Parti évangélique suisse
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| Parti évangélique suisse | |
|---|---|
| Evangelische Volkspartei Partito evangelico svizzero Partida evangelica da la Svizra |
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| Président | Ruedi Aeschbacher |
| Fondation | 1919 P. chrétien-protestant
1994 P. évangélique suisse |
| Siège | ? |
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| Représentation du parti | |
| Conseillers Nationaux |  |
| Conseillers aux États | {{{ConseildesÉtats}}} |
| Conseillers Fédéraux | {{{ConseilFédéral}}} |
| Idéologie | conservatisme |
| Affiliation internationale | ? |
| Couleurs* | jaune |
| Site Web | evppev.ch |
| voir aussi | |
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Politique de la Suisse |
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Le Parti évangélique suisse (PEV) (en allemand Evangelische Volkspartei (EVP), en italien Partito evangelico svizzero (PEV), en romanche Partida evangelica da la Svizra (PEV)) est un parti politique suisse situé au centre gauche de l'échiquier politique. Son actuel président est le Zurichois Ruedi Aeschbacher.
Sommaire |
[modifier] Histoire
Le parti est fondé en 1919 sous le nom de Parti chrétien-protestant dans le canton de Zurich. En 1994, il prend son nom actuel.
[modifier] Mandats politiques
[modifier] Mandats fédéraux
En 1983, le parti obtient 2,1% au Conseil national et trois sièges et les garde jusqu'en 1995 où il passe à 2 sièges.
En 2003, il obtient à nouveau trois sièges (en Argovie, à Berne et à Zurich) et s'allie à l'Union démocratique fédérale pour créer un groupe à l'Assemblée fédérale. Le PEV perd un siège lors des élections fédérales de 2007 et se retrouve à nouveau avec deux députés.
[modifier] Mandats cantonaux
Le PEV n'est pas représenté dans tous les parlements cantonaux mais compte tout de même 44 députés, répartis dans les cantons de Berne (13), de Zurich (9), d'Argovie (7), de Bâle-Ville (6), de Thurgovie (4), de Bâle-Campagne (3), de Saint-Gall (2), de Schaffhouse (1) et de Soleure (1).
Il n'a pour l'instant aucun représentant dans un gouvernement cantonal ou dans un parlement romand.
[modifier] Orientation politique
Le PEV se définit comme conservateur mais non réactionnaire. Sur des questions environnementales ou économiques, il est progressiste mais sur des questions de société, il est très conservateur, opposé notamment à la dépénalisation de l'avortement et organisateur du référendum contre le partenariat enregistré pour les couples de même sexe.
Lors de l'élection du Conseil fédéral en 2003, le PEV a souvent compté dans une coalition potentielle parmi le Parti socialiste (PSS) et les Verts. À lui seul, il peut donner la majorité des sièges à une improbable coalition du PSS, des Verts, du Parti chrétien-social, de l'extrême-gauche et du Parti démocrate-chrétien.
