Origines des Basques
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Les origines des Basques, ou plutôt du peuple qui vit de la Garonne à l'Èbre, sont diverses. En Europe, les Basques se distinguent de tous les autres peuples européens par la différence de leur provenance selon des caractéristiques linguistiques, historiques et génétiques.
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[modifier] Recherches actuelles
Les outils actuels d'analyse sont surtout ciblés vers la linguistique et la génétique. Ils peuvent apporter un éclairage nouveau sur le mystère des origines des Basques.
Le projet HIPVAL essaye de donner des réponses sur les origines des Basques par le biais d'études sur l'ADN mitochondrial ou linguistique, entre autres.
Bien que les mots vascon et basque soient liés, il n'y a pas véritablement de preuve scientifique que les Vascons, dont on ne connaît pas la langue, soient les ancêtres ou soient apparentés aux Basques actuels.
- Linguistique
En ce qui concerne la langue basque ou euskara, il y a en Gascogne, dans le sud-ouest de la France, des indices qui montrent que la langue parlée avant l'arrivée des Romains, l'aquitain, était étroitement apparentée au basque.
On a récemment découvert des inscriptions du IIIe siècle en basque sur le site archéologique de Iruña-Veleia (Alava)[1]. Bien que la datation ne puisse être confirmée, les inscriptions se trouvent entre les restes d'une habitation du Ve siècle et semblent être de facture chrétienne[2]. Ce sont les textes basques les plus anciens d'Espagne.
Quelques auteurs croient également que la langue Basque fournit l'évidence pour une origine de l'âge de pierre : les mots couteau et hache viennent de la racine du mot pierre, suggérant que la langue se soit développée quand des couteaux et les haches ont été créés à partir de pierres plutôt que du bronze ou du fer.
Pour le linguiste et bascologue français Michel Morvan, le basque est une langue issue de la super-famille eurasienne qui s'étendait sur la quasi-totalité de l'Eurasie avant l'arrivée des Indo-Européens et qui comprend les langues caucasiennes, dravidiennes, le bouroushaski, les langues paléo-sibériennes, les langues munda et même en partie les langues austronésiennes.
- Génétique
L'analyse d'ADN mitochondrial retraçant un sous-groupe rare du haplogroupe U8 place l'ascendance des Basques dans le Paléolithique supérieur. Les Basques possèdent l'haplogroupe H typique des peuples Caucasoïdes ainsi que l'haplogroupe V. Or l'haplogroupe U est fréquent chez les Ouraliens et pré-Ouraliens.
De nombreuses études génétiques classent les Basques dans une catégorie à part de leurs voisins
Voir la classification des Basques.
- Autres indices très anciens
D'autres pistes très concrètes font l'objet d'études et de réflexions faces aux coïncidences.
- Le calendrier traditionnel basque contient des repères solaires utilisés pour les changements de saison et lunaires utilisés pour le pastoralisme. Il était composé de 3 jours seulement.
- Certains mots ne viennent-ils pas de temps archaïques tel que urra (la noisette) qui précède au mot intxaurra (la noix) retrouvée il y a plus de 16 000 ans dans des sites préhistoriques.
- Tout le cheptel animal excepté la volaille est composé de noms basques, différents de l'indo-européen, donc les Basques auraient domestiqué les bêtes avant l'arrivée des autres peuplades venues d'Asie.
- Le Guipúzcoa montre il y a 6000 ans la présence de céréales à Herriko barra, zarautz. Donc l'élevage et l'agriculture s'installent durant cette même période de l'avancée des forêts de chênes, suite au réchauffement climatique.
[modifier] Première hypothèse : arrivée des Basques en Europe dès Cro-Magnon
Cette première hypothèse semble être de loin la plus crédible. Elle postule qu'au début de l'ère glaciaire, les Hommes de Cro-Magnon du continent européen aient trouvé refuge dans les zones au climat le plus doux : l'Ukraine et le sud-ouest européen, formant dans la zone pyrénéenne et dans le sud de l'actuelle France le groupe humain proto-basque.
Dès 16000 ans avant notre ère, le climat commença à se réchauffer, et selon cette hypothèse, cette période aurait également correspondu au début de l'expansion de ces Proto-Basques, comme l'indiquerait l'expansion de la culture magdalénienne à travers l'Europe dépeuplée. Cette culture possède pour expression la plus connue l'art pariétal (peintures rupestres) qui orne les grottes européennes de l'arc atlantique, autour de l'actuel Golfe de Gascogne.
Il y a 10000 ans, les glaciers scandinaves commencèrent à fondre, favorisant l'expansion des Proto-Basques ou Proto-Européens dans cette même zone ainsi que vers le nord de l'Afrique.
Cette hypothèse s'appuie sur trois différents ensembles de travaux, l'un sur la génétique (Forster et al.) et les deux autres de types linguistiques (Venneman et al.).
[modifier] Enquêtes paléogénétiques
Des investigations paléogénétiques (études basées sur l'ADN mitochondrial) réalisées par l'UCM [3] indiquent que la population basque possède un profil génétique qui coïncide avec la majorité des habitants européens et qui remonte aux temps préhistoriques. Les études de Peter Forster [4] laissent ainsi supposer qu'il y a 20000 ans, les hommes se sont réfugiés en Béringie et Ibérie, ceux qui restèrent en Ibérie présentant les haplogroupes H et V. De plus, ces peuples d'Ibérie ou du sud de la France recolonisent il y a 15000 ans une partie de la Scandinavie ainsi que le nord de l'Afrique[5].
Les études menées par A. Alzualde, N. Izagirre, S. Alonso, A. Alonso et C. de la Rua [6] sur l'ADN mitochondrial des êtres humains ensevelis dans le cimetière préhistorique de Aldaieta (Alava), indiquent l'absence de différences entre ceux-ci et le reste des Européens "atlantiques".
Cependant, d'autres études génétiques révèlent quant à elles des différences entre les habitants qui peuplent actuellement ces divers territoires. Certaines distinguent différents types entre les Basques comme celles de René Herrera de l'Université de Floride et Mikel Iriondo, María del Carmen Barbero et Carmen Manzano de l'Université du Pays Basque [7], alors que d'autres, fondées sur l'étude du chromosome Y, apparentent génétiquement les Basques aux Celtes gallois et irlandais.[8].
René Herrera indique : « On croit qu'ils (les Basques) descendent directement de Cro-Magnon, qu'ils représentent un refuge de la dernière glaciation et que leur ADN est très particulier », alors que « leur étude nous indique que chaque province et chaque région possède un profil génétique qui se différencie de celui des autres provinces et régions. Nous parlons des régions traditionnellement basques et d'autres qui furent touchées par d'autres migrations péninsulaires. Beaucoup de ces différences peuvent être attribuées à ces migrations provenant d'autres parties de l'Europe ou d'Ibérie, et d'autres non. Parce qu'entre les régions qui possèdent un profil génétique majoritairement basque - dû à l'isolement - il existe des différences. »
[modifier] Linguistique
Deux voies de recherche linguistique cohabitent, toutes deux fondées sur l'étymologie. L'une concerne les toponymes des noms de lieux aussi bien de la péninsule ibérique que d'une partie de l'Europe, tandis que l'autre concerne les mots basques eux-mêmes.
[modifier] Étymologie des toponymes
Cette voie part du principe de l'européen ancien, supposant que les premiers Européens parlaient une langue commune, ou des langues de la même famille linguistique. Cette hypothèse est réfutée par de nombreux linguistes, qui estiment que dans un territoire aussi vaste devaient se parler différentes langues. Untermann et Tovar jugent que les noms ont autant de racines indo-européennes que non indo-européennes[9].
Au début du XIXe siècle, Juan Antonio Moguel émettait l'idée dans son livre L'histoire et la géographie de l'Espagne illustrées par la langue basque que beaucoup de toponymes de la péninsule ibérique et du reste de l'Europe pouvaient être étudiés et prendre du sens grâce au basque. Le fruit de ses études est une liste très longue de toponymes avec leur explication, ce qui lui fait dire qu'il y avait dans la péninsule plusieurs langues apparentées entre elles et au basque actuel. Cette thèse fut également soutenue par son contemporain le scientifique allemand Wilhelm von Humboldt, qui pensait aussi que les Basques étaient un peuple ibère.
En janvier 2003, dans "Investigación y Ciencia", l'édition espagnole du magazine ‘‘Scientific American’’, une étude conduite par Theo Vennemann[10] (professeur de linguistique théorique à l'Université Ludwig-Maximilian de Munich) et sa collègue Elisabeth Hamell (journaliste scientifique) est publiée, dans laquelle la conclusion est que « de nombreux noms de sites, de cours d'eau, de montagnes, de vallées et de paysages d'Europe trouveraient leur origine dans des langues préindoeuropéennes, en particulier le basque. » Venneman ajoute : « Il n'est pas exagéré de dire que nous, les Européens, sommes tous basques.[11] »
La déclaration de Venneman fut très critiquée par les bascologues et réfutée par beaucoup de linguistes[12].
Larry Trask en particulier, après de nombreuses critiques ponctuelles quant aux méthodes employées, conclut que Venneman a identifié une langue agglutinante, mais sans rapport avec le basque, auquel cas il peut s'agir simplement de l'indo-européen, comme le pensent Krahe, Tovar, De Hoz, Kitson, Villar et d'autres chercheurs.
Joseba A. Lakarra critique également les thèses de Vennemann, jugeant comme Trask qu'il a utilisé des racines basques modernes qui ne correspondent pas au basque archaïque. Il pense aussi que bien que le basque actuel soit une langue agglutinante, il y a des raisons de croire que ce n'était pas le cas auparavant, ce qui est discutable.
[modifier] Étymologie des mots
Le chercheur José Miguel Barandiarán, considéré comme le "patriarche de la culture basque", présenta l'hypothèse de l'origine néolithique de l'euskara après une analyse étymologique de divers mots basques, qui décrivent clairement des instruments et des concepts propres à la Préhistoire. Un exemple en est le mot aizkora (hache) qui comporte la racine aiz signifiant pierre (avec gora = en haut?). Cet instrument, propre à la période néolithique, était en effet en pierre, tandis qu'à partir du chalcolithique, il commence à être fabriqué en métal (d'abord en cuivre, et ensuite plus généralement bronze et fer), bien que certains auteurs indiquent que ce mot serait voisin du latin asciola qui veut dire hachette. De même le mot artoa (maïs, et millet avant son arrivée) aurait pour racine (h)artu qui signifie cueillir. Il s'agirait donc littéralement de ce qui se cueille, indiquant une époque où on ne procédait pas encore à la semence ni à la récolte (?). Mais un lien est possible aussi avec le grec artos qui désigne le pain. Les noms des arbres fruitiers typiques du pays sont désignés par le nom du fruit et l'indication ondo. Ainsi le pommier s'appelle sagarondo et le poirier madariondo. En fait ondo signifie ici "tronc" (d'arbre), du latin fundum "fond, base".
Une autre possibilité évoquée est qu'un précurseur de la langue basque se soit développé en même temps que l'agriculture, il y a 6000 ans.
. Certains termes comme bihi = grain ont été repérés jusqu'en austronésien (tagalog, indonésien) par Michel Morvan sous la forme binhi qui correspond au proto-basque *binhi, ce qui ferait remonter de telles formes encore bien plus loin dans le passé.
[modifier] Des millénaires de survivance linguistique
Indépendamment de l'exactitude de telle ou telle théorie, on peut affirmer - sans trop prendre de risques - que l'euskara est une des langues les plus anciennes d'Europe.
Certains croient qu'un groupe relativement petit, ayant vécu pendant des millénaires dans ou à proximité des territoires actuels, a survécu aux vagues de migrations successives de peuples culturellement et technologiquement supérieurs (Celtes, Romains, Germains, Arabes). Une partie des premiers auteurs basques tentent d'expliquer cela en conservant les formes académiques de leur époque et avec des spéculations sur la supériorité raciale des Basques, mais la survivance de la communauté linguistique basque peut également être due à son isolement/refuge dans les profondes vallées pyrénéennes. Ainsi, jusqu'en l'an 1000 de notre ère, des enterrements sous dolmen se sont poursuivis dans la vallée de Baztan, y compris quand le christianisme fut établi sur ces terres.
[modifier] Autres hypothèses
La plupart des hypothèses ci-dessous sont désormais fortement discutables et même caduques. Mais durant des années, elles ont fait l'objet d'études très sérieuses que la technologie et les nouvelles connaissances historiques ont remis en question. Toutes ces études ne sont néanmoins pas vaines.
[modifier] Deuxième hypothèse : parenté entre Basques et Ibères
La théorie du basco-ibérisme affirme que, d'une façon ou d'une autre, il existe une relation entre les langues basque et ibère, de telle sorte que le basque est une évolution de l'ibère ou d'une langue de la même famille que l'ibère. Le premier à présenter cette possibilité fut Strabon, qui affirma au Ier siècle av. J.-C. (c'est-à-dire quand la langue ibère était encore parlée dans la péninsule) que les Ibères et les Aquitains étaient semblables physiquement et qu'ils parlaient des langues similaires.
Au début du XIXe siècle, l'Allemand Wilhelm von Humboldt avança après une série d'études que les Basques étaient un peuple ibère.
[modifier] Troisième hypothèse : arrivée des Basques avec les Indo-européens
Une théorie alternative concernant l'origine des Basques consiste à postuler leur arrivée avec les peuples indo-européens il y 4000 ans.
Il existe des exemples d'événements similaires. Ainsi, durant les migrations germaniques qui déferleront sur l'Europe après la chute de Rome, la très grande majorité des tribus étaient indo-européennes, exceptées les Huns et les Avars.
Cependant, il n'y a pas de preuves qu'un idiome indo-européen est parlé dans la péninsule et, par conséquent, on ignore si des peuples indo-européens s'y sont vraiment établis il y a 4000 ans - soit 2000 ans av. J.-C.
Certains chercheurs ont proposé des similitudes entre le basque et les langues caucasiennes, particulièrement le géorgien, en argumentant qu'un groupe de Caucasiens pourrait s'être joint à l'invasion de l'Europe par les peuples indo-européens. D'un point de vue grammatical et typologique, ils comparent les objets en langues agglutinantes et ergatives, et avec le même système déclinatif. Cependant, la possible relation de proximité linguistique entre le basque et les langues caucasiennes est niée par des auteurs de la stature de Larry Trask, qui affirment ne rencontrer aucune occurrence permettant de soutenir cette thèse. Cette contestation est d'ailleurs appuyée par certaines proximités génétiques découverte entre les Basques et Celtes d'Irlande et de Galles.
[modifier] Quatrième hypothèse : arrivée des Basques au Ve siècle, avec les Vandales et les Alains
Selon cette hypothèse, les premiers "bascophones" seraient des Aquitains qui se seraient "superposés" aux habitants "vascons" romanisés dès le Ier siècle, dans une migration continue jusqu'au Ve siècle. Cette théorie de l'"euskarisation tardive de la dépression basque" est due à des historiens et philologues de la stature de Claudio Sánchez Albornoz et Manuel Gómez Moreno.
Le prestigieux linguiste Koldo Mitxelena opposa de nombreux contre-arguments, mais les études de sépultures, et plus particulièrement de corps de morphologie aquitaine s'y trouvant, renvoient à une migration importante datée des Ve et VIe siècles, ce qui donne de nouvelles perspectives à cette hypothèse, d'autant qu'on ne trouve la trace écrite d'aucune invasion autre que celle des Huns et des Germains durant ces deux siècles. Les prospections faites indiquent que des vestiges d'installations celtiques apparaissent au-dessus d'une première "coupe" indigène. Ces différentes cultures ont cohabité, avec cependant une suprématie sociale des Celtes. Ces indo-européens se superposeront de façon étendue et profonde au substrat prénéolithique antérieur, mais seront ensuite débordés par la présence aquitaine.
Au printemps 2006, des inscriptions en euskara datées entre les IIIe et VIe siècles furent découvertes dans l'oppidum romain de Iruña-Veleia (Alava). La datation est à confirmer, mais ces inscriptions, qui pour certains renforcent cette théorie et pour d'autres la remettent en question, se trouvent dans les restes d'une habitation du Ve siècle[13], découverte avec d'autres vestiges dans la vallée du Cidacos, dans la communauté autonome de la Rioja.
Dans tous les cas, une migration aquitaine n'indique pas s'il y a eu ou non des Basques dans le lieu d'arrivée, ni n'explique leurs origines si l'on ne résout pas en même temps la précédence des Aquitains. Beaucoup considèrent ceux-ci comme Basques, qui, dans le cadre de la première hypothèse évoquée, procèdent de la sédentarisation de groupes humains sur l'arc atlantique au temps de la dernière glaciation.
[modifier] Hypothèse la plus récemment discutée
D'après les derniers travaux sur l'origine des langues de Merrit Ruhlen, il réaffirme que le basque est bien issu d'un groupe de langues non indo-européens, et que l'on nomme dene-caucasien. En effet, il avait déjà été remarqué des points communs entre le basque et des langues parlées dans les montagnes du Caucase, comme l'ancien géorgien par exemple.
Selon Ruhlen, c'est donc bien vers la région du Caucase qu'il faut chercher l'origine de la langue basque ou du moins de son groupe de naissance, car elle a ensuite développé sur son terroir des caractères propres. Pour ce qui est des caractères génétiques des basques, pris au niveau mondial ils ne se distinguent pas des populations qui les entourent.
Quant à savoir depuis quand les basques occupent leur territoire actuel, il apparaît extrêmement difficile d'émettre des certitudes. Il est cependant raisonnable d'avancer le fait que les Basques soient arrivés avant les peuples de langue indo-européenne.
Depuis sa parution en avril 2007, cet ouvrage est au centre des débats entre linguistes, généticiens et archéologues. Ces derniers lui reprochent principalement d'avoir extrapolé dans l'inconnu. On fonde désormais de plus grands espoirs sur les travaux du comparatiste et bascologue français Michel Morvan qui concernent toute l'Eurasie.
[modifier] Bibliographie
- Merrit Ruhlen L'origine des langues. Éditions Gallimard, 2007, ISBN-10 2-07-034103-8
- Jean-Baptiste Orpustan Toponymie basque Presses Universitaires de Bordeaux, 1990, ISBN
- Michel Morvan Les origines linguistiques du basque. Presses Universitaires de Bordeaux, 1996, ISBN 2-86781-182-1
- Jean-Baptiste Orpustan, La langue basque au Moyen-Age, Ed. Izpegi, Saint-Etienne-de-Baïgorry, 1999, ISBN 2-909-262-22-7
- Michel Morvan Noms de lieux du Pays basque et de Gascogne. Ed. Bonneton, Paris, 2004, ISBN 2-86253-334-3
- Michel Morvan Dictionnaire étymologique de la langue basque (à paraître).
[modifier] Liens externes
- ↑ Page internet du site archéologique d'Iruña Veleia
- ↑ Euskaltzaindia avala la autenticidad de los restos de inscripciones en euskera
- ↑ Hacia el origen de los Vascos. Secuencias de DNA mitocondrial antiguo del País Vasco. (Eva Fernández et al.) - en espagnol
- ↑ Page web de Peter Forster (en anglais)
- ↑ Ages and the mitochondrial DNA chronology of human dispersals: a review (Peter Forster) et National Geographic. El haplogupo V.
- ↑ Temporal mitochondrial DNA variation in the Basque Country: influence of post-neolithic events. (Alzualde et al.)
- ↑ Article de Gara El «Indiana Jones del ADN» se fija en la singularidad de los vascos
- ↑ Genes link Celts to Basques
- ↑ Le basque archaïque (Luis Núñez Astrain), pages 183 à 185
- ↑ Page web de Venneman
- ↑ Article en espagnol
- ↑ Au sujet de l’histoire de la langue basque et de ses apparentements
- ↑ Euskaltzaindia avala la autenticidad de los restos de inscripciones en euskera