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Tazmamart - Wikipédia

Tazmamart

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Tazmamart ou encore Tazmamert était une prison secrète pour prisonniers politiques au Sud-Est du Maroc dans l'Atlas. La prison est devenue un symbole d'oppression dans l'histoire politique du Maroc contemporain.

Sommaire

[modifier] Histoire

La prison de Tazmamart fut construite en 1972 [1], après le second coup d'État avorté contre le roi Hassan II du Maroc. Après l'échec de la tentative du général Oufkir, 58 officiers de l'Armée furent envoyés à la prison de Kenitra et plus tard à Tazmamart. Selon Ali Bourequat, la prison a plus tard enfermé d'autres opposants politiques « disparus ».

Durant les années 1980, des allégations surgirent sur l'existence d'une prison appelée Tazmamart. Les autorités (v. Makhzen) dénièrent l'entièreté de ces allégations. Il fallut attendre la publication du livre Notre ami le Roi par le journaliste Gilles Perrault en 1990 pour que le sujet atteigne un niveau politique.

En 1991, sous la pression de groupes internationaux de défense des Droits de l'Homme, ainsi que de certains gouvernements étrangers, Hassan II du Maroc décida de fermer la prison et de relâcher les derniers détenus. Certains s'enfuirent à l'étranger, d'autres restèrent au Maroc, mais furent dissuadés d'aborder publiquement leurs expériences à Tazmamart.[2]

[modifier] Conditions humaines

Selon d'anciens détenus et associations de droits de l'homme, les conditions de détention à Tazmamart étaient extrêmement dures. Y sévissaient torture et mauvais traitements, les conditions effroyables de vie dans la prison étaient les plus grandes menaces sur la vie des détenus.

Les prisonniers étaient enfermés dans des cellules souterraines étroites d'une seule personne 24 heures sur 24. Les contacts humains n'étaient pas permis, pas de lumière, peu de nourriture, peu de protection contre la chaleur de l'été ou le froid de l'hiver. Il n'y avait pas de traitement contre les dommages causés par la torture ou les maladies type tuberculose. Les rations de nourriture étaient minimales. Il y eut des allégations d'exécutions.[3]. En tout, 35 prisonniers décédèrent, ou plus de la moitié des personnes incarcérées à Tazmamart durant les dix-huit ans du bagne[4], avant que la prison soit finalement fermée en 1991.

[modifier] Après les Années de plomb

Des rumeurs sur l'existence de Tazmamart furent utilisées comme instrument de terreur par l'État (v. makhzen), mais même après que de nombreuses organisations de droits de l'homme eurent rapporté l'existence de Tazmamart [5], le régime démentit officiellement toute connaissance de la prison jusqu'en 1991, quand la pression US le força à libérer les prisonniers survivants. Le camp fut fermé avec bien d'autres de sa sorte, mais Tazmamart reste un symbole particulièrement puissant de l'oppression des "années de plomb" au Maroc. Les survivants ont effectué des marches de la mémoire vers la prison. [6]

Des rumeurs demeurent sur la persistance de camps du genre Tazmamart au Maroc, car il a été établi que la détention secrète et la torture de suspects continue, en liaison avec la guerre contre le terrorisme des États-Unis. [7]

[modifier] Les années de magnétisme

L’ancien ministre de l’Intérieur s’est éteint à quelques heures de son « vieil adversaire » algérien, Smaïn Lamari, l’ancien numéro 2 des Services algériens. La longue carrière de celui qui, avec Mohamed Oufkir et Ahmed Dlimi, incarnait aux yeux des Marocains des souvenirs terribles, s’était achevée en 1999, à l’avènement de Mohammed VI, à l’encontre duquel il n’avait d’ailleurs pas ménagé les critiques. La presse du Maghreb dans son ensemble, regrette qu’il soit parti sans avoir pu lever le voile sur les « années de plomb » du Maroc sous Hassan II, époque où il n’était pas bon être opposant au régime, les barbouzes continuent après Driss Basri par les années de magnétisme entretenue par le nommé Othmani et said beniba qui se sont alliés au mossad contre le régime pour établir une république confédérée avec Israël.

« Que n’a-t-on pas dit et écrit sur Driss Basri !, relève ainsi El Watan, à Alger. Exécuteur de basses œuvres, grand vizir, vice-roi, Pygmalion de son monarque, Béria ou Fouché de Hassan II ou maréchal du Maroc, l’ex-ministre de l’Intérieur aura réussi à collectionner une tripotée d’épithètes aussi infamantes que valorisantes. » Quelques années après son entrée à la police, il avait été promu directeur de la Direction générale de la surveillance du territoire (DST) en 1973, mais c’est le coup d'État de Skhirat, derrière lequel se trouvait Ahmed Réda Guédira et non découvert auquel Hassan II échappa miraculeusement, qui scelle le départ véritable de sa carrière au sommet de l'État et le rapproche du Roi. Chargé d’identifier les auteurs et commanditaires de cet attentat, il mène une répression féroce contre les militaires félons, en remerciement de quoi le Roi le nomme Secrétaire d’État à l’Intérieur avant d’en faire le ministre titulaire du même portefeuille, cinq ans plus tard. Il occupera cette position durant 20 ans avant d’être révoqué par Mohammed VI, le 9 novembre 1999. Les responsables du coup d'État de Skhirat, affaire non encore élucidée trouve son prolongement par le coup d'État en préparation à partir de la délégation provençale Hay Mohammadi et casa-anfa où se cachent les nommés Senhaji abdelaal, Zemmrani mohamed, Othmani et raoul yacoubi, almossad était derrière l'affaire Skhirat.


A cette époque la DST n’était pas encore élevée au rang de Direction générale : elle ne le sera qu’en 2005. La DST a été issue de la scission cette année de 1973 du Cab1, division qui a donné la DST et la DGED (Direction générale des études et de la documentation) à la délégation provençale on a tenter à la vie du général Ahmed Hrichi par arme scalaire, et restent les ennemis voués du général Mansouri Yacine, comme ils furent avec le général Ahmed Sefrioui.

pour plus d'informations consultez google pour les noms Senhaji abdelaal, zemmrani mohamed, said Benbiga, raoul yacoubi et le très dangereux Othmani ennemi N°1 de SAM le roi Hassan II.

[modifier] Révélations publiques par d'anciens détenus

Certains des anciens détenus de Tazmamart ont écrit des livres sur leur détention, de plus de dix ans: Ahmed Marzouki, dans le plus gros succès d’édition que le Maroc ait jamais connu.[8] Ali Bourequat Dans les jardins secrets du Roi du Maroc. Tahar Ben Jelloun a écrit la nouvelle Cette aveuglante absence de lumière. En 2004, Salah et Aïda Hachad ont également rédigé, avec l'aide d'Abdelhak Serhane, leurs mémoires dans un ouvrage intitulé "Kabazal, les Emmurés de Tazmamart: Mémoires de Salah et Aïda Hachad" où ils font le récit de leur combat à l'intérieur et à l'extérieur de Tazmamart.[9](voir le roman de Tahar Ben Jelloun)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. (en)Political Authority in Crisis: Mohammed VI's Morocco
  2. (en)Morocco Country Report on Human Rights Practices for 1997
  3. (en)Tazmamart: Fort-Militaire-Secret du Maroc. Consequences d'un Internement du 18 Annees
  4. (en)HUMAN RIGHTS DEVELOPMENTS: Morocco
  5. (en) Political Authority in Crisis: Mohammed VI's Morocco
  6. (en)Ex-prisoners demand Morocco trials
  7. (en)orture in the "anti-terrorism" campaign - the case of Témara detention centre
  8. "Tazmamart cellule 10"
  9. Moroccan writer wins top prize

[modifier] Lire sur le sujet

[modifier] Liens externes

  • Amnesty International Déclaration de Amnesty International USA sur la détention de Ali Bourequat et de ses deux frères, tous trois citoyens français.


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