André Laurendeau
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
André Laurendeau (21 mars 1912 à Montréal - 1er juin 1968) est un romancier, dramaturge, essayiste, journaliste et homme politique québécois.
[modifier] Biographie
Dès 1933, il fonde avec quelques amis le mouvement des « Jeune-Canada » et collabore à la revue L'Action nationale dirigée par son père. En 1935, il va étudier la philosophie et les sciences sociales à Paris. Revenu au Québec, il dirige L'Action nationale de 1937 à 1943 et de 1949 à 1953.
En 1942, il se lance en politique pour s'opposer à la conscription, au sein de la Ligue pour la défense du Canada, puis il participe à la fondation du Bloc populaire canadien, un parti de centre-gauche dont il devient bientôt le chef provincial au Québec, Maxime Raymond en étant le chef fédéral. André Laurendeau est député à Québec de 1944 à 1948.
Rédacteur en chef adjoint en 1947, rédacteur en chef en 1957 du quotidien Le Devoir, il s'associe étroitement à la lutte contre Maurice Duplessis, puis à l'affirmation nationale du Québec pendant la « Révolution tranquille ».
Il est connu pour avoir répandu le mot joual. Il est aussi animateur à la radio et à la télévision de Radio-Canada, de 1953 à 1961. Le 4 juillet 1958, il publie un éditorial classique qui servira de base idéologique aux libéraux et souverainistes des années suivantes. [1]
De 1963 jusqu'à sa mort, il préside conjointement avec Davidson Dunton la Commission royale (fédérale) sur le bilinguisme et le biculturalisme. Il est de nos jours une référence pour les questions d'éducation, de politique et de société.
Il accordait une grande importance à l'éducation et à l'avenir des jeunes. Sont nommés en son honneur : un cégep à Ville LaSalle (Montréal), une école à Saint-Hubert et une autre à Ottawa.
Sa biographie intitulée Un intellectuel d'ici a été écrite par le chef maçonnique J.Z. Léon Patenaude.
[modifier] Voir aussi
Précédé par | André Laurendeau | Suivi par | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
|
|
|