Strépy-Bracquegnies
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Strépy-Bracquegnies | |||
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Armoiries | Drapeau | ||
Administration | |||
Pays | Belgique | ||
Région | Région wallonne | ||
Communauté | Communauté française | ||
Province | Province de Hainaut | ||
Arrondissement | Soignies | ||
Commune | La Louvière | ||
Géographie | |||
Coordonnées | |||
Superficie | 7,7 km² | ||
Population Densité |
8425 (2006) (inconnue) hab./km² |
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Autres informations | |||
Gentilé | (inconnu) | ||
Code postal | 7110 | ||
Zone téléphonique | 064 | ||
Site officiel | (inconnu) |
Strépy-Bracquegnies (en wallon Sterpi-Bracgnere) est une section de la ville belge de La Louvière, située en Wallonie dans la province de Hainaut.
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Elle est regroupée avec Boussoit, Haine-Saint-Paul, Haine-Saint-Pierre, Houdeng-Aimeries, Houdeng-Gœgnies, La Louvière, Maurage, Saint-Vaast, Trivières, Besonrieux dans la ville de La Louvière.
- Arrondissement : Soignies.
- Altitude : entre 60 et 158 mètres.
- Étendue : 770 hectares.
- Population : 8.231 en 1969.
- Code postal : 7110.
- La localité est traversée par la Haine, le Thiriau du Luc et le Canal du Centre.
Sommaire |
[modifier] Étymologie
Le nom de Strépy-Bracquegnies trouve son origine dans les noms latins de Stirpiacus et de Bracinius signifiant respectivement le domaine de Stirpius et les terres de Braccinius. Il faut toutefois savoir que la localité a tout d’abord été appelée Strépy et que ce n’est qu’à la fin du XVIIIe siècle que la dénomination Bracquegnies est venue s’adjoindre à ce premier nom.
[modifier] Histoire
Strépy-Bracquegnies est un village dont l’origine remonte au paléolithique. Les archéologues y ont en outre découvert des mines de silex prouvant l’occupation de Strépy durant la préhistoire et plus particulièrement pendant le néolithique. Une villa romaine du IIe siècle a également été mise à jour ainsi que sa nécropole. Mais la plus intéressante découverte est sûrement celle d’un cimetière mérovingien de 120 tombes. Ces nombreuses découvertes attestent la présence continue de peuplades sur le sol de Strépy. Dans une ferme fortifiée ayant occupé le site de la villa romaine précitée, Strépy voit naître Vincent Madelgaire. Celui-ci va fonder la famille la plus connue du Hainaut en épousant Waudru. En effet, après avoir élevé leurs enfants il vont se tourner vers une vie religieuse, fonder respectivement les villes de Soignies et de Mons, être canonisés et devenir les Saints protecteurs de ces deux villes. Au cours du Moyen Âge le village fut tout d’abord un fief lige de Belœil et donc possession du Comte de Namur au point de vue féodal mais en fait il dépendait de la souveraineté du Comté de Hainaut. Acheté (début XIIe siècle – fin XIIIe siècle) par une famille qui plus tard en pris le nom, Strépy passa en fief aux familles Condé, Boulenghien (vers 1362), de Ligne (fin XVe siècle), Ruffaut, de le Croix, du Chastel pour finalement échoir aux Rodoan qui conservèrent ses terres jusqu’à la fin de l’ancien régime. En plus de la seigneurie principale, il existait quatre autres seigneuries : la seigneurie de Sotteville (réunie à Strépy en 1635) et trois seigneuries foncières détenues par des abbayes d’Aywière en Brabant, d’Hautmont (France) et enfin de Saint-Feuillien au Rœulx. Après 1789, Strépy va se développer et englober la hameau de Braquegnies. C’est alors que cette commune va entrer dans une ère de grande prospérité grâce à l’exploitation des richesses de son sous-sol.
[modifier] Économie
Au Moyen Âge Strépy tirait essentiellement ses richesses de l’agriculture et de l’élevage. et bien qu’on y ait trouvé et exploité du charbon de terre dès le XIVe siècle ce n’est vraiment qu’à partir de 1715 que cette exploitation de la houille devint organisée.
Au XIXe siècle, le dynamisme insufflé par les bouillonnantes idées des temps modernes et de l’ère industrielle, la présence d’une source d’énergie riche et abondante, déclencheront la création et la construction d’un ensemble industriel qui atteindra un degré de prospérité qui ne prendra fin qu’au moment de la crise du charbon en 1958.
Heureusement de nouvelles entreprises se sont implantées sur son territoire. De plus, une nouvelle forme de tourisme s’y est développé de par la présence du fameux canal du Centre œuvre majeure du patrimoine industriel de la région qui est d’ailleurs inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco mais aussi de celle du nouvel ascenseur funiculaire de Strépy-Thieu qui est un fleuron de génie civil.
On peut par conséquent dire que la qualité du savoir faire et la volonté de créer et de bâtir de grandes œuvres sont bien concrétisées par la présence de ces ouvrages anciens et modernes se côtoyant sur le territoire de Strépy-Bracquegnies. En effet, ceux-ci de par leur influence sur le tourisme, de par la nécessaire utilisation des nouvelles voies de communications fluviales pour désengorger le trafic routier et surtout de par l’attrait qu’ils pourront jouer sur différents secteurs économiques constituent un réel espoir pour l’avenir de la région.