutenait Abd El-Kader.
Elle fut déclenchée par la France en raison de la protection que fournissait le Sultan du Maroc Abd ar-Rahman ibn Hicham Abd el Khader.
Le 6 août Tanger avait été bombardée par des navires français commandés par Joinville.
Dans la nuit du 15 au 16 août, le gouverneur général ayant réuni toutes ses forces ne s’élevant qu’à 11 000 hommes, se porta sur le camp marocain établi à la position de- Djarf-el-Akhdar, à peu de distance d’Oujda, sur la droite de l’Oued Isly, petit affluent de la Moulouia.
Devant avoir affaire presque exclusivement à de la cavalerie, il avait formé de son infanterie un grand losange dont les faces se composaient elles-mêmes de petits carrés. La cavalerie était dans l’intérieur de ce losange qui marchait par un de ses angles dument pourvu d’artillerie.
Au point du jour, voyant s’avancer l’armée française, le Sultan lança contre elle toute la cavalerie marocaine présentant une masse de vingt à vingt-cinq mille chevaux. Cette charge ne parvint pas à forcer les lignes de tirailleurs, et fut bientôt séparée en deux par les carrés qui s’avançaient dans la cavalerie. Le maréchal Bugeaud fit alors sortir sa cavalerie. Celle-ci se formant par échelons, chargea la cavalerie marocaine qui était à la gauche de l'armée et la dispersa après avoir vaincu plusieurs centaines de ses cavaliers. Le premier échelon, composé de six escadrons de spahis et commandé par le colonel Yousouf, ne voyant plus devant lui que le camp marocain encore tout dressé, s’y précipita. Onze pièces de canon qui en couvraient le front de bandière firent feu une seule fois. Les artilleurs marocains n’eurent pas le temps de recharger :
L’infanterie marocaine se dispersa dans des ravins où la cavalerie francaise ne pouvait la poursuivre, et gagna par de longs détours, la route de Taza. Pendant que le premier échelon marchait sur le camp le second commandé par le colonel Morris se porta sur la partie de la cavalerie marocaine qui était a droite. Ce fut une lutte acharnée. Après que tout fut terminé, l’armée française se concentra au camp des Marocains, et bientôt se mit à la poursuite des vaincus pour les empêcher de se rallier.
Les trophées de la victoire furent onze pièces de canon, dix-huit drapeaux, toutes les tentes des Marocains, y compris celle de Sidi-Mohammed richement meublée, enfin, des approvisionnements de tous genres. Les pertes en hommes des marocains furent de huit cents morts.
[modifier] Sources
- Annales de l'Algérie