Ton direct
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Le ton direct en imprimerie est le fait d'imprimer une teinte directement sans passer par l'utilisation du spectre CMJN.
En somme, le ton direct correspond aux teintes imprimées ne correspondant pas aux teintes de base de la synthèse soustractive.
Les fonctions de ces teintes sont multiples. Elles sont soit utilisées dans des documents dont les contraintes budgétaires n'auraient pas permis la quadrichromie, on parle alors de monochromie, bichromie, trichromie,... soit dans des documents pour lesquelles les teintes voulues n'existent pas dans la synthèse soustractive. On compte dans celles-ci, par exemple les teintes dites métalliques ou les teintes fluorescentes.
Les monochromies, bichromies et trichromies peuvent bien entendu selon le bon vouloir du graphiste se réaliser avec les teintes primaires, mais cela serait réducteur pour ses capacités graphiques.
De manière générale, mais non-systématique l'imprimeur réalisant une bichromie peut recomposer les couleurs voulues à l'aide d'un nuancier, qui lui indiquera les quantités d'encre à mélanger pour obtenir la teinte voulue. Ces encres peuvent provenir soit de tons directs soit de couleurs primaires.
Il arrive que des couleurs primaires se rajoutent dans des documents quadrichromiques, mais cela engendre une augmentation des couts. L'hexachromie par exemple (utilisation de 6 couleurs) nécessite non seulement 6 teintes, mais également 6 passages dans le système d'impression, qui n'imprime qu'une couleur à la fois. Ces couleurs sont soit impossibles à recréer avec la synthèse soustractive.
Les teintes de la synthèse soustractive existent en tant que ton direct, mais les données chimiques complètes varient, et donc leurs caractéristiques techniques sont différentes.
Il existe plusieurs gammes de tons directs :
- Dic
- Focoltone
- Pantone Matching System ou « Pantone »
- Toyo
- Truematch
Elle est appelée aussi couleur d'accompagnement.
Les marques citées appartiennent à leurs auteurs respectifs