Les Humanoïdes
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article fait partie de la série |
Science-fiction |
La SF à l’écran |
autre-A-B-C-D-E-F-G |
H-I-J-K-L-M |
N-O-P-Q-R-S-T |
U-V-W-X-Y-Z |
Le monde de la SF |
Auteurs - BD de SF |
Fandom - Prix littéraires |
Thèmes et genres |
Catégorie:science-fiction |
Les Humanoïdes (titre original : (en) The Humanoids) est un roman de science-fiction de l'auteur états-unien Jack Williamson paru en 1948.
Sommaire |
[modifier] Argument
Les Humanoïdes sont des robots anthropomorphes et parfaits sous tous rapports ayant pour seul objectif de protéger l'Homme contre ce qui le menace, y compris lui-même. Infaillibles et indestructibles, ils ont pour seule devise : « Servir, obéir et protéger l’homme de tout danger ». À cette effet, ils sillonnent l'univers en imposant aux Humains leur conception programmée du bonheur afin de les protéger de leur propre agressivité.
Alors qu'il travaille sur un projet ultra-secret de fusée nucléaire à propulsion rhodo-magnétique, l'astrophysicien Clay Forester tente d'échapper à l'emprise des Humanoïdes, auxquels il reproche de priver l'Humanité de toute liberté individuelle en imposant un monde désormais sans risque et sans saveur conduisant à un ennui débilitant et mortel.
[modifier] Présentation de l'œuvre
Les Humanoïdes de Jack Williamson est un roman de science-fiction divisé en vingt-neuf chapitres. Il est dédié à John W. Campbell, le célèbre éditeur américain de science-fiction et directeur à l'époque de la revue Astounding Science Fiction. C'est dans ce magazine que paraît originellement le roman sous le titre And searching mind. Le changement de titre intervint à la sortie du roman en librairie.
Traduit dès 1950, Les Humanoïdes fut le premier roman de l'âge d'or de la science-fiction américaine à parvenir en France[1]. Publié chez Stock, il parut dans une collection baptisée Science-fiction dont il constitua le premier volume et qui resta sans suite.
[modifier] Personnages principaux
Les personnages sont classés dans l'ordre alphabétique des patronymes :
- Armstrong, technicien de l'Observatoire Starmont ;
- Jane Carter, jeune fille douée de pouvoirs parapsychiques ;
- Dodge, assistant d'Armstring ;
- Ford le Veinard, ancien jour professionnel, doué de télékinésie ;
- Docteur Clay Forester, scientifique de renom ;
- Ruth Forester, née Cleveland, épouse de Clay Forester ;
- Graystone le Grand, ancien magicien professionnel, doué de télépathie ;
- Mason Horn, espion galactique au service de la Terre ;
- Frank Ironsmith, mathématicien, collaborateur du docteur Forester ;
- Waren Mansfield, scientifique, inventeur des robot humanoïdes ;
- Ash Overstreet, voyant extra-temporel ;
- Docteur Pitcher, médecin traitant de Clay Forester ;
- Mark White, philosophe, résistant, homme doué de pouvoirs parapsychiques.
[modifier] Critiques spécialisées
Ce roman a longtemps été considéré comme un chef-d'œuvre du genre, mais il est considéré par certains critiques d'aujourd'hui comme passablement démodé. Par exemple, Jacques Sadoul :
« C’est sur cette fin très pessimiste que s’achève ce roman qui fut longtemps considéré comme un des chefs-d’œuvre du genre et m’avait paru tel lorsque je l’avais lu pour la première fois vers 1950, mais qui n’a pas résisté à une récente seconde lecture[2] »
Ou encore, Francis Valéry :
« Dans un style qui est celui de l'époque et qui demande un peu d'indulgence de la part du lecteur d'aujourd'hui, cette intéressante « histoire de robots » pose le problème du difficile équilibre entre les choix individuels (liberté et prise de risque) et collectifs (sécurité).[3] »
[modifier] Éditions françaises
Le roman Les Humanoïdes de Jack Williamson, traduit de l'américain par Philippe Sterne, a connu différentes éditions françaises :
- Stock, coll. « Science-fiction », 1950 ;
- Stock, coll. « Stock évasion », n° 2, 1971 ;
- Edito-Service, coll. « Les chefs-d'œuvre de la science-fiction », 1974 ;
- Librairie Générale Française, coll. « Le Livre de poche - Science-fiction », n°7003, 1977 ;
- Presses Pocket, coll. « Science-fiction », n° 5284, 1988.
En 1980, Jack Williamson a donné une suite intitulée The Humanoid Touch à son roman qui est restée inédite en français.
[modifier] Liens externes
Pour lire un résumé et commentaire de cette œuvre, voir le site : Urgesat ! Science Fiction
[modifier] Notes et références
- ↑ Voir Lorris Murail, La science-fiction, Larousse, coll. « Guide Totem », 1999, p. 359.
- ↑ Jacques Sadoul, Histoire de la science-fiction moderne 1. Domaine anglo-saxon, J'ai Lu, p. 200. Voir également du même auteur Histoire de la science-fiction moderne. 1911-1984, Robert Laffont, 1984, pp. 157-158.
- ↑ Francis Valéry, Passeport pour les étoiles, Folio SF, P. 139.