Saint-Quentin (Nouveau-Brunswick)
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Saint-Quentin | ||||
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Administration | ||||
Pays Province |
Canada Nouveau-Brunswick |
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Région | {{{région}}} | |||
Statut municipal | Ville | |||
Arrondissements | {{{arrond}}} | |||
Fondateur Date de fondation |
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Constitution | 1992 | |||
Maire Mandat en cours |
Robert Beaulieu 2008-2012 |
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[ Site officiel de Saint-Quentin] | ||||
Démographie | ||||
Population | 2 280 hab. (2001) | |||
Densité | 529 7 hab./km2 | |||
Gentilé | ||||
Langue(s) officielle(s) | {{{lang}}} | |||
Géographie | ||||
Altitudes | minimale : {{{mini}}} m. maximale : {{{maxi}}} m. |
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Superficie | 4,30 km2 | |||
Fuseau horaire | UTC{{{fuse}}} | |||
Indicatif | {{{tel}}} | |||
Code géographique | 13 14022 | |||
Latitude Longitude |
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Localisation de Saint-Quentin | ||||
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Lieux d’intérêts | ||||
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Saint-Quentin est une ville canadienne du comté de Restigouche située au nord-ouest de la Province du Nouveau-Brunswick. Son territoire est enclavé dans celle de la paroisse du Très Saint-Sacrement de Saint-Quentin. Elle est nommée en l'honneur de Quentin de Rome.
Saint-Quentin est sur la route provinciale 17, à plus de 300 mètres d'altitude au centre d'un plateau dans la chaîne de montagnes des Appalaches, la ville couvre une superficie de 4.3 km². Saint-Quentin constitue la porte d'entrée sud-ouest du comté de Restigouche et également de la Péninsule Acadienne (via la Route 180). Elle est l'une des principales villes du comté de Restigouche.
Sommaire |
[modifier] Géographie et climat
La ville est située sur un plateau de la chaîne de montagne des Appalaches à 301m au-dessus du niveau de la mer. Le terrain y est généralement plat et la plupart du territoire est couvert de forêts et de terres agricoles, le développement de la ville s'étant fait en grande partie le long de la route 17 (renommée rue Canada) qui la traverse.
Les températures moyennes pour le mois de janvier sont de -12°C et au mois d'août de 17°C. La moyenne annuelle des précipitations est d'environ 991 mm.
[modifier] Histoire
En 1897, la Restigouche and Western Railway Company décidait de construire un chemin de fer qui relierait la ville de Campbellton à la ville de Saint-Léonard. À mesure que les travaux avançaient, les ouvriers de la voie ferrée s'enfonçaient dans la forêt. En 1909, ils étaient rendus au ruisseau Five Fingers et Simon Gallant, un acadien travaillant comme forgeron, décida d'installer sa famille près du ruisseau.
Au même moment, plusieurs familles québécoises laissaient leur paroisse pour aller s'établir aux États-Unis ou dans l'Ouest canadien et les autorités voyaient avec inquiétude diminuer la population de leur province. Mgr Josh Arthur Melanson, le plus grand colonisateur et missionnaire de la paroisse de Saint-Quentin, appelée à l'origine Anderson Siding, lança alors un vaste projet de colonisation. Il valorisa la carrière d'agriculteur et invita les familles acadiennes et québécoises à venir s'installer dans le comté de Restigouche, le long de la voie ferrée; là où les terres, en plus d'être fertiles, étaient voisines du Québec et du Madawaska.
C'est ainsi qu'Anderson Siding fut fondé en 1910 et que la première messe fut célébrée dans la cabane de bois rond de Simon Gallant.
Les origines de la paroisse d'Anderson Siding étant à la fois québécoises et acadiennes et la population étant francophone à 99%, le village se devait de porter un nom qui le caractérisait. Ainsi, en 1919, le nom d'Anderson Siding fut changé à Saint-Quentin en souvenir de la victoire canadienne qui fut remportée sur les allemands "Bataille de la Somme" à Saint-Quentin, France, lors de la Première Guerre Mondiale.
La première chapelle de la paroisse fut construite en 1911, le bureau de poste en 1912, la première école en 1913, l'église en 1918 et l'hôpital Hôtel-Dieu-St-Joseph en 1947. Au début, les colons ne vivaient que de l'agriculture et de la forêt. Toutefois, au long des années, le village s'agrandit et la qualité et la diversité des commerces et services évoluèrent, égalant ainsi ceux des petites villes du Nouveau-Brunswick. C'est pourquoi Saint-Quentin fut incorporé comme district en 1947, comme village en 1966 et fut proclamé Ville en 1992. Saint-Quentin compte aujourd'hui près de 4000 habitants.
[modifier] Administration
Le conseil municipal est formé d'un maire et de 5 conseillers. Tout le conseil à été élu par acclamation le 12 mai 2008[1].
mandat | fonctions | nom(s) |
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2008 - 2012 | maire | Robert Beaulieu |
conseillers | Jocelyne Q. Bossé, Rita Gagnon, Rodrigue Lévesque, Nicole Somers, Marie-Josée Thériault. |
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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2004 | en cours | Robert Beaulieu | ||
2001 | 2004 | David W. Moreau | ||
1995 | 2001 | Livain Richard | ||
1995 | Félix J. Dubé | |||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Économie
L'économie de la ville repose surtout sur l'industrie du bois et de l'agriculture. De grandes entreprises forestières tels North American Forest Products et le Groupe Savoie Inc. sont des piliers économiques importants de la région. Il y a aussi beaucoup d'érablières et de petits commerces, ainsi que plusieurs fermes agricoles.
[modifier] Démographie
D'après le recensement de Statistique Canada, la ville comptait 2280 habitants en 2001, comparativement à 2424 en 1996, soit une baisse de 5,9%. La ville compte 924 logements privés, a une superficie de 4,3 km2 et une densité de population de 529,7 habitants au km2.
[modifier] Culture
La ville a su développer une richesse culturelle grâce à ses nombreux bénévoles dans des domaines aussi variés que le théâtre, les spectacles amateurs et professionnels, les festivals, etc...
[modifier] Tourisme
Le plus important Festival Western des Maritimes constitue l'événement touristique majeur de la région. Les activités se déroulent durant la troisième semaine de juillet pendant neuf jours consécutifs de festivités. La renommée du Super Rodéo, accueillant des cowboys provenant de tous les coins du pays, est telle qu'il s'amplifie à chaque année.
Saint-Quentin étant un haut lieu de l'érable à sucre du point de vue économique et industriel depuis les années quatre-vingts, Le Festival de la Capitale de l'Érable de l'Atlantique voit maintenant à ce qu'il soit également un chef de file du côté touristique et culturel. Le festival se déroule pendant le temps des sucres et vise donc à faire connaître et valoriser les produits de l'érable d'ici et d'ailleurs. Parmi ces produits, nous comptons les produits du sirop, du sciage, de la sculpture et de l'art culinaire. Les activités présentées comprennent plusieurs visites : sucreries industrielles et artisanales, usine de sciage et de valeur ajoutée et usine de transformation du sirop. L'expo-marché de l'érable est une des activités les plus populaires. On peut y acheter les produits mentionnés en plus de boissons alcoolisées à l'érable. Des photos et antiquités y sont également exposées. Des repas à l'érable sont évidemment en vedette lors du festival.
Le Parc provincial du Mont Carleton, aussi appelé le Sommet des Maritimes, est l'endroit d'exploration idéal de la chaîne des Appalaches. Véritable paradis de plein air, ce parc à l'état naturel a tout pour séduire ses amateurs: sentiers de ski de fond et de motoneige, terrains de camping (sauvage et non sauvage), lacs et rivières, sentiers de randonnées pédestres, pêche, canotage, plage, observation de la faune et escalade de monts (le parc en compte 11), incluant le Mont Carleton, la plus haute montagne le l'Atlantique (820 mètres ou plus de 2690 pieds).
La ville de Saint-Quentin est reconnue comme un endroit privilégié pour la chasse et la pêche. Les grandes étendues boisées et faciles d'accès laissent libre loisir à la chasse du petit et du gros gibier et la richesse du territoire en cours d'eaux en fait le lieu idéal pour la pêche à la ligne.
La Rivière Restigouche, longue de 55 km, est reconnue internationalement pour sa beauté et pour la pêche du saumon d'Atlantique. Elle est un endroit de villégiature authentique pour les amateurs de pêche, de canotage et d'exploration de la nature. La Rivière Restigouche fut reconnue officiellement comme étant la 29e rivière admise au sein du réseau de rivières du Patrimoine canadien.
[modifier] Personnalités
- Milaine Thériault athlète en ski de fond, elle a participé aux Jeux Olympiques de Nagano, Salt Lake City et de Turin
- Paul Banville champion mondial de tir au poignet, catégorie Grand Maître, 2001 et 2003.