Jean-Christophe Lagarde
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Jean-Christophe Lagarde | |
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Parlementaire français | |
Naissance | 24 octobre 1967 |
Décès | |
Mandat | Député |
Début du mandat | juin 2002 |
Fin du mandat | {{{fin du mandat}}} |
Circonscription | cinquième circonscription de la Seine-Saint-Denis |
Groupe parlementaire | Nouveau centre |
Ve république |
Jean-Christophe Lagarde (né le 24 octobre 1967 à Châtellerault dans le département de la Vienne), est un homme politique français, Après avoir quitté François Bayrou qu'il avait ardemment soutenu pendant la campagne de la présidentielle, il devient député membre du groupe parlementaire du Nouveau Centre (19 juin 2007) et maire de Drancy. Il a été élu numéro deux du Nouveau Centre en devenant Président Exécutif du nouveau parti centriste lors du Congrès de Nîmes du 17 mai 2008.
Sommaire |
[modifier] Biographie
Sa famille s'installe à Drancy en 1970. Son père est informaticien et sa mère secrétaire.
[modifier] Carrière politique
Adhérent de l'Union pour la démocratie française, il milite dès 1988 à la campagne de Raymond Barre, et en 1989, adhérant du Centre des démocrates sociaux, il est élu conseiller municipal de Drancy sur la liste d'union RPR/UDF.
En 1990, il devient président des Jeunes démocrates sociaux de la Seine-Saint-Denis pour lesquels il va s'investir à fond, jusqu'à délaisser ses études d'histoire. Il rencontre François Bayrou lors d'un congrès dans les Pyrénées en 1991.
Candidat de l'union UDF/RPR aux élections législatives de 1993 et de 1997, il est battu par le député sortant Jean-Claude Gayssot.
Tête de liste de l'union de l'opposition aux élections municipales à Drancy en 1995, il met pour la première fois de l'histoire locale en ballotage le maire sortant Maurice Nilès, figure du Parti communiste français et maire de la ville depuis trente-six ans.
Il est élu Président National des jeunes UDF en 1998 et le reste jusqu'en 2002.
En 1998, il est élu conseiller régional d'Île-de-France.
Lors des élections municipales du 11 mars 2001, Jean-Christophe Lagarde remporte dès le premier tour les élections municipales de la ville de Drancy avec 50,84 % des voix, une des villes de l'ancienne banlieue rouge communiste.
Il est élu un an plus tard lors des élections législatives député de Drancy-Bobigny le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la cinquième circonscription de la Seine-Saint-Denis, par 22 voix de majorité, ravissant ainsi une circonscription ancrée à gauche depuis des décennies.
Il fait partie du groupe parlementaire Union pour la démocratie française.
Il interpelle le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin, en octobre 2004, au sujet d'un disque de rap distribué par la municipalité de Bobigny qu'il juge offensant pour les forces de l'ordre. Suite à son initiative, le préfet a porté plainte et deux agents municipaux et un rappeur sont condamnés (procès en avril 2007) au tribunal de Bobigny pour cette affaire [1],[2]. La cour d'appel relaxe les agents publics et les artistes. Dans le même temps, il attaque un employé municipal syndicaliste pour diffamation pour un tract dénonçant la politique de l'emploi dans la ville de Drancy. Il lui demande 15 000 € de dommages et intérêts. La cour d'appel, le 16 avril 2008, relaxe le syndicaliste créant ainsi une jurisprudence Drancy.[3]
Pour le référendum sur le TCE de mai 2005, Jean Christophe Lagarde est l'un des rares députés UDF, (avec Jean Lassalle), qui prône un « non » au traité établissant une Constitution pour l'Europe en raison de l'entrée de la Turquie. Les Drancéens donneront une nette majorité (73 %) au « non ». À l'automne 2005, lors des émeutes des banlieues, il n'hésite pas à monter en première ligne avec le maire d'Évry, Manuel Valls, ce qui lui donne une réputation de « Sarkozy de l'UDF dans le 9-3 » par Éric Raoult, et Roger Karoutchi, patron de l'UMP d'Île-de-France a dit de lui « C'est un sectaire qui est en train de mal tourner ».
Depuis le 1er décembre 2006, il est devenu le plus jeune vice-président de l'Assemblée nationale.
Pour la campagne présidentielle 2007, il est devenu le porte-parole de François Bayrou, dont il dit : « Bayrou veut faire péter le système. Il a raison. Y en a marre de cette monarchie républicaine. De ces candidats qui promettent tout et ne tiennent rien. Je suis libre. Je ne dois rien à personne. Je dis ce que je pense. »
Il fait partie des hommes politiques qui ont gardé leur distance avec François Bayrou président du mouvement démocrate. Après le 1er tour de l'élection présidentielle de 2007, il prend ses distances avec lui et se présente en candidat libre tout en ayant un candidat soutenu par Nicolas Sarkozy contre lui. Lors des élections législatives de 2007, Jean-Christophe Lagarde se représente sans étiquette (ses documents de campagne feront mention des deux communes de sa circonscription Bobigny et Drancy en guise de tendance politique) pour un second mandat tout en étant investi par l'UDF/Mouvement Démocrate. Il est réélu au second tour le 17 juin avec 59,87 % des voix. Deux jours après son élection, il annonce son ralliement au Nouveau centre d'Hervé Morin, parti politique et groupe composé d'anciens parlementaires UDF raliés à Nicolas Sarkozy [4],[5]. Pourtant, le 14 février 2008, il signe, avec 16 autres personnalités politiques de tous bords, l'« Appel du 14 février » pour une vigilance républicaine lancé par l'hebdomadaire Marianne[6].
Suite au refus de la loi rétroactive à l’assemblée nationale, et sur proposition de Jean Christophe Lagarde, le Nouveau centre fait alliance avec le Fetia Api (Financement : 870 000 d’euros pour le Nouveau Centre et 30 000 euros pour le Fetia Api). Le Fetia Api (« Nouvelle étoile ») est un parti politique de la Polynésie française, proche du Nouveau Centre qui le soutient (afin notamment de pouvoir bénéficier du financement public des partis politiques, plus aisé pour les partis qui se présentent outre-mer). Les ex-UDF du Nouveau Centre ralliés à Nicolas Sarkozy ont enfin trouvé le moyen d’accéder au financement public des partis : en signant une convention de partenariat avec Fetia Api, minuscule formation politique de Polynésie française. (source rue 89)
Lors des élections municipales, Jean-Christophe Lagarde remporte à nouveau dès le premier tour les élections municipales de la ville de Drancy avec 69,5 % des voix.[7]
[modifier] Mandats
Mandats actuels :
- Maire de Drancy (Seine-Saint-Denis) depuis le 11 mars 2001, réélu le 9 mars 2008
- Vice-président de la communauté de communes Le Bourget - Drancy depuis le 21 décembre 2006
- Député de la Seine-Saint-Denis depuis le 16 juin 2002, réélu le 17 juin 2007
- Membre du Nouveau centre depuis le 19 juin 2007
- Président Exécutif du Nouveau centre depuis le 17 mai 2008
- Secrétaire de la Commission des Lois de l'Assemblée nationale
Anciens mandats :
- 20/03/1989 - 18/06/1995 : membre du conseil municipal de Drancy (Seine-Saint-Denis)
- 19/06/1995 - 18/03/2001 : membre du conseil municipal de Drancy (Seine-Saint-Denis)
- 16/03/1998 - 17/12/2002 : membre du conseil régional d'Île-de-France
- 19/03/2001 - 02/01/2003 : membre du conseil général de la Seine-Saint-Denis
- Président de l'UDF de la Seine-Saint-Denis en 2004
- 19/06/2002 - 19/06/2007 : député de la Seine-Saint-Denis (XIIe législature)
- 19/06/2002 - 19/06/2007 : secrétaire de la Commission des Lois à l'Assemblée nationale
- 01/12/2006 - 19/06/2007 : vice-président de l'Assemblée nationale
[modifier] Anecdote
En 1974, il reçoit une gifle d'une monitrice du centre aéré de Drancy au motif qu'il avait osé arracher une affiche du candidat François Mitterrand.
[modifier] Vie privée
Il est marié avec Aude Lavail, ancienne militante de l'UDF du Languedoc et actuellement adjointe au maire de Drancy et conseillère régionale d'Île-de-France.
Il a deux enfants [8].
[modifier] Œuvre
- Les hypocrisies françaises, Le Cherche-midi éditeurs, 2008, [prés. en ligne]
[modifier] Notes et références
- ↑ À Bobigny, le procès d'un rap trop cru, Libération, 24 avril 2007
- ↑ Le rap peut-il évoquer les violences policières ?, L'Humanité, 25 avril 2007
- ↑ La Gazette des Communes
- ↑ et seul mouvement politique centriste a avoir un groupe à l'Assemblée nationale.L'ex-Modem Jean-Christophe Lagarde rejoint le Nouveau centre, Le Nouvel Obs, 19 juin 2007
- ↑ Trois questions à Jean-Christophe Lagarde, Le Point, 20 juin 2007
- ↑ L'Appel républicain de Marianne dans Marianne nº565 du 16 février 2008.
- ↑ Nouveau conseil municipal, 9 mars 2008, ministère de l'Intérieur. Consulté le 24 mars 2008
- ↑ Jean-Christophe Lagarde, l'homme qui rêve de « faire péter le système », Le Figaro, 3 mars 2007
[modifier] Liens externes
- Site de la Ville de Drancy
- Site de Jean-Christophe Lagarde
- Fiche de Jean-Christophe Lagarde à l'Assemblée nationale