Serge Thion
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Serge Thion, né en 1942, ancien militant anti-colonialiste, journaliste français et ancien chercheur au CNRS.
Spécialiste de l'Asie du Sud-Est, engagé dans les luttes anti-colonialistes et contre la guerre du Vietnam et l'apartheid dans les années 1960-1970, il a commencé à s'intéresser, pour y adhérer, à la fin des années 1970 au discours négationniste de Robert Faurisson.
Accusé d'avoir « remis en cause de l'existence de crimes contre l'humanité », Serge Thion a été révoqué en novembre 2000 de ses fonctions de chargé de recherche au CNRS par une commission présidée par l'historien François Bédarida, et est régulièrement accusé par de nombreuses associations de promouvoir le négationnisme[1].
Serge Thion s'est également distingué en contestant le qualificatif de génocide concernant les actions du régime des khmers rouges au Cambodge. Il a émis des doutes, en novembre 2001, dans un texte publié sur internet[2], sur la paternité d'Oussama Ben Laden dans l'organisation des attentats du 11 septembre 2001. Serge Thion a participé en 2003[3] à des réunions publiques organisées par les islamistes radicaux du Parti des musulmans de France.
Le magazine L'Arche[4] fait le rapprochement entre Serge Thion et des chroniques publiées sous le pseudonyme de « Serge Noith » sur le site de campagne de Dieudonné M'bala M'bala pour les élections de 2007.
[modifier] Bibliographie
- Pierre Vidal-Naquet, Les Assassins de la mémoire : « Un Eichmann de papier » et autres essais sur le négationisme, La découverte/Poche, 2005, (ISBN 2-7071-4545-9)