Le Cheylas
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Le Cheylas | |
Pays | France |
---|---|
Région | Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Grenoble |
Canton | Goncelin |
Code Insee | 38100 |
Code postal | 38570 |
Maire Mandat en cours |
Jocelyne Ughetto 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Grésivaudan |
Latitude Longitude |
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Altitude | 240 m (mini) – 1 202 m (maxi) |
Superficie | 8 km² |
Population sans doubles comptes |
2 118 hab. (1999) |
Densité | 251 hab./km² |
Le Cheylas est une commune française, située dans le département de l'Isère et la région Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Cheylasiens (Cheylasiennes).
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Localisation
Le Cheylas est une Commune d’environ 2500 habitants située dans la Vallée du Grésivaudan, au pied de la montagne de Bramefarine, entre le Massif de Belledonne et le Massif de la Chartreuse, à une distance égale de 30 km de Chambéry côté Nord et de Grenoble côté Sud. Sa superficie est de 844 hectares.
[modifier] Lieux-dits et écarts
Le Bourg est le plus grand lieu dit de la commune. On peut y trouver un restaurant, et un centre commercial ainsi que le manoir de la Tour.
La Gare doit son nom à sa gare.
L'Usine ne comporte qu'une usine.
Le Villard est perché en hauteur sur la colline.
[modifier] Communes limitrophes
- Morêtel-de-Mailles
- Saint-Pierre-d'Allevard
- Pontcharra
- La Buissière
- Sainte-Marie-d'Alloix
- Saint-Vincent-de-Mercuze
- Goncelin
[modifier] Histoire
[modifier] Moyen-Âge
En 1475, sur un terrain plat peut-être autrefois protégé par des fossés, le Manoir de la Tour présente l'élégante façade d'un édifice typique du XVIème siècle. Il est donc très probable que quelques habitations se trouvaient sur l'emplacement actuel du Bourg. Mais on n'est sûr que des champs cultivés permetait à Sébastien Guiffrey (le propriétaire du Manoir) de se nourrir suffisamment.
[modifier] Renaissance
La communauté de Cheilas (Le Cheylas) était sous l'ancien régime rattaché au mandement de Morêtel. Par décret du 6 décembre 1794, cette communauté était annexée par la commune de Goncelin. Toute fois, sept ans plus tard, en 1801, elle retrouve son autonomie communale. Depuis 1790, elle est partie intégrante du canton de Goncelin. Le Cheylas est resté longtemps une commune à dominante rurale assez banale. Toutefois, son économie s'est trouvée revigorée par l'installation de deux usines importantes. D'une part les ateliers sidérurgiques de Wheelabrator-Allevard, émanation moderne de la sidérurgie du Pays d'Allevard, ont glissés vers la vallée de l'Isère. D'autre part, Le Cheylas est le siège de l'usine hydroélectriqueau débouché du tunnel Arc-Isère. Ces deux activités industrielles introduisent quelques services.
[modifier] XXème et XXème siècle
Ces 30 dernières années, le village s'est transformé ! Ce qui est aujourd'hui la ZAC des Vignes était à l'époque le dernier vignoble de qualité du village où les vendanges étaient prétexte à un grand rassemblement au Manoir de la Tour.
[modifier] Administration
Date d'élection | Identité | Qualité | ||
---|---|---|---|---|
2001 | Jocelyne Ughetto | |||
2008 | Roger Cohard | - | ||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1790 | 1801 | 1882 | 1926 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
393 | 823 | ? | ? | 941 | 1 110 | 1 173 | 1 311 | 1 567 | 2 118 |
Nombre retenu à partir de 1990 : |
[modifier] Monuments
Le Manoir de la Tour
Construit à partir de 1475, le Manoir de la Tour présente l'élégante façade d'un édifice typique du XVIe siècle. Il présente une belle tourelle d'escalier avec trois grandes fenêtres à meneaux moulurés en calcaire blanc, hélas dépouillés de leur parure. Ce n’est qu’au XVIIIe siècle que la tour fut recouverte d’un toit.
A l'arrière du bâtiment, sur l'angle sud-ouest, prend place une grosse tour circulaire de 8 mètres de diamètre intérieur, aux murs épais de 1,50 mètres. Une chapelle, très exiguë, est couverte d'une croisée d'ogives se réunissant sur le blason des Boutières, qui représente un lion toutes griffes dehors. Une fenêtre donnant dans l’escalier permettait aux domestiques d’assister à la messe.
La cave voûtée est en bon état. Une dalle recouvre un trou qui, aux dires des anciens, pourrait être ce qui reste des oubliettes. Au rez-de-chaussée, on remarque l’emplacement des «bouches à feu » et, une chose curieuse, un boulet de canon scellé dans la muraille qui serait un symbole ésotérique de l’époque.
En entrant, on découvre un superbe escalier en colimaçon qui dessert les étages. Au rez-de-chaussée, il ne faut pas manquer d’apprécier le plafond à la française de la salle des cuisines. Une chambre présente des poutres fabriquées en 3 pièces, travail de charpentiers locaux dont la renommée dépassait nos frontières. La salle des gardes communiquait, par un escalier aujourd’hui muré, avec une salle de police, située dans la tour, sous la chapelle. Au même étage sont implantées les chambres. Celle qui est en façade sud a été une chambre nuptiale. Ce sont les deux cœurs gravés dans la pierre des meneaux qui nous l’apprennent. C’est l’hommage du sculpteur rendu à de jeunes époux.
Des communs construits au XVIIIe siècle encadrent la cour. L’un d'eux abritait une magnanerie (élevage de vers à soie) construite sous Louis XIV.
Le manoir a été inscrit le 18 juillet 1951 à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Le manoir est également protégé au titre de la législation sur les monuments historiques dans le département de l’Isère.
[modifier] Personnages célèbres
Sébastien et Guigues Guiffrey
Le seigneur et chevalier Sébastien Guiffrey, célèbre au XIIIe siècle, est mêlé à toutes les traditions chevaleresques du Dauphiné. Le Manoir de la Tour lui appartient. Il y rend l’âme dans la nuit du 15 février 1515.
Sa famille est réunie au manoir à cette occasion. Ses deux filles aînées sont en prière dans la chapelle, tandis que la troisième, occupée à enrayer une épidémie de peste dans la chapelle du Prémol, n’a pas pu venir. Sont également présents les époux des deux filles aînées, Pierre de Theys et Georges de Beaumont, seigneur de l’Arthaudière. Après avoir distribué des aumônes et demandé des prières aux religieux de Mians, Sébastien meurt sans avoir revu Guigues, son fils. Il sera enterré aux Chaberts où repose déjà son épouse Lionnette de l’Arthaudière.
Guigues, surnommé « le brave Boutières », guerroie pendant ce temps-là en Italie aux côtés de Bayard et du « Bâtard du fay », seigneur de Mailles. Et lorsque Bayard est blessé à Rovasenda, c’est Guigues qui prend le commandement des armées royales. Plus tard, Guigues est blessé en tentant de refouler l’Anglois, et, dédaignant le Manoir de Le Cheylas, va s’installer au château du Touvet.
[modifier] Jumelages
Jumelage depuis 1995 avec la commune italienne de Pavarolo, située à côté de Turin.
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
http://ecolecheylasgare.free.fr (site d'une des deux écoles élémentaires de cette commune). http://ville-le-cheylas.fr/ (site officiel de la commune).