Ouvéa
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?).
|
Ouvéa | |
---|---|
Plage de Mouli |
|
Géographie | |
Pays | France |
Collectivité | Nouvelle-Calédonie (sui generis) |
Province | Province des îles Loyauté |
Aire coutumière | Iaii |
Superficie | 132,1 km² |
Point culminant | Pointe Gervaise 42 m |
Maire | Maurice Tillewa (2008-2014) |
Population | |
Sans double compte | 4 359 hab. (2004) |
Densité | 33 hab./km² |
Ethnie[1] | |
Européens | 0,8% |
Mélanésiens | 97,8% |
Polynésiens | 0,3% |
Autres | 1,1% |
Autres informations | |
Code postal | 98814 |
Ouvéa est une île de l'océan Pacifique, la plus septentrionale de l'archipel des îles Loyauté, au nord-est de la Grande-Terre de la Nouvelle-Calédonie.
Ouvéa est bordée à l'ouest par un large lagon et une plage de 25 km de long. Un groupe d'îlots, les Pléïades, prolongent les terres au nord et au sud. L'atoll est constitué de deux parties, une au sud et l'autre au nord, jointes par un isthme étroit. Les deux parties sont aujourd'hui reliées par le pont de Mouli. L'île est souvent présenté comme l'un des plus beaux atolls du Pacifique, mais ce n'est pas à proprement parler un atoll en raison de son relief,
Ouvéa est également une commune dont le centre administratif et démographique est Fayahoué au centre de l'île. Le district de la partie nord est Saint-Joseph.
Sommaire |
[modifier] Linguistique
Deux langues sont parlées à Ouvéa, le Iaai et l'ouvéa occidental (ou Faga-uvea). Cette dernière est une langue polynésienne, nettement distincte des autres langues de Nouvelle-Calédonie (même si elle fait partie de la même famille des langues austronésiennes). Elle est en effet proche des langues parlées à Wallis-et-Futuna.
[modifier] Histoire
[modifier] La prise d'otages d'Ouvéa
Le 22 avril 1988, des indépendantistes kanaks du FLNKS attaquèrent le poste de gendarmerie de Fayaoué, tuant trois gendarmes par balle. Un quatrième grièvement blessé par un coup de tamiok mourra le 24 avril. Les indépendantistes prirent en otage vingt-sept gendarmes qui furent emmenés dans une grotte près de Gossanah. Le 5 mai 1988, trois jours avant le second tour des élections présidentielles, cette prise d'otages se termina par un affrontement violent. Les forces de l'ordre donnèrent l'assaut sur ordre des autorités françaises.
Un total de dix-neuf preneurs d'otages et deux militaires furent tués, lors de l'assaut qui dura plusieurs heures selon la version officielle de l'armée.
Contrairement à cette version, plusieurs enquêtes journalistiques démontre que la plupart des otages et des ravisseurs sont sortie vivant de la grotte, l'armée française aurait participée a des exécutions pour venger les gendarmes tués. Cette enquête n'a jamais été dévoilée officiellement car les accords de Nouméa prévoyaient l'amnistie des responsables, Kanaks et militaires.[réf. nécessaire]
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1995 | 2001 | Cyriaque Alosio | UC | |
2001 | 2008 | Boniface Ounou | Palika | |
2008 | 2014 | Maurice Tillewa | UC | |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Subdivision
Districts coutumiers | Tribus |
---|---|
Fayaoué | Banout, Fayaoué, Guei, Nanéméhu, Nimaha, Ognahut, Ouassadieu, Ouenghé, Ouloup-St Gabriel, Wakat, Wadrilla |
Mouli | Fayawa, Lekine, Mouli |
Imone | Gossanah |
Saint Joseph | Eot-St Joseph, Ognat-Saint Thomas, Téouta-Ounes, Weneki |
Takedji | Takedji |
[modifier] Liens externes
- Chronologie de la prise d'otages sur l'île d'Ouvéa
- A drama of ambiguity: Ouvea 1988-89
- Vue satellite d'Ouvéa
Subdivisions de Nouvelle-Calédonie | ||
---|---|---|
Province Nord Belep | Canala | Hienghène | Houaïlou | Kaala-Gomen | Koné | Kouaoua | Koumac | Ouégoa | Poindimié | Ponérihouen | Pouébo | Pouembout | Poum | Poya¹ | Touho | Voh |