Rendu réel des couleurs
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Le rendu réel des couleurs est une branche de l'imagerie numérique qui consiste à optimiser l'apparence d'une image pour qu'elle ressemble le plus à ce que perçoit un œil humain.
Dans une chaine de traitement, on a plusieurs postes :
- la capture : effectuée par un appareil photo numérique, une caméra, un scanner, etc.
- un système de transmission : un ordinateur ou tout autre moyen de traitement.
- un système de visualisation : un écran de cinéma ou de télévision, un Tirage photographique, etc.
- le système de visualisation peut lui-même déboucher sur un autre système de transmission.
Sommaire |
[modifier] Système de capture
[modifier] Scanners
[modifier] Appareils de prises de vues argentiques
[modifier] Appareils de prises de vues numériques
[modifier] Système de Transmission
[modifier] Stockage des couleurs
Dans un système de transmission numérique, le Codage informatique des couleurs est un élément décisif du rendu des couleurs. En effet, le stockage numérique correspond à une discrétisation de l'information ; et en dehors des problèmes d'échantillonnages, le format de stockage restreindra le gamut de l'image.
Cependant, cette restriction n'est pas une spécificité du stockage numérique. Un film photographique est composé de grains qui viennent en quelque sorte discrétiser aléatoirement l'image, chaque grain ayant des capacités physiques limitées.
Cet ensemble de facteurs limitants fait qu'une reproduction des couleurs sur un support comporte des limites en terme de reproduction des couleurs. Pour pallier ce type de problème, les procédés numériques peuvent avoir recours à un encodage des couleurs à haute dynamique.
[modifier] Profil ICC
Pour essayer d'unifier le rendu des couleurs, l'International Color Consortium (ICC) a créé une norme descriptive permettant d'unifier toutes les fonctions de transferts des différents dispositifs. Ainsi, en exploitant au mieux les capacités du système de traitement, on parvient à obtenir un rendu le plus fidèle possible.
[modifier] Dispositifs d'affichage
[modifier] La correction Gamma
Lorsque l'on compare une même image, sur deux écrans différents, on pourra constater que les couleurs diffèrent légèrement. On peut réduire cet écart en appliquant la correction Gamma pour obtenir les mêmes couleurs quel que soit le système d'affichage.
La correction γ est un paramètre numérique qui décrit la réponse non linéaire de l'intensité lumineuse. Elle est au carrefour de quatre disciplines :
- la photographie,
- la vidéo,
- la perception,
- la physique.
Cette notion est héritée de l'électronique qui concerne les écrans à base de tubes cathodiques. En effet, avec les tubes cathodiques, la réponse en intensité lumineuse d'une tension appliquée en entrée suit une loi proche de
où
- α : constante réelle
- V : la tension appliquée en volts
- γ : a une valeur comprise entre 2,3 et 2,6 pour un écran à tube cathodique.
Cette loi est la fonction de transfert d'un tel système d'affichage.
Par coincidence, cette correction est similaire à la réponse des photorécépteurs de la rétine. En effet, la réponse de ces récepteurs photo-chimiques (en intensité d'activité électro-chimique) qui sont à la base de notre perception visuelle répondent suivant une loi sensiblement logarithmique, c'est la loi de Fechner. Elle correspond à une bonne compression des valeurs de luminosité pour les images naturelles, les valeurs de basses énergies (zones sombres) étant en général beaucoup plus probables que les valeurs à haute énergie. La valeur obtenue, la luminance est alors distribuée sur une plus large gamme qui permet un meilleur traitement, aussi bien par le rèste du système visuel que dans les systèmes d'imagerie artificiels.
[modifier] Systèmes d'impression
Grâce à un nuancier, les traitements sur les couleurs peuvent être considérés depuis la génération de l'image jusqu'à son impression. Cependant, ce procédé destiné à l'imprimerie dispose d'un gamut restreint.