Lobby sioniste

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Cet article traite du lobby sioniste factuel ; pour le sens "antisémite" associé, voir Lobby juif

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Avant la fondation de l'Etat d'Israël, le lobby sioniste désignait les groupes de pression et d'influence qui favorisaient les objectifs du sionisme. De nos jours, l'expression est parfois utilisée pour désigner, les groupes de pression et d'influence pro-israéliens.

[modifier] Aux États-Unis

Plusieurs groupes de pression pro-israéliens existent aux États-Unis. Près de six millions d'Américains d'origine juive vivent dans le pays, c'est-à-dire plus qu'en Israël. Cette communauté se concentre majoritairement dans quelques États. À New York, par exemple, elle représente 14 % de la population totale^[1].

[modifier] Le B'nai B'rith et la Ligue antidiffamation

L'Ordre indépendant du B'nai B'rith (בני ברית en hébreu : « Les fils de l'engagement ») est la plus vieille organisation juive toujours en activité dans le monde^{[réf. nécessaire]}. Calquée sur les organisations maçonniques, elle a été fondée à New York par Henry Jones et 11 autres personnes le 13 octobre 1843. L'organisation, qui a affirmé très tôt l'unité du peuple juif, est engagée dans une grande variété de service communautaire et d'activités de soutien, incluant la promotion des droits pour les communautés juives, l'assistance aux hôpitaux et aux victimes de désastres naturels, la remise de bourses aux étudiants juifs à l'université et la lutte contre l'antisémitisme à travers sa Ligue anti-diffamation (Anti-Defamation League^[2].

La Ligue antidiffamation (Anti-Defamation League, ADL) est une association fondée par l'organisation B'nai B'rith aux États-Unis dont le but premier est de combattre la diffamation de la communauté juive.

[modifier] L'AIPAC

Pour l'article détaillé sur l'AIPAC, voir : American Israel Public Affairs Committee.

Né en 1951 aux États-Unis, l'AIPAC ou « American Israel Public Affairs Committee » est un groupe de pression visant à soutenir Israël. L'AIPAC est une organisation possédant une grande influence sur les décisions gouvernementales, et possède un champ d'action excessivement large.^{[réf. nécessaire]}

[modifier] Le JINSA

Pour l'article détaillé sur le Jewish Institute for National Security Affairs, voir : JINSA.

Né en 1976 aux États-Unis, le JINSA ou « Jewish Institute for National Security Affairs » est un groupe formé d'hommes politiques et de généraux américains favorables au sionisme^{[réf. nécessaire]}. On trouve parmi ses membres et sympathisants l'ancien administrateur américain de l'Irak Jay Garner et des proches du président George W. Bush comme Richard Perle et Dick Cheney.

[modifier] En France

[modifier] Le CRIF

À l'issue de la seconde guerre mondiale, le CRIJF, plus connu sous le nom de CRIF, se structure et établit ses premières passerelles politiques, notamment avec des organismes tels que le Congrès juif mondial et l’American Jewish Committee.

En France, le lobbyisme a une très forte connotation négative. Néanmoins de nombreuses et diverses tendances antisionistes, apparentés à l'islam radical (PMF)[1], à l'entourage de Dieudonné (Les OGRES), à la défense de la cause palestinienne (CAPJPO-EuroPalestine)[2] ou tout simplement au négationnisme d'extrème-droite (Robert Faurisson)[3] désignent régulièrement le CRIF comme étant l'organe du "lobby sioniste" en France.

[modifier] Citations

"Parler des structures du pouvoir en Amérique sans mentionner les Juifs, cela équivaut à parler de sport sans mentionner les Noirs."Philip Weiss, journaliste juif américain, dans le New York Observer^[3]

"Mon expérience vécue me permet de vous dire que le soutien dont Israël jouit, au Congrès, est entièrement dû à une peur politique - la peur de perdre les élections, qui habite quiconque ne voudrait pas que la volonté d'Israël soit faite. Je peux aussi vous dire que les membres du Congrès qui en pincent sincèrement pour Israël ou pour son lobby se comptent sur les doigts d'une seule main... Ce que les parlementaires ressentent, au plus profond d'eux-mêmes, vis-à-vis d'Israël et de son lobby, c'est un insondable mépris. Mais ce mépris est étouffé par leur peur que leurs véritables sentiments ne soient percés au jour. Si vous saviez..." James Abourezk, ancien sénateur démocrate du Dakota du Sud.^[4]