Jules Miot
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Jules Miot est né à Autun (Saône-et-Loire) en 1809 et est mort en 1883. C'est une personnalité de la Commune de Paris.
Alors qu'il exerce comme pharmacien à Moulins-Engilbert (Nièvre), il est élu député à l'Assemblée Constituante en 1848. Il est déporté en Algérie à la suite du coup d'État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte. Gracié en 1860, il fonde à Paris le journal Le Modéré et une société secrète anti-bonapartiste. Il est arrêté et purge une peine de trois ans de prison pour complot. Il s'installe à Londres où il adhère à l'Association internationale des travailleurs.
Après la proclamation de la Troisième République le 4 septembre 1870, il revient à Paris. Le 26 mars 1871, il est élu au Conseil de la commune par le XIXe arrondissement, il siège à la commission de l'Enseignement. C'est lui qui a l'idée du Comité de Salut public en 1871.
Après la Semaine sanglante de mai 1871, il se réfugie en Suisse après avoir été condamné à mort par contumace par le conseil de guerre.
[modifier] Liens externes
- Portrait de Jules Miot dans [1]
[modifier] Sources
- Bernard Nöel, Dictionnaire de la Commune, Flammarion, collection Champs, 1978.