Saint-Gratien (Val-d'Oise)
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Saint-Gratien | |
Pays | France |
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Région | Île-de-France |
Département | Val-d'Oise |
Arrondissement | Sarcelles |
Canton | Saint-Gratien (Chef-lieu) |
Code Insee | 95555 |
Code postal | 95210 |
Maire Mandat en cours |
Jacqueline Eustache-Brinio 2008-2014 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Vallée de Montmorency |
Coordonnées géographiques |
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Altitudes | moyenne : 55 minimale : 39 m maximale : 59 m |
Superficie | 242 ha = 2,42 km² |
Population sans doubles comptes |
19 219 hab. (1999) |
Densité | 7 942 hab./km² |
Saint-Gratien est une commune française, située dans le département du Val-d'Oise et la région d'Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Gratiennois(es).
Sommaire |
[modifier] Géographie
Saint-Gratien est située aux portes de la Vallée de Montmorency et à 20 km de Paris. Elle fait partie de la communauté d'agglomération de la Vallée de Montmorency. Proche de secteurs à forte implantation d'activités économiques, elle reste une ville essentiellement résidentielle.
Les communes limitrophes sont Argenteuil, Sannois, Eaubonne, Sannois, Soisy-sous-Montmorency, Enghien-les-Bains et Épinay-sur-Seine.
[modifier] Organisation
Son centre est à la fois centre culturel et commercial.
[modifier] Transports
Desservi par la ligne C du RER (gare de Saint-Gratien), Saint-Gratien est à 20 minutes de Paris Porte Maillot. L'autoroute A15 la relie directement à la Défense et au pôle d'activité de la Ville Nouvelle de Cergy-Pontoise, ainsi qu’à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. La RD 14 rejoint rapidement la Porte d'Asnières ou de Clichy.
[modifier] Histoire
Saint-Gratien doit son nom à un jeune berger martyrisé au Ve siècle et canonisé par Dagobert Ier en 628. Les moines de Saint-Denis bâtirent un oratoire à sa mémoire. Une relique de saint Gratien est enterrée sous le maître-autel de l'église de la ville.
En 1225, Guillaume de Cornillon possède la plus grande partie du territoire.
Au XVIIe siècle, le Maréchal Nicolas de Catinat hérite de sa mère le territoire de Saint-Gratien. Disgrâcié en 1701 à la suite d’une conspiration, il se retire dans son château à Saint-Gratien, construit en 1610 par son grand-père. Il y reçoit Bossuet, Fénelon, Vauban, Madame de Sévigné, Madame de Coulanges, le Duc de la Rochefoucauld. Il partage son existence entre la culture des arbres fruitiers et la gestion de son domaine qui s’étend depuis Orgemont jusqu’aux rives du lac actuel d’Enghien. Il meurt à Saint-Gratien le 12 février 1712 et est inhumé dans la chapelle du village. Pour rendre hommage à cet homme, la commune de Saint-Gratien a adopté les armoiries du Maréchal de Catinat en juillet 1994.
Dès la fin du XVIIIe siècle, Saint-Gratien devient le site privilégié de villégiature des Parisiens qui y construisent des résidences secondaires dont certaines sont encore visibles.
En 1806, le comte de Luçay, Jean-Baptiste Legendre, Préfet Impérial, acquiert Saint-Gratien. Il fit construire un château inauguré par Napoléon Ier.
En 1832, le marquis Astolphe de Custine, écrivain, voyageur et diplomate, fit également construire un château, qui fut rasé en 1860 par ses héritiers ; il y reçut de nombreux artistes : Balzac, Victor Hugo, Chopin, Delacroix, Chateaubriand qui fut intimement lié à sa mère pendant vingt ans, Alfred de Musset, Barbey d’Aurevilly, George Sand et Lamartine ; il en reste un bâtiment de dépendances, 67, rue Sœur-Angèle.
La Princesse Mathilde-Létizia Bonaparte, fille de Jérôme Bonaparte, passait ses étés tout d'abord au château Catinat en tant que locataire du Marquis de Custine. Puis elle acheta en 1853 le château construit par le Comte de Luçay (aujourd'hui appelé "Château de la Princesse Mathilde"). Elle y reçut de nombreux écrivains et artistes du second empire : Prosper Mérimée, Théophile Gautier, Jules et Edmond de Goncourt, Gustave Flaubert, Alexandre Dumas. Elle s’investit beaucoup pour Saint-Gratien et ses habitants en participant financièrement à la construction de la première école (aujourd’hui disparue), à la création de postes d’infirmières, à l’installation de l’éclairage public et à l’édification de l’église actuelle (pour remplacer celle du XIIIe siècle qui menaçait de s'écrouler). Elle décède à Paris le 4 janvier 1904 et est inhumée selon sa volonté dans l’église de Saint-Gratien.
Emile de Girardin
Au XXe siècle, la commune connaît le développement des villes de banlieue parisienne avec un essor de sa population et la rénovation de son centre-ville. De 1910 à 1970, le nombre d’habitants passe ainsi de 2 520 à 20 000.
[modifier] Héraldique
Saint-Gratien
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[modifier] Démographie
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[modifier] Administration
Saint-Gratien fait partie de la juridiction d’instance de Montmorency, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[3],[4].
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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mars 2001 | 2014 | Jacqueline Eustache-Brinio | UMP | Enseignante dans un lycée professionnel conseillère régionale[5] |
1983 | 2001 | François Scellier | UMP | |
1977 | 1983 | Lucien Cavelier | PS | |
1959 | 1977 | Léon Hovnanian | radical-socialiste | médecin |
1947 | 1959 | Julien Morpe | ||
1945 | 1947 | Isidore Gaidoz | ||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
Jacqueline Eustache-Brinio est réélue pour un second mandat au premier tour des élections municipales de mars 2008, totalisant un peu plus de 66 % des suffrages exprimés.
[modifier] Sécurité
Le taux de criminalité de la circonscription de police d'Enghien-les-Bains (incluant Saint-Gratien[6]) est de 137,75 actes pour 1000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005) ce qui en fait le plus élevé du Val-d'Oise, très largement supérieur aux moyennes nationale (83/1000) et départementale (88,15/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 25,04 %, le plus faible du département[7].
[modifier] Jumelage
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Le maréchal de Catinat y a passé la fin de sa vie. Il est enterré à Saint-Gratien.
- Félix Pyat, député de l'Assemblée constituante de 1848 et membre du Conseil de la Commune de Paris est mort à Saint-Gratien en 1889.
- Alexandre Dumas y a vécu.
- Corot y a travaillé.
- Guy Lux y a vécu.
[modifier] Monuments et lieux touristiques
Le château de la princesse Mathilde
- Il est bâti en 1806 par Jean-Baptiste Legendre, Comte de Luçay. La Princesse Mathilde le rachète en 1853 et le fait rehausser d’un étage. L’immense parc du château est amputé de son grand lac qui est cédé à la ville nouvelle d’Enghien. Monsieur Terré, alors maire de Saint-Gratien, fait construire, pour la princesse, le bassin de l’Ouest en dédommagement de la perte du lac d’Enghien. Après la mort de la Princesse en 1904, le parc est loti et devient le quartier résidentiel dénommé “le Parc”. Mal conservé, le château est fortement délabré et déclaré insalubre en 1967. Il est réhabilité par un particulier, en 1985, puis vendu en appartements.
Le château Catinat
- Construit en 1610 par le grand-père de Nicolas de Catinat, il est habité par le Maréchal de 1637 à 1712, années durant lesquelles il y reçoit de très nombreuses personnalités. Le château est racheté par la Princesse Mathilde en 1857, qui en fait une maison d’amis. Aujourd’hui, il accueille une partie des Services sociaux de la Mairie.
L'église : Bâtie de 1856 à 1859 pour remplacer celle du XIIIe siècle qui menaçait de s'écrouler, grâce aux subventions accordées par l’État et à la Princesse Mathilde. Le Maréchal de Catinat et la Princesse Mathilde y sont enterrés.
L'Hôtel de Ville
- Construit sur les plans de l'architecte Paul Nief, dans le style d'une maison bourgeoise, il est inauguré le 7 février 1909. Deux ailes basses sont rajoutées en 1936 .
- La salle des Mariages, avec son décor néogothique, possède de nombreuses peintures illustrant l'histoire de Saint-Gratien.
Le Cèdre du Liban
- Situé place Gambetta, il est importé par Jussieu et planté sur ordre de Louis XIV vers 1710, en reconnaissance à Nicolas de Catinat, Seigneur de Saint-Gratien, Maréchal de France.
[modifier] Culture
- Le Centre culturel du Forum
- Espace Jacques Villeglé (lieu d'art contemporain)
- Le théatre Jean Marais
- Le Centre culturel Camille Claudel
- Le Centre du Parc
- La salle George Brassens
- Le cinema "Les Toiles"
- La Médiathèque Théodore Monod
- La bibliothèque Motordu
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- (fr) http://www.ville-saintgratien.fr/ Site officiel de la ville.
[modifier] Références
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE: Population depuis le recensement de 1962
- ↑ Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
- ↑ Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
- ↑ UMP Île-de-France
- ↑ Préfecture et services de l'État dans le Val-d'Oise
- ↑ Le Figaro - Délinquance : Palmarès 2005 du Val-d'Oise