Minerval
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En Belgique, on appelle minerval le droit d'inscription dans les hautes écoles et les universités pour les élèves belges ou issus de l'Union européenne. Le montant de ce droit varie selon l'année d'étude, l'établissement et la situation du demandeur.
[modifier] Étymologie du terme
Le terme minerval est dérivé du nom Minerve, déesse romaine de la sagesse, des sciences et des arts, auquel est rajouté le suffixe -al, qui transforme le substantif en adjectif. Allégoriquement, l'étudiant qui s'acquitte de son minerval paye donc son tribut à la sagesse, aux sciences et aux arts.
Le sens métaphorique de cette expression a fait dire à certains philologues belges qu'il s'agit d'un belgicisme noble, à opposer aux belgicismes communs qui n'enrichissent aucunement la langue française[1].
[modifier] Usage du terme
Si le terme est d'usage pratique commun dans la société belge, le fait qu'il s'agisse d'un néologisme régional limite son usage. Ainsi, dans les papiers officiels imprimés par les universités et les hautes écoles, il n'est jamais question de minerval, mais de droit d'inscription, comme dans les autres pays de la francophonie.
[modifier] Note(s)
- ↑ Thomas Gergely, Méthodologie et exercices de communication écrite I, Presses universitaires de Bruxelles, Bruxelles, 1999 (8e édition), p. 11.
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