Sauveterre-de-Béarn
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Sauveterre-de-Béarn | ||
Pays | France | |
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Région | Aquitaine | |
Département | Pyrénées-Atlantiques | |
Arrondissement | Arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie | |
Canton | Canton de Sauveterre-de-Béarn (chef-lieu) |
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Code Insee | 64513 | |
Code postal | 64390 | |
Maire Mandat en cours |
Jean Labour 2008-2014 |
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Intercommunalité | Communauté de communes de Sauveterre-de-Béarn | |
Latitude Longitude |
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Altitude | 44 m (mini) – 205 m (maxi) | |
Superficie | 14,54 km² | |
Population sans doubles comptes |
1 304 hab. (1999) |
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Densité | 89,68 hab./km² | |
Localisation sur la carte départementale
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Sauveterre-de-Béarn est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Hydrographie
Les terres de la commune sont arrosées[1] par le gave d'Oloron, affluent du gave de Pau, et par ses tributaires, l'arrèc Héuré (et les affluents de ce dernier, l'arrèc Baraillou, le ruisseau de Mailhos et l'arriou de Berdigué), l'Arrioutèque (et l'affluent de ce dernier, le ruisseau de Rance).
[modifier] Lieux-dits et hameaux
[modifier] Communes limitrophes
- Salies-de-Béarn au nord
- Oraàs et Athos-Aspis à l'ouest
- Autevielle-Saint-Martin-Bideren, Saint-Gladie-Arrive-Munein, Guinarthe-Parenties et Barraute-Camu au sud
- Burgaronne et Andrein à l'est.
[modifier] Toponymie
Le toponyme Sauveterre est mentionné[2] dès le XIe siècle (d'après Pierre de Marca[3]), et apparaît sous les formes Salvaterra (1235, réformation de Béarn[4]), Sanctus-Andreas de Salvaterra (1251, cartulaire d'Oloron[5]), Saubaterra (1253, titres de Béarn[6]), Saubeterre (1273, hommages de Béarn[7]), Saubaterre (XIIIe siècle, fors de Béarn[8]), Sent-Anthoni de Saubaterre (1471, contrats d'Ohix[9]) et Salvatierra (1520, titres de Béarn[6]).
[modifier] Histoire
Paul Raymond[2] note qu'en 1385, Sauveterre comptait 226 feux. Son bailliage comprenait les paroisses de Carresse, Cassaber, Sauveterre, et celles incluses dans les subdivisions de Garenx[10] et dans la viguerie de Mongaston[11].
Au XIIe siècle[2], le sceau de Sauveterre représentait une vache surmontée d'une croix.
Le 7 décembre 1901 eut lieu l'ouverture au service voyageurs de la ligne d'Oloron à Sauveterre-de-Béarn (compagnie du chemin de fer de Pau-Oloron-Mauléon et du tramway de Bayonne à Biarritz).
[modifier] Héraldique
Les armes de Sauveterre-de-Béarn se blasonnent ainsi : de sinople à la vache d'or, au chef cousu d'azur chargé d'une croisette pattée d'argent. |
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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1995 | 2001 | Jean Labour | ||
2001 | 2008 | Jean Labour | ||
2008 | 2014 | Jean Labour | ||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Intercommunalité
La commune fait partie de sept structures intercommunales :
- communauté de communes de Sauveterre-de-Béarn
- centre intercommunal d'action sociale de Sauveterre-de-Béarn
- syndicat intercommunal des gaves d'Oloron et de Mauléon
- syndicat intercommunal des Gaves et du Saleys
- syndicat AEP de Sauveterre-de-Béarn
- syndicat AEP de la région du Saleys
- syndicat départemental d'électrification.
[modifier] Démographie
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[modifier] Économie
L'activité est principalement agricole, agro-alimentaire (conserverie) et touristique.
[modifier] Culture et patrimoine
[modifier] Patrimoine civil
- le pont de la légende[12] : autrefois, trois ponts reliaient la rive droite à la rive gauche du gave d'Oloron, mais en 1732, une violente crue emporta les trois ponts. Il ne reste désormais plus qu'un morceau du pont fortifié. C'est sur ce pont que Sancie aurait subi le jugement de Dieu en 1170. Gaston VII Moncade (1229 - 1290) et Gaston Fébus (1349 - 1391) ont ensuite fortifié ce pont en y ajoutant tour, escalier à vis, chambre de manœuvre, bretèche et pont-levis. À l'entrée du pont, se trouvait un vieil hôpital Saint-Jacques des pèlerins de Compostelle. À cet endroit, il y a désormais un hôtel.
- la tour Montréal[13] bâtie au cours du XIIe siècle, haute de 33 mètres, servait à surveiller les incursions espagnoles et basques.
- le pigeonnier de Coulomme date de 1640.
- la maison Montpribat[14] du XVIIe siècle, est inscrite aux monuments historiques depuis 1981.
- l'arsenal[15] date du XVe siècle.
- Le monument aux morts réalisé par le sculpteur Ernest Gabard.
[modifier] Patrimoine religieux
- l'église Saint-André[16] date du XIIe siècle. Sur le tympan de cette église sont représentés saint Matthieu (en jeune homme), saint Marc (en lion), saint Luc (en taureau) et saint Jean (en aigle).
- la commune se trouve sur la via Lemovicensis (ou voie limousine ou voie de Vézelay), nom latin d'un des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
[modifier] Patrimoine environnemental
[modifier] Équipements
La commune dispose d'une école primaire, d'un collège laïc (collège Reine Sancie), d'une école et d'un collège privés (collège Saint-Joseph) et d'une école agricole (lycée privé rural Notre-Dame).
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Léon Bérard, (1876-1960) avocat né à Sauveterre-de-Béarn, maire de Sauveterre de 1904 à 1908, secrétaire d'État en 1912, ministre de l'instruction publique de 1919 à 1924. En 1940, Laval le nomme ambassadeur de France au Vatican. Il entre à l'Académie Française en 1934. Il décède à Paris en 1960 et est enterré à St Gladie (4 km de Sauveterre-de-Béarn).
- Pierre-Henri Teitgen, est né le 29 mai 1908 à Rennes (Ille-et-Vilaine). Il fut ministre de la Justice en 1945 et 1946 et ministre d'État chargé de l'Information en 1949-1950. Décédé à Paris le 6 avril 1997, il est inhumé à Sauveterre-de-Béarn dans le cimetière à côté de la chapelle Saint-Martin de Sunarthe.
- Jacques Chiberry est né le 7 septembre 1929 à Sauveterre-de-Béarn. C’est un ancien joueur français de rugby à XV, qui a joué avec l'équipe de France au poste de trois quart aile (1,78 m pour 73 kg), et en club au SO Chambéry.
- Francis Haget est un joueur français de rugby à XV, né le 1er octobre 1949 à Sauveterre-de-Béarn, ayant évolué au poste de seconde ligne au SU Agen et au Biarritz olympique.
[modifier] Notes
- ↑ Notice du Sandre sur Sauveterre-de-Béarn
- ↑ a b c Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- ↑ D'après Pierre de Marca, Histoire de Béarn
- ↑ Manuscrit du XVIe au XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ Titres publiés dans l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
- ↑ a b Titres de la vicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ Manuscrit de 1343 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ Contrats retenus par Ohix, notaire de Soule - Manuscrit du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ La subdivision de Garenx comprenait Abitain, Andrein, Athos, Autevielle-Saint-Martin, Burgaronne, le bois de Laudure (commune de Salies), Orion, les Sept-Bordes (un des trois quartiers de l'Hôpital-d'Orion) et Sunarthe.
- ↑ La viguerie de Montaston comprenait Campagne (commune de Tabaille-Usquain), Charre, Haute (village de Charre), Lichos et Rivehaute.
- ↑ Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'ancien pont
- ↑ Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur le château de Montréal
- ↑ Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur la maison Montpribat
- ↑ Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'arsenal
- ↑ Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-André
[modifier] Pour approfondir
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
- Portail Béarn des Gaves : lien vers les actualités de Sauveterre-de-Béarn
- Histoire de Sauveterre de Béarn
- Site de l'office de commerce et d'artisanat Béarn des gaves
- Site du club de rugby local, l'US Sauveterre
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