Seconde bataille de Champagne
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La seconde bataille de Champagne est une bataille qui a opposé, le 25 septembre 1915, des troupes françaises et des troupes allemandes dans la province de Champagne en France.
[modifier] Intention stratégique
Après un bombardement avec 2 500 pièces d'artillerie pendant trois jours, deux armées françaises attaquent les Allemands sur un front de 24 km. C'est le début de la deuxième bataille de Champagne, l'une des trois grandes offensives franco-britanniques lancées simultanément sur le front occidental. L'objectif est d'aider la Russie, sévèrement attaquée, et de renverser les forces allemandes. Les Français gagnent du territoire au centre, ils avancent de près de trois kilomètres et percent le lendemain la deuxième ligne allemande. Les combats qui se poursuivent jusqu'en novembre s'enlisent de plus en plus.
[modifier] Déroulement de la bataille
Le 25 septembre 1915 après une préparation d'artillerie de trois jours les IIe et IVe Armées sous la direction du Général de Castelnau essayent de rompre les positions allemandes d'Aubérive à Ville-sur-Tourbe. La première ligne est anéantie sous le déluge d'acier et se trouve enfoncée sur trois kilomètres d'Aubérive à Mesnil-lès-Hurlus, les Français buttent alors sur la seconde ligne allemande à contre pente avec un réseau de barbelés intact et infranchissable car dissimulé à la vue. Du Mesnil à Ville-sur-Tourbe le front ne bouge que de quelques centaines de mètres, les positions aménagées en fortin sont imprenables.
Le 25 septembre 1915, dans le cadre de la grande offensive de Champagne, le 2e Corps d'Armée Colonial, aile droite de la 4e Armée commandée par le Général de Langle de Carry, avait la redoutable mission, en partant de part et d'autre du village de Souain-Perthes-lès-Hurlus, de faire tomber la première position allemande sur un front de cinq kilomètres et sur une profondeur de plus de trois kilomètres. Le 2e Corps Colonial devait ensuite percer la deuxième position ennemie au nord de la Ferme de Navarin, afin de permettre aux unités du 6e Corps d'Armée (127e DI, 12e DI, 56e DI) d'exploiter en direction de Sommepy-Vouziers. C'est durant cette partie de l'offensive d'ailleurs, que Blaise Cendrars, alors légionnaire fut gravement blessé face à la Ferme de Navarin. Il y perdit un bras, épisode qui donnera quelques vingt années plus tard le titre de son récit de guerre, La Main coupée.
Le 29 l'attaque générale est arrêtée, elle laissera 138 576 hommes hors de combat, c'est un échec. Le 6 octobre les combats reprendront pour dix jours afin de rectifier les « aspérités » du front, surtout vers Tahure.