Antoine-François Riccoboni
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Antoine-François (ou Antonio Francesco) Riccoboni, dit Lelio fils, né à Mantoue en 1707 et mort à Paris le 15 mai 1772, est un littérateur français.
Outre plusieurs pièces de vers, une Satire sur le goût, le Conte sans R, et quelques autres poésies fugitives, on a de lui un grand nombre de comédies, dont la meilleure, les Caquets, en trois actes en prose, traduite ou imitée de Goldoni, a été reprise avec succès au théâtre Louvois en 1802. On citera parmi les autres : les Comédiens esclaves (1726) ; les Amusements à la mode (1732), qui se distinguent toutes par un tour d'esprit agréable et aisé.
Fils du célèbre auteur et comédien italien Luigi Riccoboni, dit Lelio, et de l’actrice Elena Balletti, dite Flaminia, Antoine-François Riccoboni débute au Théâtre-Italien de Paris en 1726, dans la Surprise de l'amour de Marivaux. Il quitte, comme ses parents, mais non par scrupule religieux, la scène en 1750 pour se consacrer à l’écriture de pièces de théâtre, qu’il quitta plus tard pour la chimie.
Il fréquente les auteurs de son temps dont Crébillon fils, Collé et Gentil-Bernard.
Il a composé une cinquantaine de pièces pour le Théâtre-Italien de Paris, dont les principales sont :
- Les Comédiens esclaves (1726),
- Les Amusements à la mode (1732),
- Le Prétendu (1760).
- Les Caquets
- Les Amusements à la mode (1732)
- Le Conte de Fée (1735)
- Le Prétendu (1760)
- Les Amants de village (1764)
Il a laissé un traité sur l’Art dit Théâtre (Paris, 1750, in-8°).
Il a épousé, le 7 juillet 1734, l’écrivaine Marie-Jeanne Laboras de Mézières, mieux connue sous le nom de Marie-Jeanne Riccoboni.
[modifier] Lien externe
Ses pièces et leurs représentations sur le site CÉSAR
