Abdullah Yusuf Ahmed
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Abdullahi Yusuf Ahmed (en somali : Cabdulaahi Yuusuf Axmed) est l'actuel président de la Somalie. Il est le président transitionnel de la Somalie et a été élu par le Parlement somalien "en exil" à Nairobi le 10 octobre 2004 et a été assermenté le 14 octobre 2004. Depuis cette élection, il vit à Nairobi. L'élection s'est déroulée à Nairobi, car Mogadiscio, capitale de la Somalie, en proie alors à des affrontements claniques, était jugée alors trop dangereuse.
[modifier] Histoire personnelle
Il est né le 15 décembre 1934 à Galkacyo, dans la région de Mudug.
Ancien officier et chef du Somali Salavation Democratic Front, SSDF, une organisation de guérilla créee par l'Éthiopie en 1979.
Le SSDF d'Abdullahi Yusuf, conçu comme instrument à la solde du régime éthiopien de Mengistu, a servi comme éclaireur l'armée éthiopienne lors de ses incursions dans les régions du centre-ouest de la Somalie en 1980. Mais très vite, le SSDF change de registre et devient une vraie milice supplétive chargée des basses besognes. Les hommes d'Abdulahhi Yusuf ont perpétré des massacres de civils dans des localités somaliennes telles Balanbaleh et Goldogob que l'armée éthiopienne a occupé à l'aube des années 80.
Des centaines de personnes, pour la plus part des nomades chameliers, ont été exécutées par les hommes d'Abdullahi Yusuf Ahmed et ce à l'instigation de l'Éthiopie dont l'objectif était de déclencher une guerre civile inter-clanique en Somalie. Objectif, au demeurant, atteint.
Dans les années 1990 après l'effondrement de l'État somalien, Abdullahi Yusuf Ahmed revient au devant de la scène politique dans les fourgons des soldats éthiopiens lesquels le portent à la tête de l'administration de la région autonome du Puntland en 1998. Il devint président du Puntland et le resta jusqu'à l'expiration de son mandat, le 1er juillet 2001.
Sous la pression des bailleurs de fonds, notamment de l'Union européenne, Yusuf accepte l'organisation d'élections libres qu'il perd au profit d'un homme de consensus, M. Jama Ali Jama, élu avec une large majorité par la population du Puntland au début de l'année 2002.
Refusant les résultats des urnes, Abdullahi Yusuf continua à se faire appeler président du Puntland.
En mai 2002, il prit le contrôle de la capitale du Puntland grâce au concours des régiments de l'armée éthiopienne qui cette fois trouve comme prétexte la lutte contre Al-Qaîda.
Le chef de la nébuleuse terroriste, sa famille et son état major se cacheraient dans l'arrière pays du Puntland, affirme M. Abdullahi Yusuf lors d'une interview à une chaîne de télévision italienne.
S'inscrivant ainsi dans la lutte contre le terrorisme islamiste et bénéficiant du soutien militaire éthiopien, M. Yusuf parvient, sans beaucoup de difficulté, à se faire reconnaître président du Puntland par la communauté internationale.
Avec la même méthode, le même discours et les mêmes protecteurs, il franchit un nouveau palier en octobre 2004 en devenant Président du gouvernement fédéral provisoire somalien lors d'un simulacre d'élections à deux tours. Ces élections se sont déroulées non pas en Somalie mais à Nairobi, la capitale du Kenya.