Psycho (film)
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Psycho | |
Titre original | Psycho |
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Réalisation | Gus Van Sant |
Acteur(s) | Vince Vaughn : Norman Bates Anne Heche : Marion Crane Julianne Moore : Lila Crane Viggo Mortensen : Sam Loomis William H. Macy: Milton Arbogast |
Scénario | Joseph Stefano, d'après le roman éponyme de Robert Bloch (script original de Psychose |
Musique | Bernard Herrmann |
Décors | George Milo Robert F. Boyle |
Costumes | Edith Head |
Photographie | John L Russell |
Montage | George Tomasini |
Producteur(s) | Gus Van Sant Brian Grazer |
Distribution | Universal Pictures |
Budget | 20 000 000 dollars US [1] |
Format | 1,85:1 |
Genre | Thriller |
Durée | 104 minutes |
Sortie | 27 janvier 1999 |
Langue originale | Anglais |
Pays d'origine | États-Unis |
Fiche IMDb |
Psycho est un remake réalisé par Gus Van Sant de Psychose d'Alfred Hitchcock (1960). Ce film est sorti en 1998. Quelques différences sont à noter entre les deux films, mais dans l'ensemble Van Sant a collé au maximum au modèle d'Hitchcock en suivant à l'identique les plans de son découpage.
Sommaire |
[modifier] Distribution
- Vince Vaughn : Norman Bates
- Anne Heche : Marion Crane
- Julianne Moore : Lila Crane
- Viggo Mortensen : Samuel Loomis
- William H. Macy : Milton Arbogast
- Robert Forster : Docteur Fred Simon
- Philip Baker Hall : Sheriff Al Chambers
- Anne Haney : Eliza Chambers
- Chad Everett : Tom Cassidy
[modifier] Synopsis
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Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
À Phoenix en Arizona, un vendredi 11 décembre entre 12 et 14 heures, Marion Crane et Sam Loomis se retrouvent clandestinement dans une chambre de l’Adam’s Hotel. Ils s’aiment mais le manque d'argent leur interdit le mariage : Sam, divorcé, doit payer une pension alimentaire à sa femme ainsi que les dettes de son père, et son petit commerce de quincaillerie ne lui permet pas d’offrir à Marion la vie aisée qu’il souhaite pour elle. Marion, pour sa part, n’accepte plus cette vie faite de rencontres à la sauvette.
Aussi, de retour à son bureau, après avoir assisté à une transaction immobilière réalisée par son patron, George Lowery, elle ne dépose pas à la banque les 400 000 dollars du client Tom Cassidy qui lui sont confiés mais rentre chez elle, fait ses valises et quitte Phoenix en voiture dans l’intention de rejoindre son amant, Sam, à Fairvale avec l'argent.
Elle roule de longues heures jusqu’à ce que la fatigue de la conduite nocturne l’oblige à s’arrêter sur le bas-côté. Elle passe la nuit dans son véhicule et est réveillée par un policier soupçonneux qui contrôle ses papiers. Dans la ville suivante, elle juge plus prudent de changer de voiture et de payer en espèces son achat au grand étonnement du vendeur et sous le regard inquisiteur du policier qui la surveille de loin. Elle poursuit sa route quand une pluie diluvienne la contraint à s’arrêter dans un motel pour y passer la nuit. Celui-ci est tenu par Norman Bates et sa mère. Marion est l'unique cliente.
Norman choisit pour Marion une chambre contiguë à son bureau puis, très prévenant, l’invite à y partager avec lui un repas frugal. Marion accepte. Norman se rend alors vers la maison qui se dresse au-dessus du motel pour préparer la collation. Des éclats de voix se font entendre dans la nuit et Marion comprend que la mère de Norman reproche à son fils d’inviter la jeune femme. À son retour, il lui demande d’excuser sa mère « qui est malade ». Après une longue discussion, qui fait prendre conscience à Marion que sa fuite est une erreur et que Norman vit sous la coupe de sa mère, les deux jeunes gens se séparent. Marion calcule ce qu’elle devra rembourser à son patron, puis se déshabille. Par un trou aménagé dans la cloison, Norman épie la jeune femme qui prend une douche.
Surgit alors une silhouette menaçante de vieille femme qui frappe Marion à coups de couteau et disparaît. Norman, revenu en toute hâte, découvre, horrifié, le meurtre commis par sa mère. Il nettoie la douche et efface les traces du crime puis il immerge dans un marais voisin la voiture et le corps de Marion.
Plus tard, à Fairvale, Sam Loomis reçoit la visite de Lila, inquiète de ne pas avoir de nouvelles de sa sœur Marion, puis celle de Arbogast, détective privé, engagé par le patron de Marion pour retrouver les 400 000 dollars disparus. Arbogast comprend que Sam et Lila ne sont pas les complices de Marion et se met à la recherche de celle-ci en faisant le tour des hôtels de la ville et des environs. Son enquête le conduit jusqu’au motel des Bates. Il interroge Norman puis, rendu soupçonneux par les déclarations contradictoires de celui-ci, décide d'aller parler à la mère de ce dernier. Il pénètre dans la maison et monte l'escalier quand la mère de Norman apparaît brusquement sur le palier et le poignarde à mort.
Lila et Sam, sans nouvelle du détective, alertent le shérif Chambers qui leur apprend que la mère de Norman s'est donnée la mort dix ans auparavant, après avoir empoisonné son amant. Ils décident alors de se rendre à leur tour au motel des Bates. Après une discussion orageuse, Norman assomme Sam alors que Lila pénètre dans la maison et finit par découvrir dans la cave le corps momifié de madame Bates. Norman, habillé en vieille dame, surgit soudain en brandissant un couteau, prêt à poignarder Lila. Sam intervient in extremis et le neutralise.
Un psychiatre, le docteur Richman, explique à Sam et Lila la schizophrénie de Norman Bates, que l’on voit désormais entièrement possédé par la personnalité de sa mère.
[modifier] Anecdotes
- Le remake de Gus Van Sant reprend l'original plan par plan. La seule différence est l'ajout de la couleur. Le réalisateur respecta les erreurs comises par Alfred Hitchcock, le caméo du cinéaste en apparaissant à sa place... Les différences tiennent à la prise de vue de la scène d'ouverture, les quelques bruits de masturbation de Norman Bates rajoutées, ou encore le changement de couleur du soutien-gorge de Marion Crane, qui de noir passe à vert, la couleur de la trahison.
- Alfred Hitchcock souhaitait à l'origine que son film s'ouvre sur un long plan-séquence de six kilomètres au dessus de la ville jusqu'à la chambre d'hôtel de Marion Crane. Mais les technologies de l'époque ne permirent pas la réalisation d'une telle prise de vue. Gus Van Sant réalisa cette séquence d'ouverture dans le remake.