Agence mondiale antidopage
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L'Agence mondiale antidopage (AMA) est une organisation non gouvernementale indépendante, qui finance, éduque et sensibilise la lutte au dopage. Elle a été créée le 10 novembre 1999. Son siège est à Montréal.
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[modifier] Présidents
- Dick Pound Canada, depuis 1999.
[modifier] Historique
Au lendemain de l'affaire Festina qui avait secoué le microcosme sportif avec la révélation que le dopage sévissait à grande échelle dans le domaine sportif, le CIO décida de réunir tout le milieu sportif pour mettre fin à ce mal qu'est le dopage. Cette conférence se déroula à Lausanne en Suisse les 2 et 4 février 1999 et fit l'objet d'un texte écrit dit Déclaration de Lausanne sur le dopage dans le sport. Cette déclaration prit effet immédiatement et donna lieu à la création d'une agence internationale antidopage indépendante, opérationnelle dès les JO de Sydney en 2000.
L'Agence ouvrit ses portes le 10 novembre 1999 à Lausanne pour promouvoir et coordonner la lutte contre le dopage. Elle est basée sur une représentation égale entre les pouvoirs publics et le mouvement Olympique.
En 2001, l'AMA décide d'installer son bureau principal à Montréal, inauguré en 2002.
La campagne pour l'élection du nouveau président de l'AMA met en lumière en 2007 deux approches bien différentes. Laxisme chez les Anglo-saxons et rigueur pour le CIO et en Europe. Le Français Jean-François Lamour, candidat soutenu par le CIO et les nations européennes (notamment) prône la rigueur. Cette approche est jugée excessive par les Anglo-saxons qui organisent une campagne de dénigrement de l'ancien champion olympique d'escrime et propulse au rang de candidat à l'élection un inconnu : John Fahey, un ancien politicien australien n'ayant aucun passé sportif. Le Japon rejoint le camp des Anglo-Saxons mené par les Etats-Unis, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud. Le programme de ce candidat australien natif de Nouvelle-Zélande va à l'encontre des principes de base de la lutte antidopage : autorisation du cannabis, des corticoïdes et des bêta-2 antagonistes, notamment. L'Europe et le CIO pourraient quitter l'AMA si ce programme laxiste de lutte antidopage était appliqué[1].
[modifier] Notes
- ↑ L'Équipe du 25 septembre 2007, page 6.