Mobylette
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La Mobylette est à l'origine, un modèle et une marque déposée de cyclomoteur de chez Motobécane (MBK suite à son rachat par Yamaha) ; dans le langage courant il est devenu le nom donné aux cyclomoteurs à chaîne et variateur de vitesse à courroie.
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[modifier] Historique
L'invention, en 1949, de la mobylette reviendra à messieurs Charles Benoît, fondateur et dirigeant de Motobécane, et Éric Jaulmes, directeur du bureau d'études. Déjà quelques années avant, l'ingénieur Marcel Morel de chez Monet-Goyon avait fait une étude sur un cyclomoteur de 49 cm³ qui ne sera pas retenu par sa direction. Le premier modèle sera vendu sous l'appellation « mobylette Av3 ». Il est devenu, avec le Vélosolex, un deux-roues populaire en France, des années 1960 aux années 1990.
Dans les années 1970, le modèle le plus courant était l'AV88 appelé couramment la « bleue », que les jeunes aimaient modifier pour avoir de meilleures performances (cylindre C52, culasse double bosse, carburateur Gurtner 15mm, pot de détente, petit guidon, garde-boue en aluminium...).
Pendant un temps, Motobécane fut le plus gros producteur de deux-roues motorisés du monde grâce à ce modèle. Ses surnoms sont multiples, tels que « brêle », « meule », « bilette », « pétrolette », « tasse à café », « chiotte » et surtout « mob ». Le « surnom » de Mobylette est surtout venu du model 88 de Motobécane qui a équipé plusieurs générations. Elle a ensuite évolué avec le moteur beaucoup plus moderne du 51v (AV10 à admission par clapets), conçu par l'ingénieur Bidalot, sous le nom de 881.
[modifier] Technologie
Il s'agit toujours d'un moteur 2 temps de 49,9 cm3.
Au départ, le moteur était en prise directe sur la courroie de transmission. En 1951, apparut un embrayage centrifuge permettant de conserver le moteur en marche à l'arrêt, et ainsi un éclairage la nuit. Puis vers le milieu des années 1950 apparut l'embrayage double-effet « dimoby » permettant de redémarrer sans pédaler après un arrêt moteur en marche. Absent des premiers modèles, le variateur de vitesse qui fonctionne grâce à des masselottes qui appuient sur la joue du variateur qui fait monter la courroie et tire le moteur vers l'arrière est rapidement devenu la transmission standard. De même les derniers modèles disposent d'un allumage électronique plus performant et nécessitant moins d'entretien que l'allumage à rupteurs des modèles moins récents.
Le démarrage se fait grâce à des pédales ou par kick sur certain modèles plus récents car la réglementation de l'époque obligeait le fonctionnement « vélo » du cyclomoteur. Par contre les derniers modèles, comme la 51 Hard Rock, la Magnum Racing ou chez Peugeot les 103 RCX/SPX disposaient d'un démarrage par kick grâce à un système d'écrou cranté sur le vilebrequin au niveau de l'allumage sur MBK51 ou par des pignons sur la poulie sur les Peugeot RCX/SPX.
Deux modèles (Motobécane 99Z et 95 TT) furent équipés d'un dispositif de compresseur, utilisant une technologie de contre-piston à faible course. Ce même moteur, bénéficiant d'un couple très élevé pour la cylindrée sera fourni à des fabricants de voiturettes sans permis.
On peut déplorer le fait que le pot d'échappement se fixe au cylindre par un système d'écrou avec un pas de vis relativement fin et fragile, bien que ce détail soit uniquement gênant pour monter des pots de détente ; le problème est maintenant résolu, les nouveaux moteurs sont à bride : les échappements se fixent avec deux écrous.
[modifier] Modèles célèbres
Chez Motobécane :
- La Grise
- La Bleue (88)
- La Chaudron (89)
- La Special 98
- Les TT (tout-terrains)
- La 99Z
- Le Cady
- Le mobyx (x1 puis x7)
- Le 7
- la magnum racing xr
Chez Peugeot :
Autres modèles de luxe à vitesses :