Mélilot
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| Melilotus albus | |||||||||
| Classification classique | |||||||||
| Règne | Plantae | ||||||||
| Sous-règne | Tracheobionta | ||||||||
| Division | Magnoliophyta | ||||||||
| Classe | Magnoliopsida | ||||||||
| Sous-classe | Rosidae | ||||||||
| Ordre | Fabales | ||||||||
| Famille | Fabaceae | ||||||||
| Genre | |||||||||
| Melilotus Mill., 1754 |
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| Classification phylogénétique | |||||||||
| Ordre | Fabales | ||||||||
| Famille | Fabaceae | ||||||||
| Taxons de rang inférieur | |||||||||
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Voir texte |
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Les mélilots sont des plantes herbacées de la famille des Fabacées et du genre Melilotus, dont certaines espèces sont cultivées comme plantes fourragères.
Le nom générique Melilotus est formé à partir des mots grecs μέλι / méli, miel, et λωτός / lôtós, « lotus » ou « lotier », par allusion au caractère mellifère des plantes de ce genre.
Sommaire |
[modifier] Caractéristiques générales
[modifier] Distribution
Ce genre est originaire de l'ancien monde : Europe, Asie, Afrique du Nord.
[modifier] Classification
Le genre Melilotus est placé dans la sous-famille des Faboideae et la tribu des Trifolieae.
[modifier] Principales espèces
- Melilotus albus Medik., le mélilot blanc
- Melilotus altissimus Thuill.
- Melilotus dentatus (Waldst. & Kit.) Pers.
- Melilotus elegans Salzm. ex Ser., le mélilot élégant
- Melilotus hirsutus Lipsky
- Melilotus indicus (L.) All. le mélilot des Indes
- Melilotus infestus Guss.
- Melilotus italicus (L.) Lam., le mélilot d'Italie
- Melilotus macrocarpus Coss. & Durieu
- Melilotus officinalis (L.) Lam., le mélilot officinal ou mélilot jaune
- Melilotus polonicus (L.) Desr.
- Melilotus segetalis (Brot.) Ser.
- Melilotus siculus (Turra) Vitman ex B. D. Jacks.
- Melilotus speciosus Durieu
- Melilotus spicatus (Sm.) Breistr.
- Melilotus suaveolens Ledeb.
- Melilotus sulcatus Desf., le mélilot sillonné
- Melilotus tauricus (M. Bieb.) Ser.
- Melilotus wolgicus Poir.
[modifier] Utilisation
Quelquefois cultivée comme fourrage, les mélilots risquent de provoquer chez les bovins la maladie du « mélilot gâté » lorsque le foin mal séché fermente. La coumarine se transforme alors en dicoumarol, agent anticoagulant, dont l'ingestion peut provoquer des hémorragies.
Très visités des abeilles,ils peuvent constituer un bon engrais vert.
Les graines ont été utilisées comme aromate et les fleurs en infusion ou pour parfumer des desserts sucrés.
Tous ont des propriétés semblables et parmi eux, le mélilot officinal est une plante médicinale dont les sommités fleuries sont employées pour leurs propriétés anti-inflammatoires et protectrices du système vasculaire et anti-spasmodique. Ce serait un préventif des thromboses et embolies. Il est employé en médecine populaire pour ses propriétés résolutives, émollientes et calmantes (sédative).
En phytothérapie il est utilisé sous forme de teinture mère de mélilot pour soigner les jambes lourdes et les bouffés de chaleur et pour lutter contre les effets indésirables de la ménopause, par son action fluidifiante sur le sang.
[modifier] Bibliographie
- Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, François Couplan Eva Styner, Les guides du naturaliste,Dealachaux et Niestlé ISBN 2.603.00952.4
