Armée du Nord
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article est une ébauche concernant le domaine militaire.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?).
|
Dans l'histoire de france il a existé plusieurs Armée du Nord :
C' est une des armées de la République, qui s'illustrèrent contre l'Europe coalisée. C'est cette armée qui supporta l'essentiel de la guerre en 1792 et 1793.
Il a également existé une Armée du Nord lors de la Guerre d'Espagne.
Il a enfin existé une Armée du Nord lors de la Guerre franco-allemande de 1870-1871.
Sommaire |
[modifier] Création et mutations
- Elle fut créée par ordre du roi le 14 décembre 1791, puis séparée en armée du Nord et armée des Ardennes par décret de la Convention du 1er octobre 1792.
- Elle est réorganisée par arrêté du Conseil exécutif du 1er mars 1793 : elle se forme de l'ancienne armée du Nord et de la gauche de l'armée des Ardennes. Par arrêté du 8 septembre 1793, une réserve, dite armée Intermédiaire, s'organise sur ses arrières.
- Le 15 avril 1794, l'armée Intermédiaire y est définitivement incorporée.
- Par décret de la Convention en date du 29 juin 1794 (11 messidor an II), son aile droite forme, avec l'armée des Ardennes et l'aile gauche de l'armée de la Moselle, l'armée de Sambre-et-Meuse.
- Par arrêté du 26 mai 1795 (7 prairial an III), exécuté du 15 au 20 juin, elle est réduite aux proportions d'une armée d'occupation
- Elle est supprimée par arrêté en date du 25 octobre 1797 (4 brumaire an VI), mis en exécution le 8 novembre. L'état-major est licencié, les troupes restent en Batavie sous la dénomination de divisions françaises stationnées dans la République batave.
- Le 26 août 1799 (9 fructidor an VII), elle prend la dénomination d'armée dans la République batave.
- Le 23 septembre 1799 (1er vendémiaire an VIII), elle devient l'armée de Batavie.
- Le 24 novembre 1800 (3 frimaire an IX), elle change sa dénomination en celle d'armée gallo-batave.
- Elle est définitivement supprimée le 23 octobre 1801 (1er brumaire an X) en vertu d'un traité en date 29 août, ratifié le 3 octobre.
[modifier] Généraux
- du 14 décembre 1791 au 18 mai 1792 : maréchal Rochambeau (*) ;
- du 19 mai au 11 juillet 1792 : maréchal Luckner (*)
- du 12 juillet au 19 août 1792 : général La Fayette
- commande immédiatement la droite
- du 19 juillet au 18 août subordonnément la gauche : général Dillon
- du 18 août au 28 septembre 1792 : général Dumouriez
- du 18 au 27 août, immédiatement la gauche
- du 28 août au 30 septembre, immédiatement la droite
- du 20 au 26 août, par intérim la droite : maréchal de camp d'Hangest
- du 27 au 28 août, subordonnément la droite : général Chasot
- du 27 août au 1er septembre, subordonnément la gauche : général La Bourdonnaye
- du 2 au 28 septembre, subordonnément la gauche : général Moreton
- du 28 septembre au 25 novembre 1792 : général La Bourdonnaye
- du 26 novembre 1792 au 1er février 1793 : général Miranda
- réunit le 12 janvier le commandement supérieur de l'armée des Ardennes
- du 2 février au 31 mars, en second sous Dumouriez
- du 2 février au 4 avril : général Dumouriez
- du 6 avril au 8 mai 1793 : général Dampierre
- du 8 au 27 mai : provisoirement, mais en chef les deux armées réunies, général Lamarche
- du 28 mai au 16 juillet : général Custine
- du 16 juin au 16 juillet, subordonnément l'armée du Nord : général Leveneur
- du 17 juillet au 10 août 1793 : à titre provisoire, Charles Édouard Jennings de Kilmaine (destitué)
- jusqu'au 28 juillet, en second : général Leveneur
- du 11 août au 23 septembre 1793 : général Houchard, immédiatement sur les deux armées et en chef sur l'armée Intermédiaire
- jusqu'au 12 janvier 1794, subordonnément l'armée Intermédiaire : général Belair
- du 24 au 25 septembre 1793, par intérim : général Duquesnoy
- du 25 septembre au 9 novembre 1793 : général Jourdan (**)
- du 10 au 14 novembre 1793, par intérim : général Duquesnoy
- du 15 novembre 1793 au 12 janvier 1794 : général Jourdan (**)
- du 13 janvier au 8 février 1794, par intérim : général Ferrand
- du 9 février au 18 octobre 1794 : général Pichegru (qui est ensuite général en chef des armées du Rhin, de Sambre-et-Meuse et du Nord jusqu'à sa trahison mars 1796)
- du 19 octobre au 4 décembre 1794, par intérim : général Moreau
- du 5 décembre 1794 au 20 mars 1795 : général Pichegru
- du 21 mars 1795 au 29 mars 1796 : général Moreau
- du 30 mars au 3 avril 1796, par intérim : général Souham
- du 4 avril au 15 septembre 1796 : général Beurnonville(*)
- depuis la mi-mai également commandant en chef de l'armée batave
- du 16 septembre 1796 au 24 septembre 1797, par intérim : général Dejean
- du 25 septembre au 7 novembre 1797 : général Beurnonville(*)
- du 8 novembre 1797 au 2 janvier 1798, provisoirement : général Beurnonville(*), commandant les troupes françaises stationnées dans la République batave
- du 3 au 12 janvier 1798, par intérim : général Macdonald(**)
- du 13 janvier au 25 juillet 1798 : général Joubert
- du 26 juillet au 19 août 1798, par intérim : général Tilly
- du 20 août 1798 au 8 janvier 1799 : général Hatry
- du 9 janvier au 27 novembre 1799 : général Brune(**)
- du 28 novembre au 5 décembre 1799, provisoirement : général Kellermann(**)
- du 6 décembre 1799 au 26 janvier 1800 : général Desjardin
- du 27 janvier au 28 août 1800 : général Augereau(**)
- du 17 juillet au 4 août, le général Desjardin commande provisoirement et subordonnément en Batavie
- du 5 août au 23 novembre, le général Victor-Perrin commande provisoirement et subordonnément en Batavie comme lieutenant du général en chef
- du 29 août au 6 septembre 1800, par intérim : général Barbou
- du 7 septembre 1800 au 22 octobre 1801 : général Augereau(**)
Les généraux dont le nom est suivi d'une étoile (*) ont également été maréchal de France
Les généraux dont le nom est suivi de deux étoiles (**) ont également été maréchal d'Empire
[modifier] Principaux faits d'armes
[modifier] 1792
[modifier] 1793
[modifier] 1794
[modifier] 1795
[modifier] Campagnes
[modifier] 1792
[modifier] 1793 : l'année agitée
Pendant l'année 1793, l'armée du Nord a connu pas moins de cinq commandants en chef, dont un trahit et deux furent guillotinés. Un quatrième mourut au combat.
[modifier] Liens internes
[modifier] Source
- C. Clerget : Tableaux des armées françaises pendant les guerres de la Révolution (Librairie militaire 1905) ;