Bécon-les-Bruyères

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Le nom de Bécon vient du mot beacon qui veut dire phare terrestre. Bécon est une colline qui surplombe Paris et lorsque les Vikings voulurent l'envahir c'est à Bécon qu'ils se rassemblaient grace à leur phare.

Le hameau de Bécon figure sur des cartes du XVIII^e siècle à un emplacement pouvant correspondre à l'actuel "Parc de Bécon" qui a perdu son château dans le courant du 20° siècle.

Plus près de nous nous trouvons le lieu-dit Bécon les Bruyères, situé à cheval sur les communes de Courbevoie, Asnières-sur-Seine et Bois-Colombes, ainsi que la gare de Bécon-les-Bruyères de la ligne Paris à Saint-Cloud construite vers 1840.

Le nom Bécon Les Bruyères figure d'ailleurs sur les cartes actuelles.

Il est difficile de savoir précisément (sauf à faire des recherches dans les documents anciens) quels sont les contours géographiques et les dates d'apparition des appelations Bécon, Les Bruyères et Bécon Les Bruyères.

On notera aussi la station de Métro "Pont de Levallois - Bécon" terminus de la ligne 3

Ancienne rédaction Bécon-les-Bruyères n'est pas un quartier mais le nom d'une gare. Celle-ci tire son nom des quartiers de Bécon (à Courbevoie) et des Bruyères (à Asnières-sur-Seine et Bois-Colombes).

Probablement a cause de la sonorité particuliere de son nom, cet endroit représente l'archétype de la petite ville banlieusarde, sans intéret notable , mais ayant conservé une identité rurale. L'écrivain Robert Belleret exprime cette identité particuliere dans son roman Les Bruyères de Bécon. À noter le film publicitaire de 1927, Les mystères de Bécon-les-Bruyères de Robert Collard, dit Lortac et Payen. Maurice Chevalier le cite dans sa chanson Ça s'est passé un dimanche : « Mais elle habitait à Bécon-Les-Bruyères, Et lui demeurait à Bercy ». Les Pieds Nickelés le citent a plusieurs reprises. En 1927, Emmanuel Bove publie le roman Bécon-les-Bruyères aux éditions Émile-Paul frères. Jean-Claude Vannier y est né.