See also ebooksgratis.com: no banners, no cookies, totally FREE.

CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
Ahmad Ibn Hanbal - Wikipédia

Ahmad Ibn Hanbal

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article fait partie d'une série sur

l’islam

Religion
Religions abrahamiques :
judaïsme - christianisme - islam
Les Piliers de l'islam
La déclaration de foi
La prière - L’aumône
Le jeûne de Ramadan
Le pèlerinage à La Mecque
Les Piliers de la foi
Allah
Ses Prophètes - Le jugement dernier
Le destin
Histoire de l’islam
Mahomet
Abu Bakr as-Siddiq - Omar ibn al-Khattab
Uthman ibn Affan - Ali ibn Abi Talib
Prophètes dans l’islam
Imam - Calife
Branches de l’islam
Dar al-Islam
Chiisme - Sunnisme - Kharidjisme
Kalâm - Soufisme - Salafisme
Les Villes saintes de l'islam
La Mecque - Médine
Al Quds
Nadjaf - Kerbala
Constructions religieuses
Mosquée - Minaret
Mihrab - Qibla
Architecture islamique
Événements et fêtes
Hijri - Hégire
Aïd el-Fitr - Aïd el-Kebir
Mawlid - Achoura - Arbaïn
Religieux
Muezzin - Imam - Mollah
Ayatollah - Mufti
Textes et lois
Vocabulaire de l’islam
droit musulman - Écoles
Hisba
Coran - Hadith - Sourate
Charia - Sunna
Fiqh - Fatwa
Politique
Féminisme islamique
Islam libéral
Islam politique
Islamisme
Panislamisme

Ahmad Ibn Hanbal (الإمام أحمد بن حنبل al-imām aḥmad ben ḥanbal), né à Bagdad en 780 (ère chrétienne), mort en 241/855, est le fondateur de l'une des quatre grandes écoles juridiques (madhhab) sunnites[1], connue sous le nom de "hanbalite". Il est aussi à l'origine de la fondation de l'école de croyance islamique ('aqida), l'école Atharite.

Sommaire

[modifier] Biographie

Né d'une famille arabe ayant soutenu Abû al-`Abbas al-Saffah dans sa prise du pouvoir contre les Omeyyades, Ibn Hanbal est le contemporain des deux califes qui ont voulu imposer le motazilisme. Le calife Al-Ma`mûn, alors en campagne militaire, le fait arrêter pour qu'il puisse l'interroger. Al-Ma`mûn décède avant la rencontre. Ibn Hanbal est ramené à Bagdad pour y être interrogé au nom du nouveau calife Al-Mutasim. Il est libéré à condition de cesser son enseignement.

En 847, le calife Al-Mutawakkil revint à la Tradition en rejetant le motazilisme, mais Ibn Hanbal n'en resta pas moins réservé.

[modifier] Une doctrine rigoureuse

Recueil de lois, octobre 879.
Recueil de lois, octobre 879.

Après avoir étudié sous différents maîtres à Bagdad (il y suivit entre autres les enseignements de l'imâm al-Shâfi'î et d'Abou Youssouf, lui-même disciple d'Abou Hanîfa) puis en Syrie et au Yeman, Ibn Hanbal s'en émancipe progressivement pour fonder une école de pensée rigoureuse lui paraissant la plus conforme au Coran et à la Sunna[2].

On lui doit un important recueil de traditions, le Musnad, où les ahadîth sont classés suivant la chaîne des transmetteurs, et en fonction de leur authenticité considérée comme "parfaite" (sahîh), bonne ("hasan") ou "faible" (da'îf). Ibn Hanbal a également écrit des ouvrages de commentaires sur la Tradition et sur les principes moraux dans l'islam, ainsi que des éloges des premiers califes rashidoun, "les bien guidés". On doit enfin à ses disciples, dont l'un de ses fils, 'Abd Allâh (mort en 903), une compilation des "réponses" qu'il donnait aux questions qui lui étaient posées sur les sujets les plus divers.

La doctrine hanbalite, attachée au strict respect du Coran et de la Tradition, est proche du salafisme. Elle privilégie la lettre par rapport à l'esprit du texte. On a pu la caractériser comme celle du "culte fanatique"[3] de la Sunna. Elle rejette la tentation de l'innovation (bid'a), et condamne ce qu'elle considère comme des déviations religieuses et/ou politiques apparues dans l'histoire du califat, à commencer par le kharidjisme et toutes les formes de shi'isme, etc. C'est pourquoi Ibn Hanbal s'oppose également à l'école sunnite d'Abou Hanîfa, qui préconise le large recours à la libre opinion du juge ou du commentateur (ashâb al-ra'y), voire aux subterfuges juridiques.

[modifier] Notes

  1. Les trois autres étant respectivement celles des imams Abû Hanîfa, Malîk et Shâfi'i, l'école hanbalite se situant chronologiquement en quatrième position.
  2. L'orthodoxie musulmane, la "Tradition authentique" [du Prophète], d'où le mot "sunnisme" (par opposition à "shi'isme")
  3. Ignace Goldziher, Le dogme et la loi de L'Islam, Paris, 1920.

[modifier] Bibliographie

  • Henri Laoust, Les schismes dans l'Islam, Paris, Payot, édition de 1977 (voir la bibliographie de l'article consacré à Laoust).
  • Louis Milliot, Introduction à l'étude du droit musulman, Paris, Sirey, 1953.


aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -