Rassemblement pour la France
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Rassemblement pour la France | |
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Président | Charles Pasqua |
Fondation | 1999 |
Disparition | {{{disparition}}} |
Siège | 129, avenue Charles de Gaulle 92521 Neuilly-sur-Seine Cedex |
Porte-parole | François Asselineau |
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Présidents du groupe | |
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Représentation du parti | |
Députés | {{{Députés}}} |
Sénateurs | {{{Sénateurs}}} |
Idéologie | Droite, Souverainisme, Gaullisme |
Affiliation européenne | {{{européenne}}} |
Affiliation internationale | {{{internationale}}} |
Couleurs | bleu |
Site Web | - |
voir aussi | |
Constitution française |
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- ne pas confondre avec le RPF : Rassemblement du peuple français
Le Rassemblement pour la France est un parti politique français créé par Charles Pasqua et Philippe de Villiers en 1999. Il regroupe des dissidents du Rassemblement pour la République (RPR) et du Mouvement pour la France (MPF). Il est membre du parti européen Alliance pour l'Europe des Nations.
Sommaire |
[modifier] Histoire électorale
Aux élections européennes de juin 1999, Charles Pasqua et Philippe de Villiers conduisent la liste souverainiste intitulée Rassemblement pour la France et l'Indépendance de l'Europe (RPFIE). Elle obtient 13,06 % des voix et 13 élus, parmi lesquels Marie-France Garaud, William Abitbol et Jean-Charles Marchiani. Le congrès fondateur du Rassemblement pour la France (RPF) a lieu en novembre de la même année.
Le RPF éclate à l'été 2000. Philippe de Villiers dénonce la gestion du parti par Charles Pasqua et recrée le Mouvement pour la France (MPF). William Abitbol et ses partisans lancent le mouvement Combats Souverainistes, qui se ralliera à la candidature de Jean-Pierre Chevènement à l'élection présidentielle de 2002. D'autres militants créent l'Entente Souverainiste. Seuls Charles Pasqua et Jean-Charles Marchiani restent au sein du RPF.
Aux élections législatives de 2002, le RPF, qui défend des idées souverainistes héritées du gaullisme, obtient 94 222 voix au premier tour (soit 0,30% des voix), et gagne deux sièges à l'Assemblée nationale à l'issue du second tour.
En 2003, le RPF devient le Rassemblement pour la France et l'Indépendance de l'Europe. Le parti n'a plus de député au Parlement européen. Charles Pasqua siège au Sénat dans le groupe des apparentés UMP.
[modifier] RPF et UMP, Nation et progrès et double affiliation
Depuis la fondation de l'Union pour un mouvement populaire en 2002, des élus et des adhérents du RPF se sont intégrés individuellement, mais aussi collectivement depuis le 7 septembre 2002 via Debout la République, devenu le courant souverainiste au sein de l'UMP, et depuis le 24 octobre 2002 via l'association Nation et progrès créée par une vingtaine d'élus locaux du RPF sous la houlette de l'eurodéputée Isabelle Caullery. Cette association regroupe quelques 200 élus locaux et militants lors du congrès fondateur de l'UMP le 17 novembre 2002 et soutient la candidature de Nicolas Dupont-Aignan à la présidence du parti [1].
Le 22 octobre 2002, le bureau politique du RPF autorise formellement la double appartenance avec l'UMP [2].
Lors de l'élection présidentielle de 2007, Charles Pasqua a appelé Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) et Christine Boutin (Forum des républicains sociaux) à retirer leur candidature au profit de Nicolas Sarkozy.
[modifier] Financement occulte du RPF
Le financement de la campagne du RPF pour les élections européennes de 1999 a fait l'objet d'un enquête. L'instruction de 2001 à 2006 a été menée par le juge Philippe Courroye et fut centré sur l'affaire du Casino d'Annemasse.
Charles Pasqua a été mis en examen pour «faux», «financement illégal de campagne électorale» et «abus de confiance». Six autres personnes sont également mis en examen pour «financement illégal de campagne électorale»: Michel Tomi, Marthe Mondoloni, tous deux tenancier d'établissement de jeux, Edgard Vincensini, Daniel Romo, Gilbert Musiquian et Robert Assadourian. La procédure contre Robert Feliciaggi a été suspendu après son assassinat à l'aéroport d'Ajaccio.
Le jugement de l'affaire du financement de la campagne européenne du RPF s'est ouvert à Paris le 5 novembre 2007. Il devrait durer jusqu'au 28 novembre 2007 [3].
[modifier] Notes et références
- ↑ Sébastien Dartois, « La mise en place de l'UMP en Lorraine - L'étude des fédérations de la Meurthe-et-Moselle et de la Meuse », Année universitaire 2002/2003, Université de Nancy II - Faculté de Droit, Sciences Économiques et Gestion. Consulté le 2007-12-23
- ↑ Laurent de Boissieu, « Rassemblement pour la France (RPF) », 18 septembre 2007, France Politique. Consulté le 2007-12-23
- ↑ Stéphanie Platat, « Charles Pasqua dans la chienlit », 2 novembre 2007, Libération. Consulté le 2007-12-23