Masque d'Agamemnon
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article ou cette section ne cite pas suffisamment ses sources. (date inconnue)
Son contenu est donc sujet à caution. Wikipédia doit être fondée sur des sources fiables et indépendantes. Améliorez cet article en liant les informations à des sources, au moyen de notes de bas de page (voir les recommandations).
|
Le 'masque d'Agamemnon' est un artefact découvert à Mycènes en 1876 par Heinrich Schliemann. Le masque est en vérité un masque funéraire en or, et a été trouvé sur un corps localisé dans un lieu d'enterrement.
Schliemann croyait avoir découvert le corps du légendaire Agamemnon, chef des Achéens dans le cycle troyen ; de cette croyance vient donc le nom du masque. Cependant, les recherches de l'archéologie moderne laissent à penser que le masque date de 1550–1500 av. J.-C., soit une date antérieure au moment où Agamemnon aurait vécu. En dépit de cela, le nom est resté. Le masque est actuellement exposé au Musée national archéologique à Athènes.
Sommaire |
[modifier] Description
Le masque fait partie des cinq masques découverts dans le lieu funéraire à Mycènes : trois dans la tombe IV et deux dans la tombe V. En outre, les visages et les mains de deux enfants dans la tombe III sont couverts de feuilles d'or, l'un deux ayant des trous à la place des yeux.
Les tombes sont certainement royales. Tous les visages des hommes ne sont pas couverts de masques. Leur qualité d'hommes et de guerriers est indiquée du fait de la présence d'armes dans leurs tombes. La quantité importante d'or et d'objets façonnés dénotent sûrement l'honneur, la richesse et le statut. La coutume vestimentaire des chefs est connue ailleurs : par exemple, les chefs scythes et leurs chevaux, bien que le but n'en soit pas clair. Il y a peut-être un lien avec le culte de la lumière.
[modifier] Authenticité
Durant le XXe siècle, et le début du XXIe, l'authenticité du masque a été formellement remise en cause. Le magazine Archaelogy a présenté une série d'articles présentant les deux opinions.
Au moment de l'excavation du lieu funéraire, la Greek Archaeological Society a supervisé le travail de Schliemann, envoyant Panagiotis Stamakatis en tant que directeur de l'excavation. Il garda Heinrich à l'œil.
Les défenseurs de la fraude centrent leurs arguments sur le fait que Schliemann était réputé pour placer des artefacts dans le lieu examiné, alors qu'ils provenaient d'ailleurs. Il y avait beaucoup de monde sur le site. Ils affirment que l'inventif Schliemann pourrait avoir eu le masque sur un modèle général et l'aurait placé sur le site.
Les avocats de la défense signalent que le site était fermé les 26 et 27 novembre pour congés du dimanche et jour de pluie. Il n'a pas eu la permission de rouvrir avant que Stamakatis ait vérifié le travail avec des témoins. Les trois autres masques n'étaient pas encore découverts avant le 28. Le masque d'Agamemnon fut découvert le 30.
Une seconde attaque est basée cette fois-ci sur le modèle du masque. En effet, il diffère de trois des autres masques sur un certain nombre de points : il est tridimensionnel plutôt que plat, les poils faciaux sont coupés plutôt que gravés, les oreilles sont coupées et les yeux peuvent être ouverts et fermés, avec des paupières ouvertes, etc.
Certains pensent que, désireux de plaire à l'empereur allemand Guillaume Ier, Schliemannn aurait retravaillé le masque pour lui procurer une certaine ressemblance avec son impérial modèle.
En conclusion, les deux hypothèses sont valables mais les archéologues pensent que le masque n'est pas authentique.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Bibliographie
- Science & Vie no 986 (nov. 1999).