Vienne (rivière)
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Homonymes de « Vienne » : (Autriche) - (Isère) - (département) - (rivière) - ...
| Vienne | |
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| Longueur | 372 km |
|---|---|
| Débit moyen | 210 m3.s-1 mesurés à Candes-Saint-Martin |
| Surface du bassin | 21 105 km2 |
| Se jette dans | Loire |
| Pays | France |
| Cours d’eau - Hydrologie | |
La Vienne est une rivière française traversant les départements du même nom (Haute-Vienne et Vienne) et une partie de la Corrèze, de la Charente ainsi que de l'Indre-et-Loire. D'une longueur de 372 kilomètres, elle est le principal affluent de la Loire. Elle prend sa source en Corrèze, au pied du Mont Audouze sur le Plateau de Millevaches à 920 mètres d'altitude et se jette dans la Loire à Candes-Saint-Martin. L'écrivain Laurent Bourdelas lui a consacré un très beau texte, "(Ad) Vienne", publié dans un livre d'artiste édité par Jean-Paul Ruiz (2008).
Sommaire |
[modifier] Hydrographie
[modifier] Affluents et sous-affluents
[modifier] Rive gauche
[modifier] Rive droite
- la Maulde
- le Tard
- le Thaurion ou Taurion (toponymie donnée à la rivière dans le département de la Haute-Vienne)
- le ruisseau du Palais-sur-Vienne, formé de la Mazelle, de la Cane et du Cussou
- l' Aurence
- la Glane
- le Glanet
- la Vergogne
- le Goire
- l'Etang
- l'Issoire
- la Marchandaine
- la grande Blourde, formée de la Blourde et de l'Ysseau
- la petite Blourde
- l'Ozon
- la Creuse
- la Manse
- le Ruau
[modifier] Principales villes arrosées
Limoges, Saint-Junien, Confolens, L'Isle-Jourdain, Lussac-les-Châteaux, Chauvigny, Châtellerault, Chinon
[modifier] Autres sites traversés
- 3 parcs naturels régionaux : Parc naturel régional de Millevaches en Limousin, Parc naturel régional Périgord Limousin, Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine.
- 1 centrale nucléaire arrosée, celle de Civaux (Vienne)
- 9 villes de plus de 5 000 habitants arrosées : Le Palais-sur-Vienne, Panazol, Limoges, Isle, Aixe-sur-Vienne, Saint-Junien, Chauvigny, Châtellerault et Chinon.
[modifier] Hydrologie
[modifier] Bassin supérieur
À Saint-Priest-Taurion en Haute-Vienne, la Vienne roule en moyenne 23,5 m³ par seconde. Là, elle reçoit les eaux du Taurion, soit en moyenne 18,9 m³ supplémentaires par seconde et son débit passe ainsi à 42,4 m³ par seconde. Plus loin en Limousin, toujours dans la Haute-Vienne, son débit moyen passe à 60,5 m³ à Verneuil-sur-Vienne (Pont de La Gabie) puis à 70,9 m³ par seconde à Étagnac, au niveau du Pont de Pilas [1].
[modifier] Cours inférieur
À Nouâtre, localité située entre Châtellerault et Chinon, peu en aval du confluent entre la Creuse et la Vienne, son débit, observé durant 48 ans de 1958 à 2005, se monte à 201 m³ par seconde pour un bassin versant de 19 920 km² sur un bassin total de 21 105 km². La rivière présente des fluctuations saisonnières de débit importantes, avec des hautes eaux d'hiver portant la moyenne mensuelle entre 287 et 367 m³ par seconde de décembre à mars inclus avec un maximum en janvier-février, et des basses eaux d'été, de juillet à octobre inclus, caractérisées par une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à un minimum confortable de 63 m³ au mois d'août[2].
Le VCN3 peut chuter jusqu'à 25 m³ en cas de période quinquennale sèche, ce qui reste appréciable. Pour rappel, le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
D'autre part la rivière est sujette à des crues parfois violentes et son débit peut atteindre alors de 2 500 à 3 000 m³ par seconde. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 1 400 et 1 900 m³. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 2 200 m³ par seconde, le QIX 20 ou débit de crue vicennal atteint 2 600 m³. Enfin le QIX 50, ou débit de crue probable calculé pour une période de 50 ans, est de 3 000 m³ par seconde à cet endroit (voir note [3]).
Le débit instantané maximal enregistré a été de 2 480 m³ par seconde le 1er janvier 1962. En comparant cette valeur à l'échelle des QIX calculés de la rivière, on constate que cette crue était à peine vicennale, et donc nullement exceptionnelle.
La lame d'eau écoulée dans le bassin est de 319 millimètres annuellement, et le débit spécifique (Qsp) se monte de ce fait à 10,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin, soit un niveau équivalent à la moyenne observée sur l'ensemble de la France, mais nettement supérieur aux affluents de la rive droite de la Loire, comme la Sarthe et surtout le Loir.
Enfin, à son confluent avec la Loire à Candes-Saint-Martin, son débit moyen final atteint 210 m³ par seconde.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes et références
- ↑ Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable - Bulletin hydrologique annuel (page 5) [pdf]
- ↑ Banque Hydro - Station L7000610 - La Vienne à Nouâtre (ne pas cocher la case "Station en service")
- ↑ Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
On calcule aussi le QIX 50, c'est à dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est à dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.
| Affluents de la Loire | |
|---|---|
| Rive gauche : Borne · Ance · Lignon du Forez · Renaison · Besbre · Allier · Aubois · Loiret · Beuvron · Cosson · Cher · Indre · Vienne · Thouet · Layon · Èvre · Divatte · Sèvre nantaise · Acheneau · | |
| Rive droite : Aigue Nègre · Gazeille · Lignon du Velay · Semène · Ondaine · Furan · Rhins · Arconce · Arroux · Aron · Nièvre · Nohain · Cisse · Authion · Maine · Erdre · Chézine · Brivet | |
